Ledocument : "Dissetation Le Travail nous rend il plus humain ?" compte 1045 mots. Pour le tĂ©lĂ©charger en entier, envoyez-nous lâun de vos travaux scolaires grĂące Ă notre systĂšme gratuit dâĂ©change de ressources numĂ©riques ou achetez-le pour la somme symbolique dâun euro.
De nombreux managers ont dĂ©sormais compris que des employĂ©s heureux Ă©taient plus productifs et plus crĂ©atifs. Par consĂ©quent, les entreprises investissent dans les meilleurs talents et voient leurs bĂ©nĂ©fices augmenter. Bon nombre de dirigeants attachent de lâimportance au bonheur sur le lieu de travail et posent la question suivante aux candidats ou Ă leurs employĂ©s "Qu'est-ce qui vous rendrait plus heureux au travail ?". En tant que manager, vous ne devriez jamais poser cette question ! Cela semble pourtant ĂȘtre un excellent point de dĂ©part. Pour rendre les gens plus heureux, vous leur demandez ce qu'ils veulent et le leur donnez. Tout le monde est content, n'est-ce pas ? Faux ! DiffĂ©rentes Ă©tudes ont permis de conclure que les ĂȘtres humains nâĂ©taient pas des plus douĂ©s pour prĂ©dire ce qui les comble de joie. Demandez Ă monsieur tout le monde ce dont il a besoin pour ĂȘtre heureux, il vous rĂ©pondra "gagner au loto". Il sâest toutefois avĂ©rĂ© que les gagnants de la loterie nâĂ©taient que superficiellement plus heureux que les personnes menant un train de vie normal. Facteurs Ă©quitables Lorsque vous demandez aux employĂ©s ce qui les rend plus heureux au travail, vous obtenez gĂ©nĂ©ralement des rĂ©ponses telles qu'une augmentation, une promotion, une prime, une salle de sport au bureau, des fruits gratuits, etc. Bien que tout cela semble trĂšs raisonnable, nous savons, grĂące Ă des recherches, que ces facteurs ne rendent pas les employĂ©s plus heureux au travail. Soyons clairs ces facteurs doivent ĂȘtre mis en Ćuvre Ă©quitablement dans l'entreprise car le sentiment dâinjustice rend les employĂ©s rĂ©ellement malheureux. A partir du moment oĂč ces facteurs sont mis en Ćuvre de maniĂšre Ă©quitable, les augmenter davantage n'augmente pas forcĂ©ment le niveau de bonheur des collaborateurs. Cela explique pourquoi de nombreuses organisations consacrent beaucoup de temps et d'argent Ă une multitude d'avantages mais que les employĂ©s ne sont toujours pas heureux. Bonheur naturel vs bonheur synthĂ©tique Dan Gilbert, professeur de psychologie Ă l'universitĂ© de Harvard, le sait depuis longtemps donner aux employĂ©s ce qu'ils demandent est un aller-simple vers l'Ă©chec s'ils ne savent pas quoi demander. Et ils ne le savent pas. Dan Gilbert indique le biais d'impact comme le grand coupable. Cette tendance nous fait attribuer aux Ă©vĂ©nements un impact beaucoup plus important que celui que nous subissons rĂ©ellement. Ce biais d'impact a Ă©tĂ© utilisĂ© trĂšs habilement par notre sociĂ©tĂ© commerciale, qui nous a convaincus que nous devons obtenir ce que nous voulons, sinon nous serons malheureux. Tout cela est on ne peut plus faux ! Les recherches de Dan Gilbert montrent que le bonheur naturel obtenir ce que l'on veut est Ă©quivalent au bonheur synthĂ©tique le bonheur que nous crĂ©ons dans notre cerveau lorsque nous nâobtenons pas ce que nous voulons. Dans notre cerveau, le cortex prĂ©frontal fonctionne comme un vĂ©ritable simulateur et est donc, en quelques sortes, victime du lavage de cerveau commercial, ce qui signifie que nous n'associons le bonheur qu'Ă des stimuli positifs. ExpĂ©rience rĂ©elle Le fait que le bonheur n'a rien Ă voir avec des smileys et des ballons est Ă©vident. Demander ce qui rendrait une personne plus heureuse au travail ne paraĂźt donc pas non plus la solution. Comment procĂ©der ? Alexander Kjerulf, un expert danois en matiĂšre de bonheur au travail, suggĂšre d'utiliser une autre question comme point de dĂ©part pour accroĂźtre le bonheur au sein d'une Ă©quipe ou d'une organisation "Quelle bonne expĂ©rience rĂ©cente au travail vous a rendu heureux ? Cette question ne se concentre pas sur la prĂ©diction ou l'estimation des facteurs susceptibles d'accroĂźtre le bonheur au travail, mais remet en question une expĂ©rience rĂ©elle. Cela signifie que nous arrivons directement Ă ce qui fonctionne vraiment. Alexander Kjerulf a posĂ© cette question lors de centaines de confĂ©rences Ă travers le monde et il n'a jamais entendu personne Ă©voquer une augmentation de salaire, une promotion ou une session de fitness au bureau. Personne n'a jamais dit "J'Ă©tais vraiment heureux jeudi dernier parce que j'ai reçu une pomme gratuite de mon employeur". RĂ©sultats et relations Lorsque les gens rĂ©flĂ©chissent Ă la question d'une bonne expĂ©rience professionnelle, leurs histoires se divisent en deux catĂ©gories. Soit ils parlent de faire du bon travail, d'obtenir de bons rĂ©sultats ou de faire une diffĂ©rence positive pour les autres. Il s'agit notamment de pouvoir rĂ©soudre un problĂšme difficile de maniĂšre crĂ©ative, de mener Ă bien des projets ou d'obtenir un feedback positif de la part d'un client. Soit ils parlent des moments de connexion personnelle au travail, comme le fait de pouvoir rĂ©aliser quelque chose avec des collĂšgues, un collĂšgue qui a cuisinĂ© quelque chose pour toute l'Ă©quipe ou le sourire de quelqu'un qu'il a pu aider. Souvent, leurs histoires contiennent les deux Ă©lĂ©ments. C'est pourquoi on peut dire que les rĂ©sultats et les relations sont les deux sources les plus importantes de bonheur au travail. Donc, au lieu d'essayer de dĂ©couvrir ce qui rendra les employĂ©s heureux, vous feriez mieux de les aider Ă se connecter aux expĂ©riences positives qu'ils ont vĂ©cues. En plus de prĂ©dire le bonheur futur de maniĂšre beaucoup plus fiable, une telle approche sera rĂ©confortante tant pour le conteur qui a vĂ©cu l'expĂ©rience que pour l'auditeur qui s'en inspire. Une solution win-win ! Lisez aussi Vous avez besoin d'objectifs pour ĂȘtre heureux gd/kv Souhaitez-vous en savoir plus au sujet de la troisiĂšme Semaine du Bonheur au Travail qui se dĂ©roule cette annĂ©e du 21 au 27 septembre ? Consultez le site web de la Semaine du Bonheur au Travail ou tĂ©lĂ©chargez notre guide Ă©lectronique comprenant 7 conseils pour plus de bonheur au travail . 27 juin 2022
Le travail est-il le lien le plus Ă©troit entre l'homme et la rĂ©alitĂ© ? - Le travail est-il nĂ©cessairement aliĂ©nant pour l'homme ? 2. La division du travail - La division du travail peut-elle ĂȘtre source d'unitĂ© sociale ? 3. La rationalisation du travail (taylorisme, fordisme) 4. Le travail et la machine
Le voyage est-il plus humain ou voyager rend-il plus humain, telle est la question ? Cela fait plus de 25 ans que je parcours le monde, jâai la chance de travailler dans cette industrie passionnante et je ne mâĂ©tais pas encore posĂ© cette simple question est-ce que le voyage mâa rendu plus humain ? Je fais partie de ces business travellers » qui sont devenus addicts aux nouvelles technologies et au jamais sans mon smartphone ». Mais comment je faisais avant ? Pour ĂȘtre tout Ă fait franc, je ne sais plus. Notre façon de voyager a Ă©tĂ© façonnĂ©e au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies par lâĂ©mergence puis la banalisation de technologies qui ont changĂ© notre rapport au Voyage » comme le Wifi, les rĂ©seaux 3/4G, les Smartphones avec des camĂ©ras/appareil photos intĂ©grĂ©s, la gĂ©olocalisation, le e-ticket, le e-boarding, les rĂ©seaux sociaux et les applications de lâĂ©conomie de partage. Lâintelligence artificielle, la rĂ©alitĂ© augmentĂ©e nous ouvrent dâautres perspectives, Ă quand le voyage virtuel ? Au cours de ces annĂ©es, jâai appris que le voyage ne se rĂ©sume pas Ă lâaction dâaller dâun point Ă un autre en se laissant guider. Cela reste avant tout une expĂ©rience unique, un espace de libertĂ© et de partage. Les technologies sont au service du voyageur pour lâaider Ă bien prĂ©parer son dĂ©placement et mieux choisir, se faire conseiller, partager les bonnes pratiques, optimiser son temps et agrĂ©menter son sĂ©jour comme par exemple sĂ©journer dans un hĂŽtel qui correspond Ă mes attentes et pas forcĂ©ment plus cher et gagner du temps au retour gestion des frais. A lâinverse il faut reconnaĂźtre que lâexplosion du trafic a rallongĂ© les temps dâaccĂšs aux aĂ©roports et les mesures de sĂ©curitĂ© ont rendu les conditions dâembarquement souvent contraignantes. Ce temps prĂ©cieux nâest pas pour autant tout Ă fait perdu puisque nous restons connectĂ©s avec le bureau, les collĂšgues ou nos familles. Nous assistons aujourdâhui Ă la convergence des pratiques du voyage de loisir avec celles du business. Voyager pour son entreprise est avant tout utile et justifiĂ©, pour le voyageur cela doit rester une expĂ©rience unique et enrichissante. Les technologies sont au service de ces objectifs encore contradictoires. Si je devais rĂ©pondre Ă cette question, je dirais que le Voyage mâa certainement rendu plus humain et Voyager est devenu aujourdâhui une expĂ©rience plus humaine »⊠Recent Posts
LeharcÚlement moral correspond à un comportement abusif par l'attitude, par les gestes ou encore par la parole, répétitif envers une personne. Au travail, le harcÚlement moral intervient souvent à la suite d'un simple conflit. Ce délit, qui dégrade les conditions de travail et la santé psychique ou physique, est puni par la loi.
Pour Robin Coulet, cofondateur de Conversationnel, lâĂ©ducation, la formation et la recherche doivent favoriser la transition vers une sociĂ©tĂ© oĂč le travail se fera en collaboration avec les machines. Dans un contexte dâautomatisation et de robotisation, on estime quâentre 75 et 375 millions de personnes vont devoir changer de travail dâici 2030 dans le monde. Elles seront par ailleurs infiniment plus nombreuses Ă devoir modifier leur maniĂšre de travailler, notamment pour y intĂ©grer les robots et lâIntelligence Artificielle un tiers des tĂąches que nous effectuons aujourdâhui peuvent ĂȘtre automatisĂ©es. Il nous reste donc Ă tirer le meilleur parti de ces collaborations homme-machine dâun nouveau genre. Les robots dâores et dĂ©jĂ au travail Nous travaillons dĂ©jĂ avec des robots. Ils accomplissent pour nous des tĂąches itĂ©ratives Ă faible valeur ajoutĂ©e â transcrire nos messages, stocker et classer des documents, etc. â, ainsi que des tĂąches plus complexes â faire des recherches, observer des similaritĂ©s et des diffĂ©rences, etc. La question de leur intĂ©gration dans le monde du travail a cessĂ© de se poser avec lâinvention de la calculatrice. Parce que la tendance ne peut que sâintensifier Ă lâavenir â on estime en effet que 47 % de nos emplois seront automatisables dâici Ă 2050 â, le vrai dĂ©fi pour demain est la façon dont nous travaillerons avec des robots, sachant quâil nây a pas deux Ă©conomies, une robotisĂ©e et lâautre humaine. Il nâexiste quâune seule Ă©conomie dont les capacitĂ©s de production, tous secteurs confondus, sâĂ©tendent Ă gĂ©omĂ©trie variable entre lâhumain et la machine. Les robots seront bientĂŽt des entitĂ©s, des collĂšgues de travail Ă part entiĂšre. Ils auront pour certains une enveloppe corporelle dont les modalitĂ©s restent ouvertes Ă lâimagination. Des robots humanoĂŻdes troublants de ressemblance existent. Le robotâlivreur autonome de FedEx crĂ©e la sensation il est la moissonneuse-batteuse des temps modernes, libĂ©rant de travaux parfois difficiles. Les robots, futurs employĂ©s du mois ? Travailler avec des robots et des intelligences artificielles est avant tout une opportunitĂ© de progrĂšs massif pour les humains. Metropolis, 2001 lâOdyssĂ©e de lâEspace, Matrix, Terminator ou encore I-Robot ont participĂ© Ă forger un inconscient collectif dans lequel les robots sont une mauvaise chose. Or les robots possĂšdent deux qualitĂ©s absolument impensables avant leur avĂšnement, comme le rappelle Yuval Noah Harari dans son dernier ouvrage. Les IA, et les robots, si on les programme en ce sens, ne connaissent ni choc des cultures, ni dĂ©faillances gĂ©ographiques, nâont pas besoin de repos et se moquent du dĂ©calage horaire. Ils peuvent aisĂ©ment fonctionner en rĂ©seau, partout ; se mettre Ă jour et se synchroniser automatiquement et en temps rĂ©el, ce quâaucun groupe humain ne peut faire. Ce que les robots vont nous faire gagner en efficacitĂ© est donc gigantesque, imbattable et inĂ©luctable. Il ne faudra pas compter sur lâĂ©conomie de marchĂ© pour sâen plaindre. Algorithme et apprenti A lâexpression Intelligence Artificielle, certains prĂ©fĂšrent Intelligence augmentĂ©e ». Les IA et les robots vont dĂ©jĂ beaucoup plus vite que nous. Or, câest aujourdâhui que nous devons façonner nos futurs collĂšgues. Et de la maniĂšre dont nous utiliserons lâalgorithme â plutĂŽt que nous le subirons â dĂ©pendront directement le mode de coopĂ©ration et le travail que nous inventerons. Les gĂ©ants du secteur misent dĂ©sormais sur la diversitĂ© pour entraĂźner leurs algorithmes et notamment extirper les biais racistes et sexistes des logiciels Câest lĂ que les choses se compliquent. Les exemples dâIA devenues racistes et misogynes au contact des adeptes de Twitter, quelques heures seulement aprĂšs leur mise en service, ont dĂ©frayĂ© la chronique â pour leur dĂ©faillance, mais aussi et surtout pour ce quâelles disent de nous. Le principal risque nâest pas que Skynet, lâIA malveillante de Terminator, dĂ©cide dâen finir avec lâhumain ; le risque dĂ©pend en effet de lâintention de son inventeur et de lâentrainement quâil lui donnera. Les gĂ©ants du secteur, sortis peu glorieux de ces Ă©pisodes, misent dĂ©sormais sur la diversitĂ© pour entraĂźner leurs algorithmes et notamment extirper les biais racistes et sexistes des logiciels de diagnostic ou dâaide Ă la dĂ©cision. Mais il nây a pas que les robots et les IA qui doivent faire lâobjet de toutes les attentions. Les robots nous obligent vis-Ă -vis des humains Dans les faits, le duo humain-machine fonctionne dĂ©jĂ de la sĂ©curitĂ© reconnaissance faciale, par exemple Ă la santĂ© tĂ©lĂ©mĂ©decine, en passant par la logistique prĂ©paration de commande, ces duos sâimmiscent subrepticement dans le travail, Ă une vitesse de dĂ©ploiement bien supĂ©rieure que celle dâun amendement exĂ©cutif. Lâensemble du systĂšme Ă©ducatif, dâinsertion et de professionnalisation doit prendre en compte une nouvelle conception du travail Pour que cette nouvelle rĂ©volution industrielle soit porteuse de progrĂšs, il faut de lâaudace et une mobilisation qui dĂ©passe le cadre de lâentreprise. Si on ne veut pas exclure dĂ©finitivement de nombreuses personnes du marchĂ© du travail, lâensemble du systĂšme Ă©ducatif, dâinsertion et de professionnalisation doit prendre en compte une nouvelle conception du travail accĂ©lĂ©rĂ© ou amoindri par la robotisation. Yuval Harari sur scĂšne au cours dâune confĂ©rence TED CC Flickr, TEDConferenceEnvoyer les individus en formation de maniĂšre rĂ©guliĂšre nâest faisable que si on crĂ©e les conditions dignes de ces Ă©volutions rĂ©guliĂšres. Des formations abordables, un soutien financier pour les plus vulnĂ©rables, des systĂšmes de garde dâenfant performants et des transports qualitatifs qui permettent de changer de travail, de lieu de formation, voire de logement sans se confronter Ă des difficultĂ©s massives⊠Un enjeu trĂšs ancien, rendre le travail de tous digne, redevient urgent grĂące aux robots et aux IA. Aucun pays nâest prĂȘt, câest la conclusion du Automation Readyness Index » Ă©ditĂ© par The Economist Intelligence. Cet indice qui doit mesurer le degrĂ© de prĂ©paration des Ă©conomies et des personnes face au changement note que seule une poignĂ©e de pays agit sur lâĂ©ducation, le rĂŽle de la formation et la recherche pour favoriser la transition pour les travailleurs. La France nâen fait pas partie. SUR LE MĂME SUJET > Quelle place pour lâhumain dans lâusine du futur ? > Boulofictions » 4 articles pour penser le futur du travail au temps des robots > Industrie lâhomme, dieu ou esclave de la machine ? > Dans lâusine de demain, les machines dĂ©cideront > Demain, le travail sans emploi » > Alain Damasio il faut faire le deuil dâune conception totalement absurde du travail » > Robolution » lâinfographie pour tout comprendre Image Ă la Une James Pond / Unsplash
Letravail, si lâon sâen rĂ©fĂšre Ă la rĂ©flexion philosophique, dĂ©signe une dimension humanisante. Ce sont alors des actions entreprises par lâhomme pour transformer la nature en fonction de ses besoins et ainsi faciliter son existence. Mais le travail peut ĂȘtre entrevu de bien des maniĂšres car il en existe de nombreuses formes.
Le deal Ă ne pas rater Cartes PokĂ©mon oĂč commander le coffret PokĂ©mon Go Collection ... ⏠Voir le deal Le Monde Antique Vie du Forum Philosophie et dĂ©bats +3AnudarSteufDeck7 participantsAuteurMessageDeckRambo des bacs Ă sables... Nombre de messages 674Date d'inscription 13/02/2006Sujet La culture travaille-t-elle Ă rendre l'homme plus humain? Mar 3 Oct 2006 - 2220 Mes amis historiens, et par ailleurs philosophes, je vous soumet cette question que j'ai retrouvĂ©e dans un bouquin de philo...Qu'en pensez vous?Deck_________________Ceux qui oublient le passĂ© sont condamnĂ©s Ă le revivre SteufHiĂ©rodoule de Mercure Nombre de messages 7779Age 32Localisation PrĂšs de Chaumont 52Date d'inscription 13/11/2004Sujet Re La culture travaille-t-elle Ă rendre l'homme plus humain? Mer 4 Oct 2006 - 1837 Tiens, coĂŻncidence, nous aussi en philo on commence l'annĂ©e avec le thĂšme Culture/Nature. J'aurais du mal Ă te dire beaucoup de choses pour l'instant... Mais avant toute chose, Ă mon avis il faut dĂ©jĂ bien savoir ce qu'on entend par "humain". On ne peut pas se permettre de divaguer dans tous les coins de la pensĂ©e Ă la fois, juste Ă cause d'un terme dans la question mal prĂ©cisĂ©. VoilĂ un mot qui a pas mal de sens. ConsidĂ©rons trois cas 1. "Humain" = "relatif Ă l'espĂšce humaine, au genre humain" La culture travaille-t-elle Ă rendre l'homme plus humain, bah non, l'homme est dĂ©jĂ humain par stricte dĂ©finition. Bon, on peut dĂ©jĂ oublier le sens "Humain" = "bon, charitable, gĂ©nĂ©reux, indulgent" Ca peut tout Ă fait se creuser on peut en effet se demander en quoi la culture rend l'homme bon, donc sociable. D'un autre cĂŽtĂ©, on sait trĂšs bien que la sociĂ©tĂ© n'enfante pas que des bons...3. "Humain" = "propre Ă l'Homme" Ah, c'est sĂ»rement la piste la plus intĂ©ressante qu'est-ce qui est propre Ă l'homme sous-entendu, par opposition aux autres formes de vie, sinon la vie en sociĂ©tĂ©s, les cultures propres Ă chacune d'elles, la conscience de soi, de l'univers et de la mort, le langage articulĂ©, le dĂ©veloppement des arts, des sciences et de la pensĂ©e, entre autres facultĂ©s intellectuelles ?Tu me diras ce que tu en penses mais je crois pour ma part que c'est au troisiĂšme sens qu'on se seul truc qui m'embĂȘterait, ce serait de devoir se demander pourquoi la culture travaille Ă rendre l'homme plus humain lĂ oĂč par dĂ©finition il se dĂ©marque du reste du monde vivant par une culture, justement quand tout le reste ne vit que selon la nature.Petite parenthĂšse cela n'exclut pas que l'Homme peut aussi vivre selon la Nature, on est bien d'accord. La preuve, il est soumis Ă la gravitĂ©, Ă la fatigue, Ă la faim, aux envies pressantes et Ă l'inĂ©luctable venue de la mort comme tout le monde. De mĂȘme, dans les sociĂ©tĂ©s primitives et mĂȘme dans des sociĂ©tĂ©s moins primitives la loi du plus fort Ă©tait en l'hĂ©sitation entre mesure vie selon la Culture, les lois sociales, en conformitĂ© avec les rĂšgles que l'Homme s'est donnĂ© afin que thĂ©oriquement jamais le fort ne brutalise le faible et dĂ©mesure vie selon la Nature, les lois naturelles, les dispositions naturelles dont Nature nous a inĂ©galement douĂ©s a une portĂ©e politique et Ă©conomique problĂšme de la rĂ©partition des biens et des pouvoirs, par exemple dans le cas des sociĂ©tĂ©s tribales c'est vite rĂ©glĂ©.Et c'est lĂ que se pose un paradoxe le dĂ©sir d'ĂȘtre le plus riche, le plus puissant, ne peut exister que dans le cadre d'une sociĂ©tĂ©, oĂč l'on peut se comparer Ă d'autres. Ce dĂ©sir naturel a donc en rĂ©alitĂ© une origine ce n'est qu'une parenthĂšse, n'allons pas dire que j'ai dĂ©jĂ osĂ© dĂ©vier le sujet. _________________Si vis copyrightem, para Ă©dition par le Sam 7 Oct 2006 - 1956, Ă©ditĂ© 1 fois AnudarPĂ©riĂšque de Messine Nombre de messages 45Age 42Localisation LyonDate d'inscription 01/08/2006Sujet Re La culture travaille-t-elle Ă rendre l'homme plus humain? Mer 4 Oct 2006 - 2012 IntĂ©ressant comme sujet .Comme Steuf le fait remarquer le noeud du problĂšme consiste implicitement Ă dĂ©finir ce qui fait "l'humanitĂ©" de l'Homme avec un grand h puisque l'on parle ici du genre humain.Le "propre de l'Homme" n'est pas Ă chercher dans le fait biologique, ou du moins, pas seulement. L'Homme n'est pas remarquable d'un point de vue biologique c'est un organisme animal des plus fragiles et ne prĂ©sentant d'adaptation Ă aucun environnement ce qui lui permet, paradoxalement, de circuler partout sur Terre et de pouvoir s'installer partout ; il est aussi le seul Primate Ă oser s'aventurer volontairement dans l'eau et Ă nager.Il n'est pas Ă chercher non plus dans le fait social. Les eusociĂ©tĂ©s d'Insectes prĂ©sentent une organisation bien plus aboutie que nos propres sociĂ©tĂ©s politiques songez que les eusociĂ©tĂ©s d'Insectes existent depuis 150 millions d'annĂ©es alors que les sociĂ©tĂ©s politiques d'ĂȘtres humains n'existent sans doute pas depuis plus de deux millions d'annĂ©es au plus. Il n'a pas non plus l'exclusivitĂ© de la culture on a mis en Ă©vidence des traits culturels chez certains Primates mais aussi, ce qui est plus Ă©tonnant, chez des Oiseaux. Quant Ă la technologie, il ne s'agit somme toute que d'une façon de mieux survivre dans un environnement hostile, et Ă ce titre, nombre d'animaux possĂšdent une technologie certes rudimentaire mais tout aussi efficace que la nĂŽtre des Primates savent rĂ©aliser des outils trĂšs simples, des Oiseaux savent choisir des cailloux sur lesquels lĂącher des coquillages pour les casser.Le "propre de l'Homme" serait en fait Ă chercher dans sa capacitĂ© Ă se concevoir lui-mĂȘme comme un ĂȘtre mythes grecs peuvent se lire ainsi comme les premiers balbutiements d'une pensĂ©e qui cherchait Ă concevoir l'humain. Ulysse, au cours de l'OdyssĂ©e, rencontre des ĂȘtres qui ressemblent Ă des Hommes mais qui n'en sont pas. En filigrane, apparaĂźt un trait fondamental est un ĂȘtre humain celui qui a conscience d'une proximitĂ© d'esprit avec d'autres ĂȘtres semblables Ă lui. Le Cyclope est capable de manger des ĂȘtres qui lui ressemblent et qui parlent comme lui, il n'est donc pas humain ; CircĂ© change les compagnons d'Ulysse en pourceaux et leur supprime donc la parole et l'intellection, niant leur humanitĂ©, elle n'est donc pas test d'humanitĂ© du "gom jabbar" dans Dune est Ă comprendre dans le mĂȘme sens. Pris dans un piĂšge, l'animal se ronge une patte pour Ă©chapper au prĂ©dateur alors que l'ĂȘtre humain attend l'arrivĂ©e de ce prĂ©dateur pour avoir l'opportunitĂ© de l'Ă©liminer et ainsi de supprimer une menace qui pĂšse sur toute l'espĂšce. L'ĂȘtre humain a donc la conscience qu'existent des ĂȘtres semblables Ă "propre de l'Homme", ce serait donc ĂȘtre capable de se dĂ©finir comme partie intĂ©grante d'une communautĂ© plus vaste. La Fourmi, le Termite, bien que vivant au sein de sociĂ©tĂ©s bien plus anciennes et plus Ă©voluĂ©es que celles de l'Homme, n'en ont pas conscience ; la somme des actions individuelles des membres des communautĂ©s rĂ©alise l'action de la communautĂ©, par le jeu des essais et des erreurs liĂ©s aux instincts de chaque question qui est posĂ©e ici sous-entend que l'humanitĂ© de l'Homme puisse Ă©voluer vers un "mieux" humain. Comment ĂȘtre "mieux" humain que ce que l'on est ?Le code de Hammourabi dĂ©finissait trois variantes d'humanitĂ© l'esclave, le mesquin et l'homme vĂ©ritable, en une hiĂ©rarchie bien entendu croissante. Les mythes grecs proposent eux aussi, d'une façon implicite, des clĂ©s d'interprĂ©tation sont humains par opposition aux dieux les ĂȘtres qui consomment la chair, et non l'os de l'offrande sacrificielle le partage du boeuf par PromĂ©thĂ©e entre les dieux et les hommes ; sont humains ceux qui consomment un aliment prĂ©parĂ© le pain, par opposition au lotus des Lotophages, qui est mangĂ© aussitĂŽt que cueilli ; sont humains ceux qui parlent le grec les autres se situent en dehors de la koĂŻnĂȘ et sont donc considĂ©rĂ©s comme des barbares Ă l'Ă©poque classique.De nos jours, les sociĂ©tĂ©s humaines considĂšrent comme humains les ĂȘtres nĂ©s de la reproduction d'un homme et d'une femme, ce qui permet ainsi d'Ă©tendre la dĂ©finition d'ĂȘtre humain Ă tout individu anthropomorphe de cette planĂšte . Ătre "mieux" humain, ce serait donc Ă©tendre sa propre dĂ©finition de l'humain afin d'y englober toujours plus d'ĂȘtres Ă sa ressemblance. C'est ainsi que des primatologues commencent Ă proposer de modifier les noms d'espĂšces du ChimpanzĂ© et du Bonobo afin de les intĂ©grer au genre "Homo", et donc en faire des Hommes au sens biologique du dĂ©finir la culture ? On a vu que des sociĂ©tĂ©s animales rudimentaires possĂ©daient certains traits culturels, Ă savoir des comportements qui sont transmis Ă leur descendance, ce que l'on appelle des "mĂšmes" ils sont Ă la pensĂ©e ce que les gĂšnes sont Ă la cellule vivante. L'espĂšce humaine dispose d'une culture abondante du fait de son Ă©norme capacitĂ© d'apprentissage et repose donc sur un ensemble de mĂšmes trĂšs idĂ©es transmises de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration Ă©voluent de la mĂȘme façon que les gĂšnes et permettent ainsi une Ă©volution des comportements humains. En Ă©voluant, ces mĂšmes contribuent donc Ă modifier la perception que l'Homme a de sa propre humanitĂ©. Le mĂšme dominant de la culture babylonienne en la matiĂšre voulait que le statut d'humain soit accordĂ© par une autoritĂ© plus haute ; chez les Grecs, une Ă©volution de ce mĂšme voulut que le statut d'humain puisse ĂȘtre acquis par la capacitĂ© Ă communiquer et Ă vivre selon certains faut bien comprendre cependant que les mĂšmes ont la vie dure. Bien que des gĂ©nocides aient eu lieu avant le XXĂšme siĂšcle, c'est depuis ce dernier que l'Homme ne peut plus se cacher Ă lui-mĂȘme que, parfois, il peut ĂȘtre amenĂ© Ă restreindre le statut d'ĂȘtre humain Ă certains individus, en excluant ainsi d'autres dont les comportements sont considĂ©rĂ©s comme Ă©trangers voire menaçants. On sait ce que l'Homme a fait, tout au long de son Histoire, de ceux qui reprĂ©sentent une menace Ă la stabilitĂ© de ses sociĂ©tĂ©s si fragiles . Or, ces restrictions ne sont pas faites par caprice elles le sont toujours au terme d'un processus de rĂ©flexion et de justification souvent trĂšs poussĂ© et d'une logique se voulant n'est donc pas la seule culture qui permet Ă l'Homme de devenir "mieux" humain, mais plutĂŽt un rĂ©examen permanent des mĂšmes qui en constituent les fondations, Ă la lumiĂšre Ă©ventuelle de donnĂ©es biologiques absentes du prĂ©cĂ©dent examen, et dans le but d'une extension du statut d'humanitĂ© mais jamais d'une restriction. A ce titre, il me semble trĂšs probable qu'Ă terme certains Primates, que l'on considĂšre de nos jours comme des Animaux, seront inclus dans l'HumanitĂ©. Celle-ci ne sera dĂšs lors plus un groupe qui ne serait qu'un premier pas vers une nouvelle extension, dans l'hypothĂšse de la dĂ©couverte d'une forme d'intelligence radicalement diffĂ©rente, qu'elle soit artificielle ou bien extraterrestre. dagdaTanneur de Tyr Nombre de messages 104Age 32Localisation gaule, durocortorumDate d'inscription 07/07/2006Sujet Re La culture travaille-t-elle Ă rendre l'homme plus humain? Lun 9 Oct 2006 - 1447 putain j'ai un peu de mal Ă suivre, mais bon, je m' selon toi Anudar, se qui rend l'homme "humain" serai le fait qu'il se considĂšre comme appartenir Ă un groupe plus grand que les animaux ne se le considĂšre ? c'est pas trĂ©s français ma phrase mais tant pis j'ai pour ma part une idĂ©e approchant la tienne je pense que les hommes sont "humain" donc "propre Ă l'homme" en effet non pas parce qu'ils ont fabriquĂ© nombres d'outils et notament d'armes pour survivre ou se dĂ©fendre __ car cela ne prouve que l'instint de survit propre Ă toute les especes on a vu plusieurs espesces fabriquer des outils avec leur moyens __ mais parce que l'homme Ă un instint d'entre-aide. L'homme dans les pires difficultĂ©s, va voir son prochain pour demander de l'aide. Donc en effet, plus l'homme considĂšre comme son prochain un grand nombre de personne, plus il est "humain". De plus, l'homme est plus "humain" aussi lorsqu'il aide son prochain, et notament tu parlait de Dune Citation dans Dune ... Pris dans un piĂšge, l'animal se ronge une patte pour Ă©chapper au prĂ©dateur alors que l'ĂȘtre humain attend l'arrivĂ©e de ce prĂ©dateur pour avoir l'opportunitĂ© de l'Ă©liminer et ainsi de supprimer une menace qui pĂšse sur toute l'espĂšce. l'homme Ă la guerre se bat et continue Ă se battre pour protĂ©ger ceux qui sont derriĂšre, les civils trops faibles pour ce dĂ©fendre. Ce n'est en aucun cas parce qu'ils Ă©coutent leurs supĂ©rieurs que les soldats seront plus humains les supĂ©rieurs peut-ĂȘtre, Ă moins que se ne soit pour leur propre survit C'est pourquoi, d'aprĂ©s se raisonnement, je trouve les hommes moins "humains" quand ils vivent dans des villes d'anonymes, oĂč certaines personnes agĂ©s n'osent pas aller voir leurs voisins en cas de gros problemes GermanicusFidĂšle de Magna Mater Nombre de messages 204Age 34Localisation Dans un Castrum en GermanieDate d'inscription 15/06/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle Ă rendre l'homme plus humain? Jeu 17 Jan 2008 - 143 Je viens de trouver ce vieux sujet interessant et j'ai dĂ©cider de le faire revivre un peu tant le sujet me semble mon point de vue deux voies sont possible pour un homme cultivĂ© je ne prĂ©tend pas encore en etre un, mais j'espĂšre le devenir un jour, du moins aux yeux de ma familleSoit on voit la Culture comme la somme des connaissances humaines, des informations que l'on pioche par ci par lĂ , et dans ce cas, la culture c'est aussi connaitre les erreurs des ancetres. La culture est pour moi la somme de toute connaissance. Engrenger ses connaissances et augmenter sa culture, c'est necessairement apprendre des erreurs des ancetres et donc Ă©viter les atrocitĂ©s commises. La culture rend plus humain car elle enseigne, on apprend Ă mieux vivre, on apprend Ă comprendre. Le Racisme ou l'ethnocentrisme ne sont que les fruits d'une inculture grandissante. L'Homme cultivĂ© est curieux, et surtout envers la diffĂ©rence, sans jamais commetre l'erreur de la juger. Dans ce cas la culture rend meilleur et plus y a un autre cas, tout aussi valable Ă mon avis. Si la Culture peut rendre plus humain, elle peut aussi rĂ©hausser l'Humain lui mĂȘme. L'Homme cultivĂ© est gĂ©nĂ©ralement vu comme le "savant", or de tout temps, celui qui sait a toujours Ă©tĂ© supĂ©rieur Ă celui qui ne sait pas. La culture peut donc dĂ©velopper une sorte d'orgueil chez celui que la plus si la culture permet Ă l'homme de connaitre les erreurs ancestrales, l'Homme peut soit en apprendre et tout faire pour changer l'HumanitĂ©, soit bien au contraire il est rĂ©aliste et se dĂ©courage d'amĂ©liorer cette humanitĂ© en laquelle il perd toute l'Homme cultivĂ© peut se dĂ©solidariser des humains, il peut s'auto exclure pour la simple et bonne raison qu'il en sait plus que les autres. Il en devient parfois austĂšre, froid, seulement animĂ© par sa soif de savoir, son envie d' que je viens d'Ă©crire est relativement applicable dans mon cas. Bien que je ne me vois pas encore comme un homme de culture, ces deux visions s'affrontent dans mon esprit. Je reste partagĂ© entre l'Humaniste qui veux Ă©clairer le monde, et le pragmatique froid Ă la limite de l'Humain _________________" L'Histoire est un mensonge que personne ne conteste "NapolĂ©on 1er nidorPirate de Cnide Nombre de messages 324Age 31Date d'inscription 24/02/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle Ă rendre l'homme plus humain? Jeu 17 Jan 2008 - 2047 TrĂ©s bonne idĂ©e. Joli texte aussi Pour moi c'est clair que ce qui diffĂ©rencie l'humain de l'animal, mis Ă part ses contacts sociaux trĂšs developpĂ©s, c'est l'art et la un athĂ© est un humain, mais on se comprend. Donc, histoire de pas dire "d'accord avec toi, je pense pareil", autant que l'on parte un peu sur le trip "les gens qui n'ont pas d'identitĂ© culturelle sont t'ils encore vraiments humains ? GermanicusFidĂšle de Magna Mater Nombre de messages 204Age 34Localisation Dans un Castrum en GermanieDate d'inscription 15/06/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle Ă rendre l'homme plus humain? Jeu 17 Jan 2008 - 2358 Sujet interessant en suis trĂšs Ă cheval sur l'identitĂ© culturelle. Pour moi, renier son identitĂ© c'est se renier tout court. Certains voient dans l'identitĂ© culturelle comme un carcan qui nous bride. C'est faux selon moi. Je suis trĂšs fier de mes origines Franques et j'assume Ă fond ma culture Française, cela ne m'empeche pas d'Ă©prouver une profonde curiositĂ© pour les autres qu'un homme sans culture ? Un homme qui rejette son propre hĂ©ritage n'est pas un homme. Il peut croire qu'il se libĂšre, mais je pense au contraire qu'il se renferme dans son propre refus. Il se nie lui mĂȘme, ce qui ne sera jamais un bon dĂ©part. _________________" L'Histoire est un mensonge que personne ne conteste "NapolĂ©on 1er nidorPirate de Cnide Nombre de messages 324Age 31Date d'inscription 24/02/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle Ă rendre l'homme plus humain? Ven 18 Jan 2008 - 2147 Rhùùa ce que j'envie votre beau parlĂ© Oui, d'ailleurs, quand on voit ces "gens sĂ©rieux" qui vont au boulot Ă Paris tout les jours en prenant le mĂ©tro comme des pingouins en ces boulots Ă la con nous dĂ©shumanisent je trouve, pas vous ? GermanicusFidĂšle de Magna Mater Nombre de messages 204Age 34Localisation Dans un Castrum en GermanieDate d'inscription 15/06/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle Ă rendre l'homme plus humain? Sam 19 Jan 2008 - 1545 Alors lĂ je t'arrete tout de suite mon ami Tu peux me tutoyer ! Je vouvoie uniquement quand je ne connais pas la personne et si elle est beaucoup plus agĂ©e que moi. Dans le cas prĂ©sent, on se connait un peu, et puis on est les deux seuls survivants de ce forum, alors je pense qu'on peut arreter les formules d'usages En ce qui concerne le travail, je ne sais pas trop..... Tout dĂ©pend du travail en question en fait. Si on est un simple maillon de la chaine ou si on fait partie des instances simple maillon de la chaine n'a pas toujours une vraie personnalitĂ© ou plutot une vraie identitĂ©. Il se contente dans la plupart des cas, pas tous d'etre monsieur je suis bien plus ambitieux, et je ne conçois pas ma vie sans un travail fondamentalement utile. Je ne sais pas encore exactement ou je vais me diriger, mais que se soit dans la culture ou j'aurais Ă coeur de cultiver et de passionner les gens la culture est un fondamentale pour moi, ne pas vouloir connaitre, ne pas avoir de curiositĂ© culturelle, c'est ne pas etre grand chose selon moi. Et si c'est dans l'autre domaine que j'affectionne, La politique, j'aurais Ă coeur de devenir quelqu'un d'influent, de respectĂ©, mais aussi quelqu'un d' tu te donnes un vrai objectif pour ta vie future, alors ton travail prendra un tout autre sens. L'important est de ne pas se fondre dans la masse et de te dĂ©marquer le plus possible tout en restant toi je suis d'humeur philosophique cet apres midi. J'aime parler de tout cas, j'espĂšre que nous allons redynamiser le forum Ă nous deux, je vais essayer de crĂ©er des sujets et faire de la pub, essaye d'en faire de ne sommes plus que trois Ă venir, si ça continue, je demande Ă etre nommĂ© admin _________________" L'Histoire est un mensonge que personne ne conteste "NapolĂ©on 1er nidorPirate de Cnide Nombre de messages 324Age 31Date d'inscription 24/02/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle Ă rendre l'homme plus humain? Sam 19 Jan 2008 - 2247 Je n'ai pas grand chose Ă rajouter Ă tes propos, ils reflĂštent bien ma pensĂ©e. Je dois avouer que je mĂ©prise un peu ces maillons des entreprises, tous habillĂ©s de la mĂȘme façon, sans avoir d'uatre but dans la vie que d'obtenir une augmentation Point de vue clturel, on peut parler de culture occidentale, mais j'ose espĂšrer que non, aprĂ©s ce que les peuples antiques nous ont culture perse et grecque a, Ă mon avis, fortement contribuĂ© Ă civiliser les humains et Ă les rendres moins on commence Ă oublier ces acquis. depuis le Moyen-Ăge, la culture passe de plus en plus au second plan, et du coup, j'ai l'impresion que notre degrĂ© de civilisation regrĂšsse. Enfin, ce n'est sans doute qu'une on va le relancer le forum, mais, mĂȘme si on n'y parvient pas, il constitue dĂ©jĂ une mine d'infos impressionante. GermanicusFidĂšle de Magna Mater Nombre de messages 204Age 34Localisation Dans un Castrum en GermanieDate d'inscription 15/06/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle Ă rendre l'homme plus humain? Dim 20 Jan 2008 - 111 Je ne pense pas qu'on doivent parler de regression civilisationnelle. Je suis du genre pragmatique, voire fataliste. C'est pourquoi je pense que c'est ainsi que va notre civilisation, et nous n'y changerons rien. Cela fait partie de ce que j'aime appeller le Destin Ce n'est pas une regression, c'est plus un chemin parmis tant d'autres. Et puis, rien n'a vraiment changĂ©. Le pays reste dirigĂ© par une minoritĂ© cultivĂ© et gĂ©nĂ©ralement fermĂ©, alors que le peuple, inculte et influençable Ă souhait, ne demande qu'Ă continuer sa petite vie tranquille, sans augmentation d'impots, et sans Maxime "Panem et Circanses" n'a jamais Ă©tĂ© autant d' dirigeante connait plutot bien nos origines, et c'est d'ailleurs le premier pas vers une distinction de la masse. Avoir une bonne culture antique arrache souvent aux amis, des "t'en connais des choses toi !".Je terminerai par cette citation de Churchill que j'aime beaucoupPlus vous saurez regarder loin dans le passĂ©, mieux vous verrez dans le futur_________________" L'Histoire est un mensonge que personne ne conteste "NapolĂ©on 1er nidorPirate de Cnide Nombre de messages 324Age 31Date d'inscription 24/02/2007Sujet Re La culture travaille-t-elle Ă rendre l'homme plus humain? Dim 20 Jan 2008 - 1614 Belle citation Pas grand chose Ă rajouter. odjobNomade de la steppeNombre de messages 1Date d'inscription 18/11/2009Sujet Re La culture travaille-t-elle Ă rendre l'homme plus humain? Mer 18 Nov 2009 - 032 Bonsoirs j'ai eu cette questions comme sujet de dissertation, voila le travail que j'ai fait en 1H sous la pression du temps La culture travaille-t-elle Ă nous rendre plus humains ? »La culture est un terme trĂšs vaste qui englobe les arts, les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de lâĂȘtre humain, les systĂšme de valeurs, les traditions et les croyances. la culture câest ce qui demeure dans lâhomme lorsquâil a tout oublier » dâun proverbe culture dâun groupe dâindividu est une culture collective qui comprend toute les valeurs de ce groupe, mais il y a aussi une culture individuelle comprise comme connaissance de la culture collective dont on la culture peut ĂȘtre un frein celon lâusage quâil en ai fait a lâĂ©panouissement de lâĂȘtre humain, elle peut aussi y participer et le bonifiĂ©. En effet, lâhomme contrairement aux autres espĂšces ne se contentent pas de suivre sa nature, il lâinventent et la transmet ensuite de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. Câest sa la culture mais est ce vraiment bĂ©nĂ©fique a lâhomme ?Jean jacque rousseau dis lâhomme est bon naturellement câest la sociĂ©tĂ© qui le rend mauvais » Ce qui veux dire que si lâhomme transmet ces connaissances et ce quâil pense juste, il transmet aussi ses dĂ©faults, ces mauvaises habitudes. Comme par exemple au Mali, en afrique ou 80% de la population pratique lâexcision et trouvent cela important, et bĂ©nĂ©fiquent pour leurs filles. Alors que dans dâautres pays ceci est considĂ©rĂ© comme une mutilation transmet Un homme seul, nâayant jamais conu dâautre homme et ayant toujours vĂ©cu seul est il moins un homme que un autre individu qui lui dispose dâun patrimoine, dâune culture familiale, dâune Ă©ducation ?Un homme sans culture est il toujours un homme ? un proverbe africain dis "Un homme sans culture ressemble Ă un zĂšbre sans rayures". Mais la culture permet aussi a lâhomme de sâĂ©panouir de se effet comme le dis le proverbe africain plus haut un homme sans culture nâexiste pas, car câest un besoin vitale » pour lâhomme, au second lui permet dâavoir une santĂ© mentale saine, de communiquer, de partager, de construire, tout ce qui est propre a la race humaine et qui permet la pĂ©rĂ©nitĂ© de lâespece. Comme par exemple Claude LĂ©vi-Strauss qui dis la prohibition de lâinceste marque le passage de la nature Ă la culture »La prohiition de lâinceste est une rĂšgle universelle qui câest transmise depuis quâelle est apparue de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. Câest la naissance de la FreĂŒd aimer son prochain » nâest pas naturel mais culturel ce qui la aussi a permis a lâhomme de faire un pas en avant en faisant reculant le singe qui est en nous puisque, aimer son prochain , se forcer a ĂȘtre aimable, serviable, constitue lâĂ©ducation et permettent a notre sociĂ©tĂ© de se solidariser, dâĂȘtre de nombreuse associations dâaide a travers le monde qui existent actuellement tel que EMMAUS, La croix rouge et dâ la culture câest avant tout choisir, câest donne le loisir a lâHomme de dĂ©cider de son chemin. Ainsi l'Homme cultivĂ© peut se dĂ©solidariser des humains, il peut s'auto exclure pour la simple et bonne raison qu'il en sait plus que les autres. Il en devient parfois austĂšre, froid, seulement animĂ© par sa soif de savoir, son envie d' il peux au contraire se sentir plus proche de ces semblables grĂące Ă la culture, lâĂ©ducation quâils lui aura Ă©tĂ© transmise. Contenu sponsorisĂ©Sujet Re La culture travaille-t-elle Ă rendre l'homme plus humain? La culture travaille-t-elle Ă rendre l'homme plus humain? Page 1 sur 1 Sujets similaires» en quoi la culture modifie t-elle les perceptions?» L'histoire est-elle une science?» Un nouvel humain?Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumLe Monde Antique Vie du Forum Philosophie et dĂ©batsSauter vers
Enfait, une conclusion plus juste serait : le travail ne rend pas heureux mais on peut faire en sorte que les salariĂ©s soient heureux au travail en leur confiant des responsabilitĂ©s, en amĂ©nageant le lieu de travail, en les associant Ă la performance de lâentreprise, en les laissant libres de leurs horaires ou de faire du tĂ©lĂ©travail, voire en leur proposant des cours de yoga au
Sept heures passĂ©es aujourdâhui sur des rĂ©unions ou interventions en mode Zoom ou Teams. Sept heures assis, face Ă cet Ă©cran, devant ce fond dâĂ©cran. On estime parfois que la technologie dĂ©shumanise. QuâĂ travers elle, le geste devient machinal. Que le sensible nous quitte. Câest ce que montre une partie de nos recherches en cours sur les tĂ©lĂ©travailleurs de la crise sanitaire actuelle. Un tĂ©lĂ©travailleur tĂ©moigne ainsi Certes, quand on est dans un open space, chacun est derriĂšre son ordinateur. Mais on est quand mĂȘme tous les uns Ă cĂŽtĂ© des autres et on se retrouve Ă la machine Ă cafĂ© lors de la pause. DĂ©sormais, on ne se voit plus quâĂ travers des Ă©crans et donc oui, bien sĂ»r, ça dĂ©shumanise Ă©normĂ©ment et rend le travail plus formel ». Nombre de nos Ă©changes avec des managers vont Ă©galement dans ce sens. On craint plus que jamais de perdre le contact », de virtualiser la relation », de dĂ©sincarner nos collaborations ». Sur ce chemin, câest alors tout notre rapport Ă lâautre et le sens mĂȘme du collectif qui sâĂ©vaporerait. PiĂ©gĂ© » dans un filtre de chat Mais au fil de nos observations et de nos entretiens, une proposition plus paradoxale se fait jour. Dans ces temps tĂ©lĂ©travaillĂ©s, le corps est plus prĂ©sent que jamais. On ne lâoublie plus dans le mouvement. Il nous parle, dans lâinconfort de lâimmobilitĂ©. On cherche la bonne position. On sâĂ©tire. Dans les Ă©changes de la rĂ©union, on devient plus que jamais cette forme dans un petit carrĂ© un visage. Des heures durant, on sâexpose. On existe par la plus humaine des parties de notre corps, cette face qui exprime tout notre ĂȘtre. Quâil est Ă©puisant de montrer en permanence ses Ă©motions, ses affects, par ce biais. Le mur de la visioconfĂ©rence devient la plus affichĂ©e, la plus incontournable des humanitĂ©s. Malheur Ă celui ou celle qui la masque, mĂȘme par accident, avec un filtre de chat qui recouvre le visage⊠Il pourrait bien devenir rapidement la risĂ©e de toute la toile, Ă lâimage de cet avocat piĂ©gĂ© » dans un tel filtre, en fĂ©vrier dernier. La vidĂ©o de lâincident a ainsi Ă©tĂ© vue plus de 10 000 000 de fois sur YouTube en cumulĂ©. âJe ne suis pas un chatâ un avocat reste coincĂ© sur le filtre chat de Zoom pendant une affaire judiciaire » The Guardian, 2021. On se sait regardĂ© de façon croisĂ©e par un autre visage dont on ne sait pas oĂč plongent les yeux. On sent ces prĂ©sences autour de nous, Ă la fois visibles et invisibles. Parfois, une question Ă©crite ou parlĂ©e montre que lâattention dont on doutait est lĂ . On nous envoie un message public ou privĂ©. Ă dâautres moments, une main sous le visage se lĂšve. Le fond dâĂ©cran de plus en plus souvent factice ne rend que plus criante la seule et Ă©touffante prĂ©sence humaine. La tentation est alors grande de faire ce que beaucoup font on coupe la camĂ©ra. On se met en retrait pour redevenir tout un corps, pour ĂȘtre vraiment dans son Ă©motion, dans ses affects. Une des personnes interrogĂ©es une consultante nous a ainsi confiĂ© Les gens ont tendance Ă ne pas mettre leurs camĂ©ras pour Ă©viter dâĂȘtre vus. Et mĂȘme lorsquâon les voit, il devient difficile de lire tous les signaux faibles, qui nous donnent des informations sur leur comportement ou leur avis. Et ça demande beaucoup plus dâefforts pour les lire. Pour moi, câest directement liĂ© au sentiment de fatigue que beaucoup de personnes ressentent avec le tĂ©lĂ©travail ». Mais le grand mur noir en face de nous devient alors un miroir qui saisit notre activitĂ© en plan large voir sur ce sujet le propos du philosophe Gilles Deleuze en matiĂšre dâimage-affection et de visage. En reprenant le mouvement, on est plus que jamais dans un corps. Libre de ne pas ĂȘtre vu pour aller grignoter Ă la cuisine. Libre de lire ce dossier en retard. Libre de regarder cette vidĂ©o. On est alors fort de la possibilitĂ© de vaquer Ă autre chose sans ĂȘtre vu. Mais Ă tout moment, lâĆil peut sâouvrir Ă nouveau. On peut ĂȘtre surpris ou se surprendre en pleine fuite. On se rattrape ensuite comme on peut. RĂ©apprendre la latĂ©ralitĂ© Ă nouveau, la technologie ne nous dĂ©shumanise pas. Au contraire, elle nous bloque dans une bulle dâaffects dont on ne sort pas vraiment. On aimerait vagabonder, dĂ©river hors de nous-mĂȘme, suivre ce grand fil dâattachements qui nous rend moins personnel. Mais on ne peut pas. On est piĂ©gĂ© dans lâinstant. Dans un trop plein dâhumanitĂ©. Tellement plein quâil nous rend finalement inhumain. Garder une juste sensibilitĂ©, câest peut-ĂȘtre pouvoir ĂȘtre simplement dans le flux des Ă©vĂ©nements qui nous environnement et nous constituent. Sans moment pour bouquiner ou vraiment parler avec les autres, notre sensibilitĂ© se met en retrait. Un autre de nos interviewĂ©s suggĂšre ainsi Le simple fait de travailler en prĂ©sence dâautres personnes et dâĂ©changer en temps rĂ©el sur les sujets, câest une sorte de brainstorming en continu. Les idĂ©es peuvent Ă©merger sur le moment mĂȘme. Une rĂ©flexion dâune personne peut nous faire penser Ă quelque chose et inversement. Ă distance, on perd vraiment cet aspect. Certes, on se retrouve virtuellement pour mutualiser, mais je pense quâil y a une importante dĂ©perdition parce quâil nây a plus la spontanĂ©itĂ© de lâĂ©change ». Et si le management ouvrait aussi Ă cette dĂ©rive ? Si le manager sâabandonnait, plus que jamais, Ă lâĂ©coute du collaborateur, du client, du fournisseur ? Sâil acceptait parfois de revenir vers des textes et des narrations que les collaborateurs partagent et mĂȘme parfois, coĂ©crivent ? Il devrait alors rĂ©apprendre la latĂ©ralitĂ©. Celle du voyage, de la marche, de la contemplation ensemble Ă cĂŽtĂ© de ». Câest une des conclusions de nos recherches en cours sur les tĂ©lĂ©travailleurs et le management dĂ©centrĂ© qui prend forme, de plus en plus, dans les marges de lâorganisation traditionnelle. Pour rĂ©apprendre cette latĂ©ralitĂ© dans un monde de plus en plus digitalisĂ©, il sâagit donc de penser le travail Ă cĂŽtĂ© les uns des autres », et de sentir le collectif qui se forme Ă travers nos activitĂ©s. On peut aussi mettre de cĂŽtĂ© les outils de visioconfĂ©rences, le temps de retrouver ses collĂšgues ou ses clients pour une rĂ©union en prĂ©sentiel. La latĂ©ralitĂ© devient alors un enjeu spatial ĂȘtre Ă cĂŽtĂ© de autant que temporel on enchaĂźne des instants qui sĂ©dimentent en nous. Lors dâune rĂ©union en ligne que nous avons observĂ©e, nous Ă©tions ainsi surpris dâentendre un manager dire Ă un collaborateur ça nâa pas lâair dâaller ? ». Cela nâĂ©tait pas les 3 secondes de rĂ©union qui avaient menĂ© Ă cette conclusion. CâĂ©tait bien sĂ»r lâaccumulation de centaines dâheures de collaborations passĂ©es de prĂšs avec cette personne. Le tĂ©lĂ©travailleur doit pouvoir encore sentir ces visages, ces voix, ces gestes, ces intonations quâil ne sent plus tout Ă fait. Les ayant cĂŽtoyĂ©s en prĂ©sentiel, ils habitent le prĂ©sent de lâĂ©change digital et lui donnent toute sa profondeur. Cet article, qui sâappuie sur lâintervention de François-Xavier de Vaujany lors de la confĂ©rence Seuls ensemble, et aprĂšs ? » des Mardis des Bernardins, le 16 mars 2021, qui reprend les conclusions de deux recherches en cours lâune menĂ©e Ă partir de la thĂšse de doctorat de LĂ©o Bancou financement contrat doctoral Paris-Dauphine sur les modes de co-prĂ©sences des tĂ©lĂ©travailleurs ; et une autre conjointe Ă François-Xavier de Vaujany et LĂ©o Bancou sur les modes dâexpression cinĂ©matographique des tĂ©lĂ©travailleurs Ă lâĂšre digitale.
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le travail nous rend il plus humain