Filde discussion: Peut-on changer notre Destin? (Lu 3182 fois) 0 Membres et 1 InvitĂ© sur ce fil de discussion. Djib # 69007. Membre rĂ©gulier Hors ligne Sexe: Ăge: 31 Localisation: lyon Messages: 75. Peut-on changer notre Destin? « le: Octobre 08, 2008, 11:53:45
Question Le mariage est il une part attribuĂ© au serviteur ou un choix qu'il fait ? RĂ©ponse Quelle diffĂ©rence y a-t-il entre cette question et celle ou l'on demanderait si ĂȘtre riche ou pauvre ou encore beau ou moche est un choix que l'homme fait ou une part qui lui est attribuĂ©. Bien sĂ»r que cela est predestinĂ© et sa situation est pour lui une rĂ©alitĂ© de laquelle il ne peut se dĂ©faire. Par contre, l'homme est tenu de mettre en oeuvre les moyens qui lui permettront d'atteindre son objectif et ne pas s'interroger sur l'issue des Ă©vĂ©nements. Et ce contrairement Ă ce qui Ă attrait Ă son choix par exemple untel demande une femme en mariage en s'assurant qu'elle est bien pieuse et une fois mariĂ© il s'aperçoit avec le temps qu'elle ne l'est pas. Bien sĂ»r que c'est lĂ quelque chose qui Ă©tait predestinĂ© comme toutes les choses le sont ainsi que l'a dit le prophĂšte salla allahou alayhi wa salam. Tout est predestinĂ© mĂȘme si l'incapacitĂ© et la paresse. Mais cela ne signifie pas que l'homme n'est pas tenu de s'efforcer de faire les bons choix, dans la mesure de ses possibilitĂ©s et de ses capacitĂ©s. C'est lĂ tout Ă fait autre chose, l'homme Ă l'obligation de mettre en oeuvre tous les moyens en sa possession pour rĂ©aliser ce qui lui sera profitable. L'issue des Ă©venements revient Ă Allah. La rĂ©ponse... Ă©videmment que le mariage est une part attribuĂ©e Ă chacun mais ce qui nous importe ici c'est de comprendre comme le dit le groupe de frĂšre qui est avec nous que l'homme ne doit pas simplement s'en remettre Ă Allah. Mais il doit mettre en oeuvre tous les moyens lui permettant d'atteindre son objectif et ensuite s'en remettre Ă Allah le Seigneur des seigneurs source Silsila huda wa nour tirĂ© du livre le guide du mariage page 47/48 Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - ۧÙŰŽÙŰź Ù
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Voici le fichier audio de la vidĂ©o. Vous pouvez lâenregistrer en cliquant sur les trois points Ă droite puis sur TĂ©lĂ©charger » Notez que le prĂ©sent article apporte des informations supplĂ©mentaires par rapport aux versions vidĂ©o et audio. Nous espĂ©rons quâelles vous seront utiles. Je voulais vous parler dâun sujet qui est parfois tabou dans la communautĂ© musulmane, il sâagit de la dĂ©pression. DâaprĂšs les statistiques, une personne sur cinq en France a souffert ou souffrira dâune dĂ©pression au cours de sa vie. La communautĂ© musulmane nâest pas Ă lâabri ; certains souffrant de la dĂ©pression ne savent pas vers qui se tourner. Ils se sentent mal Ă lâidĂ©e dâen parler Ă leur famille ou Ă leurs amis. La plupart des gens ne savent pas du tout quelle attitude adopter par rapport Ă ce problĂšme. HĂ©las, ce manque dâinformations et dâassistance peut parfois conduire Ă des actes extrĂȘmes. La dĂ©pression peut toucher des gens qui ne trouvent pas de joie dans cette vie, et pas de but non plus. Certains ressentent un profond mal-ĂȘtre et commettent des actes graves par la suite, envers eux et envers les autres. Pire encore, leurs proches nâont parfois aucune idĂ©e de leur mal-ĂȘtre. ObjectifsProblĂšmes dans lâapproche de la dĂ©pressionLa rĂ©alitĂ© de la dĂ©pressionNotre rĂŽle Ă jouer9 points Ă retenir1- Il est normal de ressentir des Ă©motions nĂ©gativesLa dĂ©tresse de Mouhammad devant la mĂ©crĂ©ance des MecquoisLa peine de la mĂšre de MoussaLa tristesse de YaâqoubLa dĂ©tresse de Maryam Marie, mĂšre de ÄȘssa JĂ©susNâoubliez quâAllah est le Doux Al-Halim et lâAffectueux Al-WadoĂ»d. Il est compatissant envers les attristĂ©s. 2- Ayez en tĂȘte quâAllah nous voit et nous soutientLe prophĂšte rassure son compagnon anxieuxAllah contrĂŽle la situation3- Rappelez-vous que le monde dâici-bas nâest pas le ParadisLes autres aussi vivent des Ă©preuves4- Souvenez-vous quâAllah est bon et misĂ©ricordieux5- ReconnaĂźtre que notre vie est prĂ©destinĂ©e6- Soyez content de ce que vous avez7- Comprendre que lâanxiĂ©tĂ©, le stress, la dĂ©tresse et la dĂ©pression sont parfois des armes utilisĂ©es par Sheytan8- RĂ©fugiez-vous dans les actes dâadoration priĂšre, invocations, rappel9- Rappelez-vous que la victoire future est rĂ©servĂ©e aux croyants Ă retenir les symptĂŽmes de la dĂ©pressionDes pistes pour sâen sortir â Demandez de lâaide Ă Allah.â Demandez de lâaide autour de vous.â RĂ©flĂ©chissez Ă lâidĂ©e dâaller voir des professionnels du milieu de la psychologie et de la psychiatrie.â Analysez votre mode de vie.â Pensez Ă certaines pistes parfois la supplĂ©mentation en OmĂ©ga 3Le safranLa rhodiolaMangez des aliments riches en tryptophane, un acide aminĂ© essentielSi vous vous sentez lĂ©thargique, si vous nâavez envie de rien faireâŠâ Commencez Ă faire quelque chose, mĂȘme si vous ne voulez rien faire.â DĂ©veloppez de minuscules habitudes quotidiennes positives.â Reconnaissez vos schĂ©mas de pensĂ©e nĂ©gatifs et vos distorsions cognitives.â Allez vers lâavant, vers la lumiĂšre » et faites les changements qui sâ Objectifs LâidĂ©e nâest pas de diagnostiquer ni de traiter la dĂ©pression, mais plutĂŽt dâĂȘtre davantage conscient du problĂšme. Nous devons donc attirer notre attention sur ce point, et essayer de comprendre au moins les origines et les manifestations de la dĂ©pression, pour tenter de trouver des solutions. Nous allons aussi Ă©tudier ce que dit le Coran Ă propos de lâanxiĂ©tĂ©, le stress et la dĂ©pression. ProblĂšmes dans lâapproche de la dĂ©pression Certains au sein de la communautĂ© musulmane ont une approche assez simpliste du phĂ©nomĂšne. Ils sont focalisĂ©s uniquement sur lâaspect spirituel. Ils pensent que si on a la foi, alors on ne sera jamais dĂ©primĂ©. Dâautres disent que si on croit en Allah, ce nâest pas possible dâaller voir un psychologue ou un psychiatre, voire mĂȘme, on nâa pas le droit dâaller en voir un. Malheureusement, ils interprĂštent mal certains versets du Coran, comme par exemple, lorsque Allah dit, dans la sourate 13, verset 28 ŰŁÙÙÙۧ ŰšÙ۰ÙÙÙŰ±Ù Ű§ÙÙÙÙÙÙ ŰȘÙŰ·ÙÙ
ÙŰŠÙÙÙÙ Ű§ÙÙÙÙÙÙÙŰšÙ Certes, câest par lâĂ©vocation dâAllah que les cĆurs se tranquillisent. » Certains pensent donc que si on ne trouve pas de tranquillitĂ©, cela veut dire quâon ne fait pas assez de rappel dâAllah, ou quâon a une foi faible. HĂ©las, la pire chose Ă dire Ă une personne dĂ©pressive, câest que câest ELLE le problĂšme. Cela ne fera quâempirer la situation. En effet, le dĂ©pressif ou la dĂ©pressive se sentira encore plus coupable. Malheureusement certains shouyoukh ou des savants ne maĂźtrisent pas bien la question. Ils peuvent alors donner des rĂ©ponses lapidaires comme Tu dois revenir vers Allah ». Or ce genre de rĂ©ponses peut aggraver encore plus la dĂ©pression. En effet, le dĂ©pressif ou la dĂ©pressive peut se dire Tout est de ma faute ». Lâentourage des dĂ©pressifs peut alors parfois ĂȘtre nĂ©faste, en enfonçant le ou la dĂ©primĂ©e plus loin dans sa dĂ©tresse. La rĂ©alitĂ© de la dĂ©pression En rĂ©alitĂ©, la dĂ©pression est un problĂšme qui peut avoir des origines bien diverses. Câest difficile de la catĂ©goriser. Oui, il est vrai que pour certains, les symptĂŽmes de la dĂ©pression peuvent ĂȘtre soignĂ©s par le volet spirituel. Mais il est vrai aussi que des personnes atteintes de ces maladies ne pourront pas se contenter dâune rĂ©ponse spirituelle. Elles auront besoin dâaller voir un spĂ©cialiste, et de prendre un traitement. De mĂȘme, dâautres soucis peuvent ĂȘtre liĂ©s Ă cette dĂ©pression, notamment des problĂšmes psychologiques, qui sont au-delĂ du domaine religieux ou mĂ©dical. Certains troubles peuvent provenir de traumatismes ou dâabus subis durant lâenfance ou lâadolescence. Pour traiter ces problĂ©matiques profondes, il est bien souvent nĂ©cessaire de recourir Ă un spĂ©cialiste, comme un psychologue ou un psychiatre ! Et non un sheikh ou un imam uniquement, ni mĂȘme un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste qui prescrira gĂ©nĂ©ralement quelques mĂ©dicaments sans rĂ©el suivi psychologique sauf exception. Notre rĂŽle Ă jouer Cela Ă©tant dit, il ne faut pas oublier que nous avons chacun un rĂŽle Ă jouer. La place de la famille et des proches est trĂšs importante chacun peut rĂ©flĂ©chir Ă des personnes en difficultĂ© dans le cas oĂč, lui-mĂȘme, ne subit pas dâĂ©pisodes dĂ©pressifs. Nous devons dâabord savoir identifier les symptĂŽmes de la dĂ©pression. Peut-ĂȘtre quâils sont prĂ©sents chez des amis, ou bien en nous-mĂȘme. Il faut connaĂźtre quelques informations pour pouvoir ĂȘtre un soutien, si des proches souffrent de cette maladie. En tous les cas, la religion est quelque chose qui peut grandement aider Ă guĂ©rir des symptĂŽmes de la dĂ©pression. Dâailleurs, beaucoup dâĂ©tudes ont montrĂ© que de façon gĂ©nĂ©rale, les gens qui suivent une religion encaissent mieux les problĂšmes de vie. 9 points Ă retenir 1- Il est normal de ressentir des Ă©motions nĂ©gatives Le Coran nous indique clairement que se sentir inquiet, anxieux ou stressĂ©, câest humain. Il nây a rien de mal Ă cela. Le monde qui nous entoure sera inĂ©luctablement une source de problĂšmes, dâĂ©preuves, de difficultĂ©s. Bien que difficiles, ces Ă©tapes de la vie ont aussi pour but de nous fortifier Allah ne nous inflige pas ces douleurs par plaisir, il y a une sagesse derriĂšre ; elles ont ainsi un objectif dâĂ©dification. Sachant, de plus, que nous subissons des Ă©preuves Ă la hauteur de notre capacitĂ© mĂȘme si, en Ă©tat de dĂ©pression, il est difficile de lâadmettre lorsque les embĂ»ches sâaccumulent. La dĂ©tresse de Mouhammad devant la mĂ©crĂ©ance des Mecquois Ces souffrances ont Ă©tĂ© vĂ©cues par notre prophĂšte Mouhammad Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ Ù ŰłÙÙ
paix et bĂ©nĂ©diction sur lui, qui a subi des paroles offensantes de la part des polythĂ©istes, et il en souffrait. Allah reconnaĂźt cette contrariĂ©tĂ© sans la juger nĂ©gativement dans le cĆur du prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ Ù ŰłÙÙ
, lorsquâIl dit dans la sourate 15, verset 97 ÙÙÙÙÙÙŰŻÙ ÙÙŰčÙÙÙÙ
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Ùۧ ÙÙÙÙÙÙÙÙÙÙ Vraiment, nous savons que ta poitrine se serre Ă cause de ce quâils disent. » On peut aussi mentionner un autre verset, qui est trĂšs fort ÙÙŰčÙÙÙÙÙÙ ŰšÙۧ۟ÙŰčÙ ÙÙÙÙÙŰłÙÙÙ ŰŁÙÙÙÙۧ ÙÙÙÙÙÙÙÙۧ Ù
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ÙÙÙÙÙÙ Il se peut que tu te consumes de chagrin parce quâils ne sont pas croyants ! » Sourate 26, verset 3 Et on retrouve une variation de ce verset dans la sourate 18, Al Kahf. Ici, Allah le TrĂšs Haut parle Ă Son messager Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ Ù ŰłÙÙ
, et Ă©voque quâil est possible que lâextrĂȘme tristesse puisse causer la mort de Son propre envoyĂ©. Cela semble excessif, mais cela ressort pourtant du terme bĂąkhaŰča » [ŰšÙۧ۟ÙŰčÙ]. Et ce terme signifie clairement mourir Ă cause du chagrin. Ceci paraĂźt renvoyer Ă la dĂ©pression, laquelle peut conduire Ă une souffrance telle quâelle aboutisse Ă la mort. Et Allah a donc rĂ©vĂ©lĂ©, assez tĂŽt au cours de la pĂ©riode mecquoise, ces versets. Ils illustrent la compassion de notre Seigneur envers les difficultĂ©s rencontrĂ©es par notre prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ Ù ŰłÙÙ
. CâĂ©tait une consolation, une façon de lui dire quâil ne devait pas sâaccabler. En effet, comme le dit lâexĂ©gĂšse dâIbn Kathir, le prophĂšte ne devrait pas ressentir autant de tristesse pour les hommes qui se dĂ©tournent de la foi. Le rĂŽle du prophĂšte est de les avertir. Ensuite, il nâest plus responsable. Celui qui veut ĂȘtre guidĂ© le fait par lui-mĂȘme, et celui qui se perd est responsable de son fait. Pourquoi le prophĂšte Ă©tait triste ? Parce que les gens refusaient son message et allaient Ă leur perte. Il nâĂ©tait pas triste Ă cause de choses matĂ©rielles. Ainsi, on voit quâil nây a rien de mal Ă se sentir triste ou anxieux. Câest un caractĂšre humain. Il ne faut pas culpabiliser. On doit sâaccepter et accepter nos faiblesses. Il faut aussi garder en tĂȘte quâAllah est tĂ©moin de nos difficultĂ©s et notre chagrin, et Il en est compatissant. Nous avons dâautres exemples de difficultĂ©s rencontrĂ©es par des personnes trĂšs pieuses, comme nous allons le voir. La peine de la mĂšre de Moussa On peut observer, Ă plusieurs reprises dans le Coran, la douleur de la mĂšre de Moussa. Cette derniĂšre dut laisser son fils dans un berceau, sur les rives du Nil. Puis, lâenfant fut retrouvĂ©, et on lui donna Ă tĂ©ter sa propre mĂšre. Cet Ă©pisode est mentionnĂ© dans la sourate 28 le rĂ©cit, verset 13 ⊠ÙÙ۱ÙŰŻÙŰŻÙÙÙÙ°ÙÙ Ű„ÙÙÙÙÙ°Ù ŰŁÙÙ
ÙÙÙÙÛŠ ÙÙÙÙ ŰȘÙÙÙ۱ÙÙ ŰčÙÙÙÙÙÙÙۧ ÙÙÙÙۧ ŰȘÙŰÙŰČÙÙÙ Ainsi Nous le rendĂźmes Ă sa mĂšre, afin que son Ćil se rĂ©jouisse, quâelle ne sâaffligeĂąt pas ⊠» On comprend bien quâil nây a rien dâanormal Ă ĂȘtre inquiet, anxieux, triste ! ⊠Nous voyons aussi quâAllah trouve des moyens pour calmer nos tristesses, mĂȘme si cela ne nous paraĂźt pas Ă©vident. De plus, nous avons logiquement conscience de nos problĂšmes, mais nous ne pensons pas aux dĂ©sagrĂ©ments quâAllah a Ă©loignĂ©s de nous sans mĂȘme que nous nous en rendions compte. La tristesse de Yaâqoub Allah ne nous fait aucun reproche de nous sentir triste, ainsi Il nâa pas Ă©mis de dĂ©sapprobation lorsque son prophĂšte Yaâqoub Jacob est devenu aveugle Ă force de pleurer. En effet, il a beaucoup souffert de la disparition de son fils YoĆ«ssouf, comme on le lit dans la 12Ăšme sourate. Ce sont au contraire ses fils qui se sont emportĂ©s et lui ont dit Par Allah ! Tu ne cesseras pas dâĂ©voquer YoĆ«ssouf Joseph, jusquâĂ ce que tu tâĂ©puises ou que tu sois parmi les morts. » sourate 12, verset 85 Or Allah nâa jamais critiquĂ© Yaâqoub pour sa tristesse mais a Ă©tĂ© doux avec lui, pour finalement le guĂ©rir et lui faire retrouver son fils. La dĂ©tresse de Maryam Marie, mĂšre de ÄȘssa JĂ©sus On peut aussi citer lâexemple de Maryam que la paix soit sur elle, qui Ă©tait seule et a dĂ» quitter sa communautĂ©, enceinte de son garçon. Personne nâĂ©tait lĂ pour lâaider. Elle ne savait mĂȘme pas comment accoucher de lâenfant et souffrait des douleurs de lâenfantement. LĂ encore, Maryam fut rassurĂ©e par une voix, et dâaprĂšs Ibn Abbas il sâagit de celle de lâange Gabriel. Cette voix disait ŰŁÙÙÙÙۧ ŰȘÙŰÙŰČÙÙÙÙ Ce qui signifie Ne tâafflige pas ! » ou Ne tâattriste pas ! » sourate 19, verset 24 La voix nâa pas dit Ă Maryam, tu es la meilleure femme parmi les ĂȘtres humains, tu es une femme pieuse, pourquoi tâinquiĂštes-tu ? ». Pas du tout ! Ici, la voix a rassurĂ© Maryam. CâĂ©tait une façon de dire Ne tâinquiĂšte pas, nous prendrons soin de toi. » Et ensuite, on lit quâAllah lui a facilitĂ© cette Ă©preuve, en lui accordant des bienfaits une source Ă ses pieds oĂč elle pouvait puiser, ainsi que des dattes quâelle pouvait manger. Nâoubliez quâAllah est le Doux Al-Halim et lâAffectueux Al-WadoĂ»d. Il est compatissant envers les attristĂ©s. En dĂ©finitive, Allah console ceux qui ressentent de la peine. De plus, il ne leur transmet pas un sentiment de culpabilitĂ© câest normal de ressentir des Ă©motions nĂ©gatives. On conclut de tout cela que se sentir mal, se sentir anxieux, stressĂ©, triste, inquiet, câest normal. Cela fait partie de la vie, qui a son lot dâĂ©preuves. Avoir des sentiments nĂ©gatifs de temps Ă autre nâest donc pas un problĂšme spirituel. Le musulman ne doit donc pas culpabiliser dâavoir des moments de faiblesse, de dĂ©prime, de fragilitĂ©. Nous sommes des ĂȘtres humains en cheminement. Lâessentiel est quâon doit garder ces Ă©motions nĂ©gatives dans de certaines limites. Elles ne doivent pas dĂ©passer un cadre donnĂ© ni nous faire commettre des actes rĂ©prĂ©hensibles. 2- Ayez en tĂȘte quâAllah nous voit et nous soutient La premiĂšre chose Ă bien assimiler, câest quâAllah nous voit, et quâAllah est avec nous. Quand nous avons une Ă©preuve, nous devons nous dire Allah est de mon cĂŽtĂ©. Il est mon soutien. Et Allah sait ce qui se passe. » Nous avons une illustration dâun de ces moments difficiles dans le Coran. Le prophĂšte rassure son compagnon anxieux Cet Ă©pisode sâest produit lorsque le prophĂšte Mouhammad Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ Ù ŰłÙÙ
et son proche compagnon Abou Bakr se sont enfuis de la Mecque. Des soldats armĂ©s sont partis les chercher pour les capturer. Alors quâils sâapprochaient dâeux dans la nuit, les deux hommes se sont cachĂ©s dans une petite caverne. Ils Ă©taient sur le point dâĂȘtre dĂ©couvert, et Abou Bakr Ă©tait trĂšs tendu et anxieux. Alors, comme on le lit dans la sourate 9, verset 40, le prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ Ù ŰłÙÙ
lâa rassurĂ© en disant ÙÙۧ ŰȘÙŰÙŰČÙÙÙ Ű„ÙÙÙÙ Ù±ÙÙÙÙÙÙ Ù
ÙŰčÙÙÙۧ Ne tâafflige pas ! Car vraiment, Allah est avec nous ! » Câest lâillustration parfaite de la rĂ©action que nous devons avoir, face Ă la difficultĂ© ! Allah contrĂŽle la situation Allah nous voit, Il sait ce que nous vivons, et il contrĂŽle tout. Cela aide le croyant, de savoir que la situation est sous contrĂŽle. On peut lire encore, sourate 52 verset 48 ÙÙÙ±Ű”ÙŰšÙŰ±Ù ÙÙŰÙÙÙÙ
Ù Ű±ÙŰšÙÙÙÙ ÙÙŰ„ÙÙÙÙÙÙ ŰšÙŰŁÙŰčÙÙÙÙÙÙÙۧ Et supporte patiemment la dĂ©cision de ton Seigneur. Car en vĂ©ritĂ©, tu es sous Nos yeux. » Savoir quâAllah est conscient de nos difficultĂ©s et nous soutient dans lâInvisible est important cela nous console et nous aide Ă patienter. Abordons maintenant le troisiĂšme point. 3- Rappelez-vous que le monde dâici-bas nâest pas le Paradis Il faut bien comprendre que la peine et la douleur sont inĂ©vitables sur terre. Notre monde nâest pas le Paradis ! Câest un lieu dâĂ©preuve qui est un prĂ©alable au Paradis. Personne dans ce monde ne peut vivre sans souffrance. Ainsi, quand lâenfant naĂźt, il se met Ă pleurer. Et justement, câest un symbole de notre monde. Il faut vraiment rĂ©aliser que toute personne dans le monde a ses propres problĂšmes, ses soucis, ses difficultĂ©s, ses inquiĂ©tudes. Aucun individu nâest Ă©pargnĂ© ! Les autres aussi vivent des Ă©preuves Si vous pensez quâune personne vit sans aucun souci, vous vous trompez ! Chaque personne subit ou subira des Ă©preuves, quâelle soit riche ou pauvre, belle ou laide, malade ou en bonne santĂ©. Ă ce propos, on peut lire dans le Coran Ű„ÙÙ ÙÙÙ
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Ù ÙÙŰŻÙۧÙÙÙÙÙÙۧ ŰšÙÙÙÙÙ Ű§ÙÙÙÙŰ§ŰłÙ Si une blessure vous atteint, pareille blessure atteint aussi le groupe. Ainsi faisons-Nous alterner les jours bons et mauvais parmi les gens ⊠» Ce verset est trĂšs fort, car il illustre nos vies certains jours sont bons, et dâautres sont mauvais. Dans ce verset qui a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© aprĂšs la bataille de Ouhoud, Allah dit aux musulmans Si vous souffrez, alors soyez conscient que le groupe sous-entendu lâennemi souffre aussi ». RĂ©alisez bien que si vous traversez des Ă©preuves, vous nâĂȘtes pas le seul. Câest dâailleurs le lot des ĂȘtres humains, comme on le lit dans le verset 126 de la neuviĂšme sourate ŰŁÙÙÙÙÙۧ ÙÙ۱ÙÙÙÙÙ ŰŁÙÙÙÙÙÙÙ
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Ù۱ÙÙŰȘÙÙÙÙÙ Ne voient-ils pas que chaque annĂ©e on les Ă©prouve une ou deux fois ? » 4- Souvenez-vous quâAllah est bon et misĂ©ricordieux Rappelez-vous qui est Allah le TrĂšs MisĂ©ricordieux, le Doux, le GĂ©nĂ©reux. Il se soucie de notre bien-ĂȘtre. Un verset Ă ce propos est bĂ©nĂ©fique pour ceux qui traversent des difficultĂ©s, dans la 4Ăšme sourate, verset 29 ÙÙÙÙۧ ŰȘÙÙÙŰȘÙÙÙÙÙŰ§Û ŰŁÙÙÙÙŰłÙÙÙÙ
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ÙÛۧ Ne vous tuez pas vous-mĂȘmes. Allah, en vĂ©ritĂ©, est MisĂ©ricordieux envers vous. » Ainsi, quand une personne veut mettre fin Ă ses jours, elle doit se souvenir quâAllah est compatissant envers elle. Il est MisĂ©ricordieux et veut notre bien, et il prendra soin de nous. 5- ReconnaĂźtre que notre vie est prĂ©destinĂ©e Un des six piliers de la foi islamique est de reconnaĂźtre la prĂ©destination. Ainsi, tout ce qui se produit a dĂ©jĂ Ă©tĂ© prĂ©destinĂ©, et notre destin Ă tous est dĂ©jĂ dĂ©cidĂ©. Et justement, le fait de croire en la prĂ©destination doit nous procurer un vrai soulagement. Le Coran apporte certaines prĂ©cisions, dans la 57Ăšme sourate sourate le fer », versets 22 et 23 Nul malheur nâatteint la terre ni vos personnes, sans quâil ne soit enregistrĂ© dans un Livre avant que Nous ne lâayons créé. Et cela est certes facile Ă Dieu. Cela afin que vous ne vous tourmentiez pas au sujet de ce qui vous a Ă©chappĂ©, et nâexultiez pas pour ce quâil vous a donnĂ©. » On a Ă©galement un hadith dâIbn Abbas dans ce sens, quâon trouve dans le Sunan de lâimam Tirmidhi, qui a Ă©tĂ© authentifiĂ© par cheikh Al-Albani, qui dit JâĂ©tais une fois assis sur la monture du ProphĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ Ù ŰłÙÙ
quand il me dit âObserve les commandements dâAllah et Il te prĂ©servera. Observe les commandements dâAllah et tu le trouveras Ă tes cĂŽtĂ©s. Quand tu demandes quelque chose, demande-la Ă Allah. Quand tu as besoin dâaide, demande-la Ă Allah. Sache que si tout le monde sâassociait pour te faire du bien, ils ne pourraient te faire que le bien quâAllah a dĂ©jĂ Ă©crit pour toi. Et sache que sâils se rassemblaient tous pour te faire du mal, ils ne pourraient te faire que le mal quâAllah a dĂ©jĂ Ă©crit pour toi. Les plumes ont Ă©tĂ© levĂ©es et lâencre a sĂ©chĂ©â. [Tirmidhi, riyad as-salihin n°62, authentifiĂ© par sheikh al Albani] A partir de ces informations, on doit comprendre certaines choses Ce que tu nâas pas obtenu, ça ne te tâĂ©tait pas ce qui tâa atteint ne pouvait te rater Par ailleurs, le Coran mentionne les hypocrites qui disaient Si ces hommes nâĂ©taient pas partis au combat, ils nâauraient pas Ă©tĂ© tuĂ©s. ». Dans la 3Ăšme sourate, verset 154, Allah indique Ă son prophĂšte la rĂ©ponse Ă donner Dis Eussiez-vous Ă©tĂ© dans vos maisons, ceux pour qui la mort Ă©tait dĂ©crĂ©tĂ©e seraient sortis pour lâendroit oĂč la mort les attendait. » » On ne peut pas changer le destin prĂ©parĂ© par Allah. Un hadith rapportĂ© par lâimam Ahmed et Mouslim prĂ©cise quâAllah a dĂ©terminĂ© les choses 50 000 ans avant la crĂ©ation des cieux et de la terre. En dĂ©finitive, tout ce qui sâest produit Ă©tait destinĂ© pourquoi avoir des regrets ? Ainsi, on doit se rappeler de la prĂ©destination [al-qadar] pour nous rĂ©conforter vis-Ă -vis du passĂ©. NĂ©anmoins, on ne doit pas sâen servir comme excuse pour le futur. La prĂ©destination, ce nâest pas un prĂ©texte Ă lâinaction. Le musulman doit travailler et faire les causes, et câest Allah qui contrĂŽle tout. Le prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ Ù ŰłÙÙ
a dit que quand Adam a rencontrĂ© Moussa dans lâautre monde, et ce dernier a critiquĂ© Adam, en lui disant Ă notre pĂšre Adam ! Pourquoi as-tu mangĂ© de lâarbre ? Et pourquoi as-tu causĂ© lâexpulsion du Paradis ? » Et Adam a rĂ©pondu Ă mon fils, tu ne sais pas quâAllah a dĂ©crĂ©tĂ© cela 50 000 ans avant quâil ne me crĂ©e ? Comment peux-tu me critiquer pour une chose quâAllah a dĂ©cidĂ© ? ». Et le prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ Ù ŰłÙÙ
a alors dit quâAdam avait gagnĂ© son dĂ©bat avec Moussa. Adam nâa pas justifiĂ© son pĂ©chĂ© par le destin, mais câest la descente sur la terre quâil explique par le qadar. En fait, Allah avait prĂ©destinĂ© que lâhumanitĂ© descende sur cette terre. Le passĂ© est le passĂ©, il aurait Ă©tĂ© impossible de la changer car Allah a dĂ©cidĂ© que ça se produirait ainsi ! CâĂ©tait dĂ©jĂ Ă©crit ! Donc il faut se tranquilliser et sâen remettre Ă Dieu. On en arrive Ă prĂ©sent au 6Ăšme point, liĂ© au prĂ©cĂ©dent. 6- Soyez content de ce que vous avez La prĂ©destination conduit Ă une notion quâon appelle [qanaŰča], quâon peut traduire par le contentement ». Soyez satisfait de ce que vous avez, et essayez de ne pas vouloir toujours plus. La vraie joie est celle du cĆur, ce ne sont pas les biens qui nous rendent heureux. Il faut suivre le conseil du prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ Ù ŰłÙÙ
qui nous a dit Regardez celui au-dessus de vous dans la religion, et regardez ceux en-dessous de vous concernant la dounia », câest-Ă -dire concernant le monde terrestre et les possessions. Il y a toujours des gens qui ont moins de choses que vous, et si vous avez des difficultĂ©s, sachez que dâautres personnes ont des difficultĂ©s encore plus grandes. Le prophĂšte a Ă©galement dit Celui dâentre vous qui se rĂ©veille le matin en sĂ©curitĂ©, en bonne santĂ© et avec de la nourriture pour la journĂ©e, câest comme si ce monde entier lui avait Ă©tĂ© donnĂ©, et il a tout ce dont il a besoin. » On veut une plus grande maison mais on ne rĂ©alise pas notre chance dâavoir un toit. On veut une meilleure nourriture mais on a dĂ©jĂ de quoi manger. Il ne faut donc pas ĂȘtre ingrat mais ĂȘtre reconnaissant Ă Allah pour ces bienfaits qui nous semblent acquis, mais il faut bien avoir en tĂȘte que tout le monde nâa pas ce privilĂšge. Cessons donc de vouloir toujours plus, et soyons satisfait de ce quâAllah nous a donnĂ©. 7- Comprendre que lâanxiĂ©tĂ©, le stress, la dĂ©tresse et la dĂ©pression sont parfois des armes utilisĂ©es par Sheytan Sheytan utilise tous les moyens pour nous faire du mal, et la dĂ©pression est une de ses techniques. Ce mal-ĂȘtre ne vient pas forcĂ©ment de nous-mĂȘme, il peut venir des insufflations de Sheytan. En comprenant ceci, on peut rĂ©aliser que ce nâest pas de notre faute, et cela peut nous donner du recul. Il faut donc avoir en tĂȘte que Sheytan est notre ennemi et quâil complote contre nous, et la dĂ©pression fait partie de ses outils. Ainsi, dans certains cas, et pas dans tous bien sĂ»r, la dĂ©pression peut venir directement de Sheytan lui-mĂȘme. Pourquoi va-t-il utilisera cette mĂ©thode ? Eh bien il va sâen servir pour que nous ayons une vie difficile et pour que nous nous Ă©loignions dâAllah, et que nous nous refermions sur nous-mĂȘme. 8- RĂ©fugiez-vous dans les actes dâadoration priĂšre, invocations, rappel Câest la rĂ©alitĂ© de notre vie terrestre les musulmans doivent sâefforcer de canaliser ces douleurs pour se rapprocher de leur seigneur. La priĂšre, les invocations, le rappel, tout cela sera une aide pour dĂ©passer ces difficultĂ©s. Ainsi, Aicha raconte quâĂ chaque fois que le prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ Ù ŰłÙÙ
Ă©tait inquiet, il se dĂ©pĂȘchait dâaller prier. Le prophĂšte disait Ă son compagnon Bilel Fais lâappel Ă la priĂšre pour que nous nous tranquillisions ». Et il disait aux compagnons Allah a mis la tranquillitĂ© de mon cĆur dans la priĂšre ». Et dâailleurs on lit dans le Coran Nâest-ce pas dans le rappel dâAllah que les cĆurs se tranquillisent ? ». Sourate 13, verset 28 ۧÙÙÙ۰ÙÙÙÙ ŰąÙ
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ÙŰŠÙÙÙÙ Ű§ÙÙÙÙÙÙÙŰšÙ Ceux qui ont cru, et dont les coeurs se tranquillisent Ă lâĂ©vocation dâAllah. Nâest-ce point par lâĂ©vocation dâAllah que se tranquillisent les coeurs ? Ainsi, lâun des grands moyens de combattre la dĂ©pression est lâinvocation, le douŰča. Lâinvocation ouvre une communication avec Allah glorifiĂ© et exaltĂ© soit-Il, on peut Lui demander ce quâon veut, nous confier Ă Lui et mĂȘme nous plaindre de la situation, il nây a pas de problĂšme Ă cela, tant que nous ne plaignions pas dâAllah lui-mĂȘme quâAllah nous en prĂ©serve. On le voit bien dans le Coran, lorsque Yaâqoub le pĂšre de Youssouf sâest fait critiquer par ses fils, qui lui ont dit quand vas-tu arrĂȘter de te plaindre Ă propos de Youssouf ? » Quâa rĂ©pondu Yaâqoub ? Mes plaintes ne sont pas adressĂ©es Ă vous ; je me plains Ă Allah » Donc, en cas de difficultĂ©s, levez vos mains et ouvrez votre cĆur Ă Allah. Ou prosternez-vous et confiez-vous Ă Lui. Câest la meilleure des conversations que vous pourrez avoir. Parlez-Lui de vos problĂšmes. On peut Lui dire, comme lâa fait Ayyoub Le mal mâa touchĂ©. Mais Toi, tu es le plus misĂ©ricordieux des misĂ©ricordieux » [ ŰŁÙÙÙÙÙ Ù
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ÙÙÙÙ â An-nÄ« mass-ssanÄ«a-Ä-Äour-rou wa anta ar-Ä„amou-r-rÄÄ„imÄ«ne â sourate 21, verset 83] ou comme Yunus, qui a invoquĂ© des entrailles de la baleine Nulle divinitĂ© si ce nâest Toi ! Gloire Ă Toi ! Vraiment, jâai Ă©tĂ© parmi les injustes. » [ ÙÙÙŰą Ű„ÙÙÙÙÙ°ÙÙ Ű„ÙÙÙÙŰą ŰŁÙÙŰȘÙ ŰłÙŰšÛĄŰÙÙÙ°ÙÙÙÙ Ű„ÙÙÙÙÙ ÚȘÙÙŰȘÙ Ù
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ÙÙÙÙ â LÄ ilÄha il-lÄ anta soub-Ä„Änaka in-nÄ« koun-tou mina-z-zÄlimÄ«ne â sourate 21, verset 87]. Ce sont des invocations quâon fait les prophĂštes lorsquâils Ă©taient anxieux, tristes ou inquiets. Nous arrivons Ă notre neuviĂšme et dernier point 9- Rappelez-vous que la victoire future est rĂ©servĂ©e aux croyants Vous devez garder en tĂȘte quâAllah a toujours donnĂ© la victoire finale aux croyants sincĂšres et musulmans, soumis Ă Lui. Si ce nâest pas la victoire dans cette vie, alors ce sera la victoire dans lâau-delĂ . Allah dit dans le Coran, aprĂšs la dĂ©faite de Ouhoud, lorsque lâarmĂ©e musulmane Ă©tait traumatisĂ©e par ne vous sentez pas faibles, et ne soyez pas tristes, car vous serez les victorieux si vous avez la foi ». Il est vrai que la foi nâest pas la seule solution pour rĂ©gler les problĂšmes de dĂ©pression. Toutefois, de façon gĂ©nĂ©rale, on ne peut tirer que des bĂ©nĂ©fices dâun cadre familial Ă©panoui, dâune communautĂ© prĂ©sente, de bons amis, et surtout dâune foi forte. La foi aide, mĂȘme si elle ne peut pas tout rĂ©soudre parfois, on a besoin dâune thĂ©rapie, parfois de mĂ©dicaments, mais en tout cas la foi en Allah ne vous nuira jamais croire en Allah ne vous apportera que du bien. Ă retenir les symptĂŽmes de la dĂ©pression Au demeurant, quels sont les symptĂŽmes de la dĂ©pression ? Cela peut aider par rapport Ă nous-mĂȘme ou bien notre entourage. Bien sĂ»r la liste nâest pas exhaustive et ne remplace pas une consultation avec un spĂ©cialiste. 1 Se sentir vide, triste, ne pas se sentir heureux pour des choses qui devraient nous apporter de la joie ; 2 Se sentir coupable, perdre tout intĂ©rĂȘt aux plaisirs et bonheurs de la vie, ĂȘtre repliĂ© sur soi ; 3 Toujours sâaccuser et se faire des reproches, ou accuser le monde de tous les maux, sentir en permanence que la vie est injuste. Quoi quâil se passe, on se sent toujours morne et triste. On se concentre sur le nĂ©gatif plutĂŽt que sur le positif ; 4 Se sentir inutile, sans valeur. Penser quâon ne devrait peut-ĂȘtre pas ĂȘtre vivant, ĂȘtre sur terre. Que le monde serait meilleur sans nous ce message vient clairement de Sheytan ; 5 Point trĂšs important rĂ©flĂ©chir frĂ©quemment Ă quitter ce monde, en y pensant de façon morbide. Il ne sâagit pas de faire des rappels de la mort en se disant la mort arrive bientĂŽt, je dois laisser de bonnes choses derriĂšre moi, faire le bien, aider les autres⊠», mais plutĂŽt penser Ă la mort de façon noire, penser au suicide, Ă se faire du mal. Ceci est un signe alarmant, signe de dĂ©pression. Des pistes pour sâen sortir Si vous sentez ĂȘtre atteint par ces maux, vous pouvez recourir Ă ces tentatives de solution â Demandez de lâaide Ă Allah. Ne vous lassez pas de demander lâaide dâAllah et soyez sĂ»re quâIl vous veut du bien. â Demandez de lâaide autour de vous. Appuyez vous sur la communautĂ©, sur vos amis et vos proches. Restez entourez. FrĂ©quentez les mosquĂ©es, sortez de votre zone de confort et, si vous en ressentez le besoin, osez parler de vos soucis Ă des personnes de confiance. Ces problĂšmes ne doivent pas rester tabous. En discuter vous aidera Ă vous libĂ©rer. â RĂ©flĂ©chissez Ă lâidĂ©e dâaller voir des professionnels du milieu de la psychologie et de la psychiatrie. Il y a lĂ des gens qui ont Ă©tudiĂ© pendant des annĂ©es voire des dĂ©cennies, qui ont beaucoup dâexpĂ©rience et peuvent nous aider. Ils en savent bien plus que la personne lambda. Ne pensez donc pas faire quelque chose de mauvais ou de non-islamique en allant consulter ces spĂ©cialistes. Jâai moi-mĂȘme consultĂ© un psychologue pendant plusieurs mois, car je ne me sentais pas Ă lâaise avec les autres et avais le sentiment dâĂȘtre observĂ© et mal jugĂ©. Parler de mes soucis et de mon enfance Ă une tierce personne mâa aidĂ© Ă aller de lâavant et Ă guĂ©rir des douleurs du passĂ©. Important peut-ĂȘtre avez vous dĂ©jĂ consultĂ© une psychologue, psychiatre ou autre praticien, et nâavez pas apprĂ©ciĂ© le contact avec lui/elle. De ce fait, vous ne voulez pas en consultez une autre. Ne restez pas sur ce sentiment nĂ©gatif ! Il y a tous types de psychologues/spĂ©cialistes ! Ce nâest pas parce quâune personne a des diplĂŽmes et de lâexpĂ©rience, que le courant » passera forcĂ©ment bien avec vous. Nous restons des ĂȘtres humains, et nous nous entendons mieux avec certaines personnes plutĂŽt quâavec dâautres ; Ă vous de trouver le ou la psychologue qui vous correspondra le mieux. NâhĂ©sitez pas Ă consulter plusieurs personnes pour trouver celle avec qui vous apprĂ©cierez Ă©changer et vous confier. NâhĂ©sitez pas Ă faire la priĂšre de consultation salat istikhĂąrah pour quâAllah vous rapproche des bonnes personnes et des bonnes situations. â Analysez votre mode de vie. Parfois, les symptĂŽmes dĂ©pressifs sont intimement liĂ©s Ă des facteurs exogĂšnes, issus de lâalimentation et/ou du rythme de vie. PrĂȘtez donc une attention particuliĂšre Ă ces facteurs de risque 1 Sommeil insuffisant un facteur nĂ©gligĂ© mais extrĂȘmement important tant les effets secondaires du manque de sommeil sont catastrophiques, 2 Mauvaise alimentation mangez-vous trop sucrĂ©, trop salĂ©, trop industriel » ? pas assez ? ou bien de façon excessive ?, 3 Manque dâactivitĂ© physique Le mouvement est indispensable pour ĂȘtre clairvoyant â on ne parle pas nĂ©cessairement de sport intensif 30 minutes de marche par jour sont dĂ©jĂ un grand bienfait pour la santĂ©, 4 Stress et traumatismes refoulez-vous certaines Ă©motions ? Subissez-vous encore des traumatismes de lâenfance ? â Pensez Ă certaines pistes parfois ignorĂ©es. ExpĂ©rimentez dâautres pistes, si vous avez dĂ©jĂ tout essayĂ© » faire du jeĂ»ne intermittent par exemple, 16h sans nourriture solide dans une journĂ©e â les effets sont gĂ©nĂ©ralement positifs, diminuer la consommation de gluten et la consommation de glucides rĂ©gime low-carb, faire des analyses pour dĂ©tecter des Ă©ventuelles intolĂ©rances alimentaires qui peuvent avoir un effet trĂšs nĂ©gatif, en nuisant Ă la flore intestinale. En un mot, renseignez-vous, soyez ouverte dâesprit sans tomber dans les choses farfelues. Lisez les expĂ©riences des autres, qui pourront vous aider. Essayez la supplĂ©mentation en OmĂ©ga 3 Une mĂ©ta-analyse analyse de plusieurs Ă©tudes, en lâoccurrence 15 ici, portant sur 916 participants, a montrĂ© que la supplĂ©mentation en huile de poisson riche en EPA Ă©tait efficace de façon significative significantly effective pour traiter les symptĂŽmes dĂ©pressifs. Toutefois, il Ă©tait nĂ©cessaire que les supplĂ©ments aient plus de 60 % dâEPA pour avoir un effet ; ceux avec un taux moindre donc davantage de DHA nâĂ©taient pas efficaces. La quantitĂ© dâEPA variait de 200 mg Ă 2 200 mg par jour. Nous vous invitons Ă choisir votre supplĂ©ment avec prĂ©caution privilĂ©giez les huiles de petits poissons harengs, maquereaux, sardines et de krill une petite crevette vivant dans les eaux froides, et optez de prĂ©fĂ©rence pour le label EPAX et pĂȘche durable, garantissant une certaine vers lâĂ©tude Le safran LâĂ©pice la plus chĂšre du monde semble avoir un autre atout celui de diminuer les symptĂŽmes dĂ©pressifs. Plusieurs Ă©tudes dĂ©montrent un effet positif liĂ© Ă la supplĂ©mentation de safran, avec des effets comparables Ă certains mĂ©dicaments comme lâImipramine 100 mg. Voir deux Ă©tudes sur le sujet ; Si vos moyens vous le permettent, nous vous invitons Ă suivre cette piste. La rhodiola Cette plante originaire de Russie a visiblement de nombreux atouts, dont celui, semble-t-il, dâamĂ©liorer lâhumeur. Une amĂ©lioration des symptĂŽmes allant de 30 % Ă 50 % a Ă©tĂ© notĂ©e dans une Ă©tude en double aveugle, rĂ©alisĂ©e en ArmĂ©nie Le prix de la rhodiola est bien plus abordable que celui du safran ; nous vous invitons Ă vous intĂ©resser Ă la racine de cette plante, dont les effets sont appuyĂ©s par plusieurs Ă©tudes scientifiques pour plus dâinformations, lire notre article sur le sujet Les bienfaits du rhodiola rosea orpin rose Mangez des aliments riches en tryptophane, un acide aminĂ© essentiel Ayez une alimentation riche et variĂ©e Le tryptophane est un acide aminĂ©, prĂ©curseur de la sĂ©rotonine, un neurotransmetteur connu pour affecter lâhumeur. Il est important dâavoir assez de tryptophane issu de notre nourriture. Dans quels aliments en trouve-t-on ? En contiennent les graines graines de chia, sĂ©same, tournesolâŠ, les noix pistache, cajou, amandes, les viandes agneau, boeuf, poulet, les poissons notamment les poissons gras, le lait, les Ćufs, lâavoine⊠Si vous vous sentez lĂ©thargique, si vous nâavez envie de rien faire⊠Dans le cas spĂ©cifique oĂč vous pensez ĂȘtre devenue une larve , si vous vous sentez mal, incompris, si vous manquez de volontĂ© et que nâimporte quelle chose Ă faire vous dĂ©courage, lisez ce passage traduit du livre Feeling Good The New Mood Therapy Lâun des aspects les plus destructeurs de la dĂ©pression est la façon dont elle paralyse votre volontĂ©. Dans sa forme la plus douce, vous remettez simplement Ă plus tard lâexĂ©cution de quelques tĂąches ennuyeuses. Au fur et Ă mesure que votre manque de motivation sâintensifie, la plupart des activitĂ©s semblent tellement difficiles que vous ĂȘtes submergĂ© par lâenvie de ne rien faire. Ătant donnĂ© que vous accomplissez trĂšs peu de choses, vous vous sentez de pire en pire. Non seulement vous vous coupez de vos sources normales de stimulation et de plaisir, mais votre manque de productivitĂ© aggrave votre haine de vous-mĂȘme, ce qui entraĂźne un isolement et une lĂ©thargie supplĂ©mentaires. Si vous nâavez pas conscience de la prison Ă©motionnelle dans laquelle vous ĂȘtes piĂ©gĂ©, cette situation peut durer des semaines, des mois, voire des annĂ©es. Votre inactivitĂ© sera dâautant plus frustrante si vous avez dĂ©jĂ accompli de belles choses par le passĂ©. Votre laxisme et votre manque de volontĂ© pourront aussi affecter votre famille et vos amis, qui, comme vous, ne comprendront pas ce comportement. Ils se diront sans doute il / elle se complaĂźt dans cet Ă©tat, sinon il / elle se bougerait ». Un tel jugement ne fera quâaggraver votre angoisse et votre paralysie. » Si ces mots vous parlent, essayez dâagir dans ce sens â Commencez Ă faire quelque chose, mĂȘme si vous ne voulez rien faire. Faites une liste de certaines choses que vous devez faire, et faites-les ! Ne les rendez pas compliquĂ©es ni trop difficiles. Faites des actions concrĂštes, plutĂŽt petites. Nettoyez votre bureau. Payez quelques factures. Passez un coup de fil que vous reportez depuis des semaines. Ecrivez un e-mail en attente. Faites la vaisselle ou le lit. Et ainsi de suite. â DĂ©veloppez de minuscules habitudes quotidiennes positives. Ces habitudes quotidiennes vous permettront de vous ancrer dans une rĂ©alitĂ©, et dâavoir le sentiment dâavancer. Exemples MĂ©diter pendant 10 minutes avant que les enfants ne se lĂšvent jâutilise maintenant un journal dans le cadre de la mĂ©ditation. Faire de lâexercice pas besoin de faire de longues sĂ©ances, 15 Ă 20 minutes peuvent ĂȘtre suffisantes. Se promener petites habitudes sont Ă©normes pour vous permettre dâaller de lâavant. â Reconnaissez vos schĂ©mas de pensĂ©e nĂ©gatifs et vos distorsions cognitives. Une grande partie de ce que nous nous disons crĂ©ent nos sentiments nĂ©gatifs, et la plupart du temps ce sont des mensonges. Il faut casser la boucle de rĂ©troaction nĂ©gative. Ce cercle vicieux est destructeur les pensĂ©es nĂ©gatives crĂ©ent des sentiments nĂ©gatifs, crĂ©ant une rĂ©alitĂ© nĂ©gative, qui alimente des pensĂ©es nĂ©gatives⊠Et ainsi de un journal, ayez recours Ă un thĂ©rapeute, un coach » ne choisissez pas nâimporte qui car il existe bon nombre de charlatans, mĂ©ditez et Ă©coutez vous essayez de reconnaĂźtre vos pensĂ©es nĂ©gatives. Faites attention Ă la façon dont vous les aggravez en dĂ©formant la rĂ©alitĂ©, pour quâelle corresponde Ă ces pensĂ©es nĂ©gatives. Travaillez Ă reconnaĂźtre vos mauvaises habitudes destructrices, et essayez de court-circuiter le systĂšme nĂ©gatif que vous avez mis en place. â Allez vers lâavant, vers la lumiĂšre » et faites les changements qui sâimposent. Cette lumiĂšre » sâentend dans le sens de la crĂ©ation, de la positivitĂ©, du bien, en remplissant ce pour quoi vous avez Ă©tĂ© créé lâadoration dâAllah et la bienfaisance. Il est essentiel dâaccepter et de traiter vos pensĂ©es nĂ©gatives ne pas les rejeter ou les ignorer, vous devez aussi remplir lâespace quâelles occupent. Et la meilleure façon dây parvenir est dâĂȘtre toujours tournĂ© vers lâavenir, de dĂ©couvrir comment vous pouvez grandir, et de faire des plans, atteindre des objectifs vous devez crĂ©er un systĂšme positif, quelque chose qui vous donne envie dâ devrez peut-ĂȘtre recadrer votre vie, et cela peut passer par de gros changements dĂ©mĂ©nager, rompre avec des personnalitĂ©s toxiques⊠Parfois, il vaut mieux un changement douloureux mais bref, quâune souffrance qui sâĂ©ternise. Conclusion Ayez bien en tĂȘte que le monde terrestre est un monde de difficultĂ©s, câest seulement dans lâau-delĂ que les problĂšmes sâarrĂȘteront si Allah nous accorde la grĂące du Paradis. Câest la Demeure de la paix » Dar-ous-SĂąlam. Ainsi, dâaprĂšs le Coran, la premiĂšre parole des gens du Paradis sera ÙÙÙÙۧÙÙÙŰ§Û Ù±ÙÙŰÙÙ
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ÙŰłÙÙÙÙۧ ÙÙÙÙÙۧ ÙÙŰșÙÙŰšÙÛ Louange Ă Allah qui a Ă©cartĂ© de nous lâaffliction. Notre Seigneur est certes pardonneur et reconnaissant. Câest Lui qui nous a installĂ©s, par Sa grĂące, dans la demeure de la stabilitĂ© oĂč nulle fatigue, nulle lassitude ne nous touche. » Coran, sourate 35, versets 34-35 Nous vivons tous des choses compliquĂ©es, Ă nous de canaliser ces Ă©preuves afin quâelles nous permettent dâavancer. Faisons de notre mieux pour gagner la bĂ©nĂ©diction dâAllah et Ses rĂ©compenses, afin, un jour si Allah le veut, de pouvoir faire partie de ces gens qui entreront au Paradis en toute tranquillitĂ©. QuâAllah fasse de nous des gens du Paradis et nous facilite nos Ă©preuves ! Vous pouvez trouver lâoriginal de la vidĂ©o en anglais sur le lien suivant
Maisce destin prĂ©visionnel peut changer en fonction de ses oeuvres : s'il se repent de ses pĂ©chĂ©s et se met Ă faire du bien ou au contraire se met Ă faire des pĂ©chĂ©s; en fonction des bons/ mauvais douaĂąs qu'il peut recevoir de gens Ă qui il a fait du bien/mal; peut-ĂȘtre d'autres facteurs. Et ce qui va se passer en dĂ©finitive est le destin dĂ©finitif qu'Allah a inscrit dans le Livre
Vous croyez au destin ? Vous considĂ©rez quâil y a un chemin prĂ©dĂ©terminĂ© pour chacun dâentre nous ?Parfois, nous pensons que notre vie est conditionnĂ©e et que nous ne pouvons rien faire pour la changer. Mais câest trĂšs loin dâĂȘtre le destin nâest pas tout tracĂ©, les dĂ©s ne sont pas dĂ©jĂ jetĂ©s. Câest vous qui avez le dernier mot !Je suis responsable de la vie que j ai choisieEn tant quâĂȘtres humains, nous nous comportons parfois de maniĂšre irresponsable face aux expĂ©riences et aux circonstances que nous est difficile dâendosser la responsabilitĂ© de quelque chose que nous nâaimons pas et que nous rejetons. De cette maniĂšre, nous accusons le destin de notre propre vie. Mais quelquâun a-t-il choisi cette vie pour vous ? Est-ce rĂ©ellement la faute du destin ? Non, la vie que vous menez, câest vous-mĂȘme qui lâavez choisie, ne doit vivre une vie prĂ©dĂ©terminĂ©e. MĂȘme les circonstances qui vous rendent terriblement malheureux peuvent changer !Le problĂšme, câest que nous nous obstinons Ă ne voir que le nĂ©gatif de chaque situation, alors que nous voudrions sortir de quelque chose sans faire le moindre que vous nâĂȘtes pas content de la situation que vous ĂȘtes en train de vivre. Quâest-ce qui vous empĂȘche de changer ?Les limites existent-elles vraiment, ou câest vous qui vous les imposez ? Ătes-vous rĂ©ellement en train dâessayer de rĂ©soudre un problĂšme, ou vous laissez-vous porter ?Toutes les limites que nous pouvons voir existent bien plus dans notre tĂȘte que dans la rĂ©alitĂ©. Câest-Ă -dire que câest nous-mĂȘmes qui nous limitons parce que nous ne voulons pas nous efforcer de faire tomber toutes ces limites qui se prĂ©sentent devant aucune limite ne vous rĂ©sistera si lâavez dĂ©cidĂ©. Votre esprit est puissant. Si vous voulez atteindre quelque chose, vous y le risque de vivreâVivreâ est un mot que lâon prononce Ă la lĂ©gĂšre, car nous avons tous la capacitĂ© de vivre. Mais est-ce que câest facile ? En fait, non, et cela devient Ă©vident quand nous nâassumons pas le risque que suppose le fait de appelons-nous ça un risque ? Parce que câest difficile, parce que la vie nâest pas un chemin tout droit. Il y a constamment des hauts et des bas. Quand vous assumerez le risque que vous avez de vivre, vous saurez que vous choisissez la vie qui se prĂ©sente devant vous et quâil nâexiste aucun destin qui vous oblige Ă vivre une vie que vous ne dĂ©sirez une façon trĂšs pratique de voir les problĂšmes âJe nâai pas la possibilitĂ© de changer, et je dois mây rĂ©soudre.âPeu importe que vous soyez jeune, adulte ou vieux, au cours des diffĂ©rentes Ă©tapes de votre vie, vous connaĂźtrez des difficultĂ©s, des douleurs, des angoisses, des pertes⊠Vous pourrez surmonter tout cela car vous avez la force et la capacitĂ© nĂ©cessaires pour le faire, mais ne rejetez pas la faute sur le destin. Vivre a des consĂ©quences, et en voici est aussi important dâassumer les risques par rapport Ă la vie pour changer une situation qui vous de votre zone de confort et dĂ©cider de modifier tout ce quâil y a dans votre vie est difficile, parce que vous ne savez pas si cela finira bien ou mal. Vous nâĂȘtes pas prĂȘt Ă le dĂ©couvrir ?Le destin se construit avec vos choixVous rappelez-vous le nombre de fois oĂč vous dites vouloir revenir en arriĂšre pour changer quelque chose Ă ce passĂ© qui comporte peut-ĂȘtre des actions dont vous ne vous sentez pas trĂšs pourriez tout Ă fait revenir en arriĂšre, mais si vous aviez agi diffĂ©remment ou si vous aviez fait dâautres choix, votre destin aurait destin nâest pas tout tracĂ©, nous le cultivons petit Ă petit. Durant toutes les Ă©tapes de notre vie, nous devons choisir, et chaque choix nous ouvre un chemin vers un nouveau est important que nous choisissions bien, mĂȘme sâil est Ă©galement important de nous tromper et de savoir faire dâautres on nous donnait le choix de revenir en arriĂšre et de changer quelques-unes de nos actions, mĂȘme la plus petite modification supposerait un changement absolu du prĂ©sent de notre vie. Nous serions alors conscients de lâimportance de nos dĂ©cisions et du fait que notre destin change par rapport Ă que vous savez que le destin dĂ©pend de vos choix, prenez le risque de choisir et de vous tromper, ayez le courage dâaffronter votre vie si vous nâĂȘtes pas dâaccord avec elle et ne pensez jamais que vous ne pouvez rien y faire, parce que câest vous qui avez le dernier votre destin ?
Asavoir que tout mal qui nous frappe et donc la conséquence du mal que nous avons fait et/ou que nous portons en nous, ce qui renvoie bien à notre responsabilité et notre liberté. Il est vrai qu'Allah a tout créé, entre autres le mal et le bien, mais
Que puis-je dire ? Je ne peux que me soumettre Ă cette analyse mais voilĂ , il me faut admettre que le libre arbitre de lâhomme est donc tout-Ă -fait relatif. Du coup il me faut donc admettre que la prĂ©destination prĂ©vaut et commande nos actes. » Câest le post dâun ami 1 quâil mâa envoyĂ©, il y a quelques jours, qui, aprĂšs avoir lu un article 2 paru sur le Quotidien dâOran, le jeudi 16 aoĂ»t 2018, sâest interrogĂ© sur le fonctionnement de lâhistoire. Il est vrai que le libre arbitre de lâhomme est tout-Ă -fait relatif. En effet, on remarque que les actes paraissent toujours dĂ©terminĂ©s lorsquâon les considĂšre aprĂšs lâexĂ©cution, lorsquâils font partie du passĂ©. Mais lorsquâon les considĂšre dans leur dĂ©veloppement mĂȘme, surtout si on essaie de dĂ©duire avant les Ă©vĂ©nements Ă venir, on sâaperçoit que ce ne sont que des projections hypothĂ©tiques que nous pouvons mener mais sans jamais sâassurer de leur rĂ©alisation. En clair, lâhomme ne peut que conjecturer. H. Bergson appelle libertĂ©, le rapport du moi concret Ă lâacte libre quâil accomplit. » Mais quâest-ce que le moi ? Sinon tout ce qui fait lâexistence dans le temps. Une libertĂ©, une causalitĂ© qui est toujours au prĂ©sent lorsquâil est. Mais ce moi demeure indĂ©finissable, on a beau le cerner ce je », il demeure quâil y a beaucoup dâinconnu en lui. C. G. Jung appelle lâ ombre » qui personnifie pour le sujet le cĂŽtĂ© inconnu, inquiĂ©tant, de lui-mĂȘme, comme un ĂȘtre Ă la fois Ă©tranger et apparentĂ© ». Mais ces ombres noires, sinistres relĂšvent de lâexistence. Dans le quotidien, lâhomme nâest pas toujours objectif, pris par son Ă©goĂŻsme, souvent cette pensĂ©e qui pense en lui pense quâau fond il nâest pas Ă©goĂŻste. Câest simplement sa nature qui est ainsi. Bon quand il est dĂ©gagĂ©, mauvais quand le cĂŽtĂ© nĂ©gatif de sa nature prend le dessus. Celui qui fait du mal sent-il quâil fait du mal ? Aussi, comment nous connaĂźtre ? Comment prendre prise sur soi, sur notre existant ? Comprendre nos joies, nos angoisses et apprendre Ă les maĂźtriser ? Et câest important pour notre sĂ©rĂ©nitĂ© intĂ©rieure, pour lutter contre les projections des autres, contre nos propres problĂšmes refoulĂ©s de lâexistence qui remontent Ă la surface et prennent le pas sur nous. Combien mĂȘme on est serein, ou paraissant lâĂȘtre, intĂ©rieurement on ne lâest pas et on ne le montre pas. Comment faire pour comprendre ce mal-pensĂ© ? Qui, au fond, quoique lâon dise, est naturel puisquâil prend en nous, et nous ne pouvions le plus souvent lutter contre. Nous sommes simplement ce que nous sommes, et le monde est ainsi fait. Un aspect important est de penser que lâhomme nâa pas de libertĂ© rĂ©elle, au sens propre du mot, puisque le libre arbitre lui est donnĂ© par lâEssence. On nâa pas le choix pour dĂ©finir lâhomme autrement que par lâEssence. Il nâest pas homme de lui-mĂȘme, il a Ă©tĂ© créé homme. Et cette vĂ©ritĂ© est trĂšs importante parce que si on ne la met pas en avant, en tant quâelle le dĂ©finit, lâhomme restera toujours un ĂȘtre indĂ©finissable. On Ă©piloguera longtemps sur le je » et le moi, mais nous nâarriverons pas au cĆur du problĂšme de lâhomme. DĂšs lors le seul lien tangible qui peut nous exprimer est notre libre arbitre dans notre essence dâĂȘtre. Il joue un rĂŽle cardinal dans notre existence. Dans un essai sur le libre arbitre, Arthur Schopenhauer enseigne que lâhypothĂšse du libre arbitre doit ĂȘtre absolument Ă©cartĂ©e, et que toutes les actions des hommes sont soumises Ă la nĂ©cessitĂ© la plus inflexible, nous lâavons par lĂ mĂȘme conduit au point oĂč il peut concevoir la vĂ©ritable libertĂ© morale, qui appartient Ă un ordre dâidĂ©es supĂ©rieur. Il existe, en effet, une autre vĂ©ritĂ© de fait attestĂ©e par la conscience, que jâai complĂštement laissĂ©e de cĂŽtĂ© jusquâici pour ne pas interrompre le cours de notre Ă©tude. Cette vĂ©ritĂ© consiste dans le sentiment parfaitement clair et sĂ»r de notre responsabilitĂ© morale, de lâimputabilitĂ© de nos actes Ă nous-mĂȘmes, sentiment qui repose sur cette conviction inĂ©branlable, que nous sommes nous-mĂȘmes les auteurs de nos actions. GrĂące Ă cette conviction intime, il ne vient Ă lâesprit de personne, pas mĂȘme de celui qui est pleinement persuadĂ© de la nĂ©cessitĂ© de lâenchaĂźnement causal de nos actes, dâallĂ©guer cette nĂ©cessitĂ© pour se disculper de quelque Ă©cart, et de rejeter sa propre faute de lui-mĂȘme sur les motifs, bien quâil soit Ă©tabli que par leur entrĂ©e en jeu lâaction dĂ»t se produire dâune façon inĂ©vitable. Car il reconnaĂźt trĂšs bien que cette nĂ©cessitĂ© est soumise Ă une condition subjective, et quâobjectivement, câest- Ă -dire dans les circonstances prĂ©sentes, par suite sous lâinfluence des mĂȘmes motifs qui lâont dĂ©terminĂ©, une action toute diffĂ©rente, voire mĂȘme directement opposĂ©e Ă celle quâil a faite, Ă©tait parfaitement possible, et aurait pu ĂȘtre accomplie, pourvu toutefois quâil eĂ»t Ă©tĂ© un autre câest de cela seulement quâil sâen est fallu. Pour lui-mĂȘme, parce quâil est tel et non tel, parce quâil a tel caractĂšre et non tel autre, une action diffĂ©rente nâĂ©tait Ă la vĂ©ritĂ© pas possible ; mais en elle-mĂȘme et par suite objectivement, elle Ă©tait rĂ©alisable. Sa responsabilitĂ©, que la conscience lui atteste, ne se rapporte donc Ă lâacte mĂȘme que mĂ©diatement et en apparence au fond, câest sur son caractĂšre quâelle retombe ; câest de son caractĂšre quâil se sent responsable. » 3 Ce quâĂ©nonce Arthur Schopenhauer est assurĂ©ment une vĂ©ritĂ©. Tout homme est responsable de ses actes, mĂȘme si pour lui, subjectivement il dit que son libre arbitre nâest pas engagĂ©, que le choix dans son action relevait de son caractĂšre dont il nâest pas responsable. Cet homme est conçu ainsi, en clair cela relĂšve de ce quâil est, donc nĂ©cessairement ce quâil est par son essence. Schopenhauer poursuit son analyse Et câest aussi de celui-lĂ seul que les autres hommes le rendent responsable, car les jugements quâils portent sur sa conduite rejaillissent aussitĂŽt des actes sur la nature morale de leur auteur. Ne dit-on pas, en prĂ©sence dâune action blĂąmable VoilĂ un mĂ©chant homme, un scĂ©lĂ©rat, » ou bien Câest un coquin ! » â ou bien Quelle Ăąme mesquine, hypocrite, et vile ! » â Câest sous cette forme que sâĂ©noncent nos apprĂ©ciations, et câest sur le caractĂšre mĂȘme que portent tous nos reproches. » 3 Allons plus loin dans le raisonnement sur lâessence de lâhomme. Quâest-ce qui diffĂ©rentie un mĂ©chant homme dâun scĂ©lĂ©rat ? Ou simplement un honnĂȘte homme dâun malhonnĂȘte homme ? Nous devons dâabord considĂ©rer ce qui meut lâhonnĂȘte homme et le malhonnĂȘte homme, sur le plan de lâessence ? Il est Ă©vident que ce sont leurs pensĂ©es respectives de ce quâils font de leur libertĂ© dans leur existence ou leur libre arbitre qui vont rĂ©gir leurs actions. Car, dans le fond, le libre arbitre comme leurs pensĂ©es qui se diffĂ©rentient, chaque homme a sa propre pensĂ©e â on parle ici du contenu de sa pensĂ©e et non la pensĂ©e elle-mĂȘme qui nâest que le vĂ©hicule du vouloir de lâĂȘtre. Donc de par son libre choix de faire, dâagir, qui est donnĂ© Ă lâhomme par une essence dont il ne sait rien. QuâE. Kant appelle une causalitĂ© puisquâelle est celle qui cause tout ». Quels que soient les hommes, ils ne pensent que par leurs tendances dans lâexistence, ils pensent donc et agissent de par ce quâils sont fonciĂšrement. Pour avoir une idĂ©e de la pensĂ©e au travers de laquelle lâhomme tire son libre arbitre, il faut dâabord dĂ©finir lâhomme intĂ©rieur avec son monde extĂ©rieur. Supposons quâil nâa pas les cinq sens sensoriels, que serait-il lâhomme ? Il ne serait rien. Il nâentend pas, il ne voit pas, il ne sent pas. DĂšs lors mĂȘme quâil a une pensĂ©e, sa pensĂ©e lui est inutile. Il ne peut penser ce quâil ne voit pas, ce quâil nâentend pas, ce quâil ne sait pas. En clair, il existe sans exister. Ou simplement pourquoi il existe seulement pour exister alors quâil nâa aucune prise ni sur lui-mĂȘme ni sur le monde extĂ©rieur. Le monde qui lâentoure aurait-il un sens ? Le monde animal, chat, tigre, lion, etc., ou le monde vĂ©gĂ©tal, arbres, fleurs, herbes, etc., ou simplement la nature qui lâentoure, le jour avec le soleil, la nuit avec ou sans lune. Et tant de choses du monde extĂ©rieur. Le monde extĂ©rieur aurait-il un sens ? A quoi servirait-il ? Pourquoi existerait-il ? Sâil nây a pas lâhomme qui tĂ©moigne de son existence. Le sourd muet aveugle qui a le sens du toucher a besoin des hommes et du milieu dans lequel il est pour prendre conscience de son existence. On comprend dĂšs lors pour que le monde existe, il a besoin de lâhomme. Du moins, cette affirmation vient de la logique de sa raison. Ăvidemment, le monde peut exister sans lâhomme si la CrĂ©ation lâa voulu ainsi. Mais se poserait toujours la question sur la finalitĂ© de la CrĂ©ation qui aurait existĂ© Ă lâinfini sans lâhomme. Bien entendu, Ă cette question lâhomme nâa pas de rĂ©ponse. Lâhomme ne peut savoir lâabsolu de lâEssence, Dieu. Il nâest pas fait » pour savoir lâEssence par lequel il est. Tout au plus le sentirait-il cette Essence quâelle existe en lui, et lâhomme lui doit sa pensĂ©e en terme de vĂ©hicule et de contenu et ses cinq sens sensoriels qui communiquent leur contenu Ă sa pensĂ©e qui les traduit pour lui. Nâest-ce pas un processus existential par lequel lâhomme existe et dont il ne sait rien. Et mĂȘme les sens sensoriels dont il est dotĂ© sont limitĂ©s, ils ne lui disent pas tout. Ses yeux, sa vision, ne sont quâune merveilleuse machine », un merveilleux organe biologique optique ». Il ne voit par eux que les frĂ©quences autorisĂ©es, les frĂ©quences visuelles octroyĂ©es Ă lâhomme. Il ne voit pas lâinfiniment petit. Pour cela il a besoin dâun microscope optique, ou dâun microscope Ă©lectronique qui fait grossir plus de 100 000 fois lâobjet quâil examine. Et encore cet examen optique est limitĂ©, il ne voit pas lâinfiniment petit qui nâa pas de limite. De mĂȘme, il ne voit pas lâinfiniment grand. Il ne peut voir ce qui se passe, par exemple, sur la planĂšte Mars, ou sur une autre planĂšte lointaine. Tout au plus il spĂ©cule sur des photographies de ces planĂštes prises au moyen de tĂ©lescope dont il pousse lâagrandissement Ă lâextrĂȘme, et pourtant ce paradoxe si on peut appeler cette limitation paradoxe, ces moyens techniques que sa pensĂ©e lui construit ne lui fait voir que ce quâil lui est autorisĂ© de voir par lâEssence. Dâautant plus que si on fait le compte, les yeux, instrument optique biologique, le microscope optique et Ă©lectronique et les tĂ©lescopes les plus perfectionnĂ©s qui sont le produit de son intelligence vĂ©hiculĂ©e par sa pensĂ©e, ne lui appartiennent pas en propre, dans le sens de lâ absolu ». Certes, dotĂ© de sens et de pensĂ©e, lâhomme a produit mais lui aussi est le produit » de quelque Force Infinie crĂ©atrice de lâUnivers. Et souvent lâhomme ne sâaperçoit pas quâil est un miracle » de la CrĂ©ation et dans la CrĂ©ation. Pourquoi ? Parce quâil a cette capacitĂ© unique du moins jusquâĂ ce stade de la connaissance de lâhistoire de penser lâunivers ». Seul Ă le penser, ce qui implique que lâhomme nâexiste pas seulement pour exister, et malgrĂ© ses facultĂ©s limitĂ©es », et qui lui permettent de les augmenter », il a aussi Ă marquer de son empreinte le monde. Une destinĂ©e en quelle que sorte ? Un monde quâil met Ă son niveau, quâil y construit selon sa raison. DĂšs lors, nâest-ce pas que ce quâil fait entre dans sa destinĂ©e dâexister dans ce monde, et quâil existe une dĂ©pendance entre lui et ce monde. Un monde dont il dĂ©pend sur tout alors que le monde qui lui est extĂ©rieur ne dĂ©pend pas de lui. Tout au plus il est dans un certain sens le miroir » du monde extĂ©rieur puisquâil tĂ©moigne de son existence. Le monde nâa dâexistence que par lâhomme, et lâhomme nâa dâexistence que par le monde. Deux mondes qui ne font quâun seul, un miroir de lâun et de lâautre dans un seul miroir. Allons dans la diversitĂ© des hommes. Les hommes qui ont tous une nature humaine identique par la facultĂ© de la pensĂ©e qui leur permette de penser, par leurs sens sensoriels, sont-ils un ? Ne sont-ils pas diffĂ©rents les uns des autres ? Par la couleur, la race, la religion, le caractĂšre, la gĂ©ographie et autres attributs, ils sont donc autre les uns des autres. Câest une loi de la Nature, de la CrĂ©ation. Sâils ont tous la facultĂ© de penser, cela ne signifie pas quâils pensent tous de la mĂȘme façon. Cela doit ĂȘtre ainsi. Il existe certes entre eux des ressemblances, des affinitĂ©s, de lâaffection, de lâamour, de la suspicion aussi, de la haine, de la peur de lâautre, et tant de sentiments complexes et souvent indĂ©finissables, et ceci dans toute sociĂ©tĂ© humaine. Quâen est-il de ces diffĂ©renciations qui sont dĂ©terminĂ©es essentiellement par leurs pensĂ©es au travers desquelles toutes leurs facultĂ©s interagissent ? Les hommes ne prĂ©nomment-il pas souvent lâensemble de leur ĂȘtre immatĂ©riel, leurs pensĂ©es et les facultĂ©s de la pensĂ©e, par Ăąme ». Cependant une Ăąme nâa de sens que si une pensĂ©e vit en elle, pense en elle et pour elle. Donc, au-delĂ de lâĂąme, il y a toujours la pensĂ©e, et câest elle qui est lâessence de lâĂąme. Que ce soit la conscience, la volontĂ©, lâintelligence, la raison qui dĂ©termine lâaction, lâimagination, le sentiment, la passion, lâambition, lâintelligence, etc., toutes ces facultĂ©s humaines et tout ce qui dĂ©rive de ces facultĂ©s dĂ©rivent de la pensĂ©e. On est conscient dâune situation difficile, on ne peut le faire que par la pensĂ©e. On veut faire quelque chose, on ne peut le faire que par la pensĂ©e, de mĂȘme rĂ©soudre un problĂšme par lâintelligence ne se fait que par la pensĂ©e, on est attirĂ© par quelquâun, quâon lâaime ou quâon le haĂŻsse, on ne le fait que par la pensĂ©e que lâon a de lui et rĂ©ciproquement. Faire le bien et Ă©viter le mal ou le contraire ne peut se faire que par la pensĂ©e, et encore il faut situer les tendances pour chaque ĂȘtre. » Cependant, la pensĂ©e et les cinq sens sensoriels qui nous ouvrent le monde obĂ©issent Ă un principe de causalitĂ©, dont nous ne connaissons ni ne pouvons connaĂźtre la Cause initiale, parce que nous sommes créés » par la Cause ultime », la Cause originelle ». Tout ĂȘtre créé, en particulier lâĂȘtre humain qui est au-dessus de tout parce quâil dispose de sa pensĂ©e pensante peut-il savoir la Cause absolue de lâunivers » ? Il est Ă©vident que non. Lâunivers, les forces de la nature sont dĂ©jĂ bien mystĂ©rieux pour lâhomme, dĂšs lors comment peut-il connaĂźtre sa cause alors que son ĂȘtre relĂšve de lâInstance suprĂȘme, Dieu ? » Par sa pensĂ©e dont il est le vĂ©hicule et dont il ne sait rien ? Par ses sens qui sont limitĂ©s et qui lui sont donnĂ©s. Et la pensĂ©e elle-mĂȘme, qui est le vĂ©hicule de ses passions, ses sentiments, ses ambitions, sa raison, et tant dâautres facultĂ©s ou sens qui font sa conscience, sa volontĂ© dâĂȘtre, peut-elle penser sa cause ? Si la pensĂ©e pensait sa cause » qui lâa fait naĂźtre, lâhomme lâaurait su. Mais la pensĂ©e pensante ne se pense pas, elle est pensĂ©e, donc soumise elle aussi Ă un Principe supĂ©rieur. DĂšs lors le constat sur la situation de lâexistence de lâhomme fait ressortir en tant quâĂȘtre relevant dâune Cause ultime quâil est forcĂ©ment prĂ©dĂ©terminĂ©. Que sa libertĂ©, et on entend par lĂ le libre-arbitre de lâhomme quâ il est tout-Ă -fait relatif », comme lâa Ă©crit mon ami dans son post, et admettre que la prĂ©destination prĂ©vaut et commande nos actes », ne peut ĂȘtre que vraie. Il y a donc sa pensĂ©e qui Ă©mane dâune Force naturelle commune laquelle cause le tout au sein duquel lâhumain est uni au monde. Cette Force est le principe de toute explication. Elle est elle-mĂȘme le substratum commun dans tout existant », Ă©nonce Schopenhauer. Jamais aucune cause au monde ne tire son effet entiĂšrement dâelle-mĂȘme, câest-Ă -dire ne le crĂ©e ex nihilo. Il y a toujours une matiĂšre sur laquelle elle sâexerce, et elle ne fait quâoccasionner Ă un moment, en un lieu, et sur un ĂȘtre donnĂ©, une modification qui est toujours conforme Ă la nature de cet ĂȘtre, et dont la possibilitĂ© devait donc prĂ©exister en lui. Par consĂ©quent chaque effet est la rĂ©sultante de deux facteurs, un intĂ©rieur et un extĂ©rieur lâĂ©nergie naturelle et originelle de la matiĂšre sur laquelle agit la force en question, et la cause dĂ©terminante, qui oblige cette Ă©nergie Ă se rĂ©aliser, en passant de la puissance Ă lâacte. Cette Ă©nergie primitive est prĂ©supposĂ©e par toute idĂ©e de causalitĂ© et par toute explication qui sây rapporte ; aussi une explication de ce genre, quelle quâelle soit, nâexplique jamais tout, mais laisse toujours en derniĂšre analyse quelque chose dâinexplicable. Câest ce que nous constatons Ă chaque instant dans la physique et la chimie. Lâexplication des phĂ©nomĂšnes, câest-Ă -dire des effets, ainsi que les raisonnements qui ramĂšnent ces phĂ©nomĂšnes Ă leur source derniĂšre, prĂ©supposent toujours lâexistence de certaines forces naturelles. Une force naturelle considĂ©rĂ©e en elle-mĂȘme nâest soumise Ă aucune explication, mais elle est le principe de toute explication. De mĂȘme, elle nâest non plus soumise en elle-mĂȘme Ă aucune causalitĂ©, mais elle est prĂ©cisĂ©ment ce qui donne Ă chaque cause la causalitĂ©, câest-Ă -dire la possibilitĂ© de produire son effet. Elle-mĂȘme est le substratum commun de tous les effets de cette espĂšce, et est prĂ©sente dans chacun dâeux. » 3 Par cet Ă©noncĂ©, on comprend pourquoi Schopenhauer ramĂšne tout Ă la Cause ultime, qui nâa pas dâexplication, et bien que lâhomme quâil interroge lui dise Je peux faire ce que je veux. Si je veux aller Ă gauche, je vais Ă gauche si je veux aller Ă droite, je vais Ă droite. Cela dĂ©pend uniquement de mon bon vouloir je suis donc libre », il le considĂšre comme non libre. Il nie le libre arbitre. En rĂ©alitĂ©, lâhomme est libre et tout Ă fait libre, sauf que dans lâ absolu », il ne lâest pas puisquâil est dĂ©pendant » de ses facultĂ©s, des tendances caractĂ©rielles, des circonstances et dâun Ă©tat mental quâil ne commande pas. Et ceux-ci lui dictent malgrĂ© lui son comportement. Par exemple touchĂ© par un malheur, lâhomme peut se retrouver accablĂ©. Vu sous cet angle, lâhomme forcĂ©ment nâest pas libre puisquâil dĂ©pend Ă la fois de son intĂ©rioritĂ© qui dicte sa rĂ©action et de lâextĂ©rioritĂ© qui lâaccable dans le sens quâelle peut le combler de bonheur, ou par des difficultĂ©s voire des maladies, des malheurs fortement lâĂ©prouver dans lâexistence ou simplement la monotonie, la routine quotidienne lui enlĂšve la sĂšve, la vitalitĂ© du sens de lâexistence. Cependant, il doit assumer, et en assumant tout ce quâil lui arrive, en bien ou en mal, il assume son existence. En clair, il peut ĂȘtre heureux comme il peut se trouver Ă lutter contre le malheur soit en lâacceptant parce quâil nây a pas de possibilitĂ© pour le repousser, soit le refuser sâil pouvait sâen dĂ©faire. Une question cependant, dans la rĂ©alitĂ© du vĂ©cu quotidien de lâhomme, est-il nĂ©cessaire de penser que lâhomme nâa pas de libre arbitre dâautant quâ il nâa point besoin de cette vĂ©ritĂ© absolue pour exister ? » Et lâabsolu est du ressort de lâabsolu. Or, lâhomme existant ou lâ existant de lâhomme » est du ressort de lâexistence de tous les jours, minute par minute, seconde par seconde. En clair, il nâa point besoin de philosopher, ou de concept philosophique pour vivre, vivre en sĂ©curitĂ©, arriver Ă gagner sa vie, Ă assumer pleinement son existence. Et câest cela qui compte pour lâhomme quel quâil soit, quâil soit le plus Ă©clairĂ© des hommes ou le plus commun des hommes. Exister dans une vie dĂ©jĂ complexe oĂč lâhomme le plus souvent se trouve dĂ©passĂ© par les Ă©vĂ©nements de toutes sortes. Et par le plus Ă©lĂ©mentaire pour lâhomme, et cela a rapport Ă son existentiel immĂ©diat, il doit arriver Ă manger, arriver Ă dormir, en deux mots assurer son existence. Par consĂ©quent, la rĂ©ponse Ă ce besoin de cette vĂ©ritĂ© absolue pour exister » est Ă©videmment quâil nâen a pas besoin du tout. Aucunement. Et le philosophe français Victor Cousin que cite Schopenhauer. M. Cousin, qui mĂ©rite sous ce rapport une mention honorable, puisque dans son Cours dâHistoire de la Philosophie, professĂ© en 1819-1820, et publiĂ© par Vacherot, 1841, il enseigne que le libre arbitre est le fait le plus certain dont tĂ©moigne la conscience vol. I, p. 19, 20 ; et il blĂąme Kant de nâavoir dĂ©montrĂ© la libertĂ© que par la loi morale, et de lâavoir Ă©noncĂ©e comme un postulat, tandis quâen vĂ©ritĂ© elle est un fait Pourquoi dĂ©montrer ce quâil suffit de constater ? » Page 50. La libertĂ© est un fait, et non une croyance. » Ibid.. 3 Victor Cousin est surpris que lâon ne voie pas le libre arbitre comme un fait naturel. Et on ne peut que lui donner raison. Cependant, Ă lâopposĂ©, ce quâaffirme Schopenhauer dans le non libre arbitre nâest pas aussi sans intĂ©rĂȘt dans la comprĂ©hension de lâhomme, et par extension le monde humain. Aussi pensons-nous que nous arrivons aux conclusions des deux visions schopenhauerienne et cousinienne et affirmons que toutes deux ont leur utilitĂ© dans le vĂ©cu des hommes. Le lecteur pourra juger Ă la lecture de ce qui suivra si cette assertion est juste ou fausse. Et permet-elle Ă comprendre lâhomme, cet inconnu » qui Ă la fois se connaissant et ne se connaissant pas. Ou encore croyant se connaĂźtre mais ne se connaĂźt pas parce que son existence est souvent difficile et complexe, lui apparaissant souvent comme une Ă©preuve dans son connaissant. Ce qui signifie quâil existe et combien mĂȘme il existe et a existĂ©, il peut passer Ă cĂŽtĂ© de lâexistence comme sâil nâa pas existĂ©. Une grande majoritĂ© des hommes se trouvent dans cette situation, parce quâils nâont Ă©tĂ© que dans cette immĂ©diatetĂ© dâexister. Cependant cette majoritĂ© dâhommes, sont-ils responsables de leur situation ? Et qui peut attester quâils nâont pas pensĂ© le sens profond de leur existence ? Il est certain que lâapparent qui se dĂ©gage de cette majoritĂ© nâest pas vĂ©ritĂ©. » Certes, lâĂ©clairĂ© qui se dit Ă©clairĂ© ou pense ĂȘtre plus Ă©clairĂ© que la masse peut le penser que par sa pensĂ©e qui le lui fait penser, mais elle ne peut ĂȘtre vĂ©ritĂ© parce quâelle nâest que sa propre vĂ©ritĂ©, et non la vĂ©ritĂ© de tous. » Ceci Ă©tant, revenons Ă la vision schopenhauerienne et Ă la vision cousinienne, elles ont toutes deux une grande utilitĂ©. Pourquoi ? Pour la premiĂšre, elle fait ressortir le destin dâun homme dans toute la profondeur de ce qui fait lâessence de son existence. Une vision qui montre combien lâhomme est libre ou croit ĂȘtre libre, en rĂ©alitĂ©, il lâest mais toujours assujetti, dirigĂ© en permanence et câest la raison pour laquelle Schopenhauer Ă©carte absolument le libre arbitre. Pour la seconde, le libre arbitre est vrai dans lâimmĂ©diatetĂ© de lâexistence. Lâhomme ne peut ĂȘtre un automate que lâon manipule dâen Haut sans quâil nây ait un sens Ă cette manipulation. Non, il est rĂ©ellement libre mĂȘme sâil est rĂ©gi » » par le principe de causalitĂ©. Emmanuel Kant par son fameux triptyque, lâespace, le temps et le principe de causalitĂ© » nâĂ©lude en rien ce quâon peut appeler le principe de lâimmĂ©diatetĂ© pour lâhomme dâexister. » Ce qui signifie que lâEssence de Dieu a rĂ©ellement octroyĂ© un libre arbitre Ă lâhomme, dans lâimmĂ©diatetĂ© de son existant, qui ne relĂšve pas seulement du principe causal comme le comprend lâhomme, mais relĂšve de lui-mĂȘme en tant quâĂȘtre, en tant quâhomme, en tant quâessence provenant de lâEssence suprĂȘme, capable de penser sans savoir dâoĂč lui vient cette pensĂ©e, capable donc dâexister, de produire, en dehors de toute contrainte. Sauf que cette libertĂ© par ce lien avec son essence est relative parce quâelle relĂšve toujours du Principe de causalitĂ© suprĂȘme, donc de la Cause absolue, Dieu. Pour la comprĂ©hension du libre arbitre et lâimplication de la vision schopenhauerienne et cousinienne sur lui, il est intĂ©ressant de se reporter Ă des faits humains rĂ©els, vĂ©cus ou simplement sâils sâĂ©taient rĂ©alisĂ©es, hypothĂ©tiquement parlant, donc autrement, quâauraient Ă©tĂ© les consĂ©quences sur lâhumanitĂ©. Pour cela, reportons-nous au post que mon estimĂ© ami Bensadek Mohammed mâavait envoyĂ©. Que mâĂ©crit-il Pour ce qui concerne le Japon et les explosions atomiques, elles ne sont pas des rĂ©flexions ou un produit de ma pensĂ©e. Pour lâoccupation du Japon, jâai repris des dĂ©clarations des soviĂ©tiques - Ă lâĂ©poque de lâURSS - qui ont soutenu cette opinion. Pour preuve, selon eux, ils Ă©taient en mesure dâoccuper toute lâAllemagne, et ils ne se sont retirĂ©s des territoires dĂ©jĂ pris et une grande partie de Berlin quâaprĂšs les accords de Potsdam. Pour les explosions atomiques, je tiens ces dĂ©clarations de citoyens Japonais Ă©corchĂ©s par cette ignoble action dont ils gardent un souvenir tenace. JâĂ©tais une fois Ă Hiroshima, voulant demander un renseignement, un Japonais a refusĂ© de me rĂ©pondre et mâa Ă©vitĂ© comme quelquâun qui Ă©vite un agresseur. En rentrant le soir Ă lâhĂŽtel jâai racontĂ© cela, il mâa Ă©tĂ© rĂ©pondu quâil y a encore une catĂ©gorie de Japonais qui refusent de rĂ©pondre dans la langue de ceux qui les ont humiliĂ©s et qui disposent en outre de plus de dix bases militaires dans leur pays et se conduisent comme des conquĂ©rants. Mais en regardant plus globalement je dirais câest la marche de lâhistoire qui est ainsi. AprĂšs tout peut-ĂȘtre que ces essais auraient certainement produit plus de dĂ©gĂąts plus tard si lâexpĂ©rience de lâexplosion de Hiroshima nâavait pas eu lieu. Supposons Moscou ou PĂ©kin en pleine guerre froide⊠» 1 Dans cette rĂ©ponse, deux points ressortent. Dâabord le refus du Japonais de donner un renseignement juste pour lâorienter ». Rien Ă voir avec lâhistoire quâa vĂ©cu Hiroshima. On comprend que voir un Ă©tranger pour le Japonais dâHiroshima, câest lui rappeler la blessure profonde quâa vĂ©cue le Japon, en particulier les habitants de cette ville-martyr. Lâholocauste est omniprĂ©sent dans leur mĂ©moire. La population dâHiroshima en 1945, lors de lâexplosion nuclĂ©aire au-dessus dâeux, a vĂ©cu un enfer sur terre, un enfer Ă la mesure des apocalypses relatĂ©es dans les rĂ©cits bibliques. Des ĂȘtres humains qui sâĂ©vaporent en fraction de seconde sous une tempĂ©rature se comptant en millions de degrĂ©s. Harry Truman dira dans son discours, le jour suivant la destruction dâHiroshima, le 8 aoĂ»t 1945 La bombe atomique permet dâintensifier dâune maniĂšre nouvelle et rĂ©volutionnaire la destruction du Japon. Sa force relĂšve de la force Ă©lĂ©mentaire de lâunivers, de celle qui alimente le Soleil dans sa puissance. Cette force vient dâĂȘtre lancĂ©e contre ceux qui ont dĂ©chaĂźnĂ© la guerre en ExtrĂȘme-Orient. » 4 On comprend le silence du Japonais dictĂ© par un libre arbitre immĂ©diat » qui reflĂšte la conscience de ce souvenir extrĂȘmement Ă©prouvant et unique au monde. Le journal Le monde relate les rares tĂ©moignages de victimes des bombardements nuclĂ©aires en 1945 et ce que fut leur calvaire physique et moral aprĂšs lâholocauste. Ce que vous voyez aujourdâhui au MusĂ©e de la paix nâest rien comparĂ© aux images qui hantent nos mĂ©moires », tĂ©moigne Suneo Tsuboi 90 ans, prĂ©sident de lâAssociation des survivants de la bombe A qui a des groupes dans tout le Japon. Il avait 20 ans ce 6 aoĂ»t 1945 Ă Hiroshima, et se trouvait Ă un kilomĂštre de lâĂ©picentre. ProjetĂ© de plusieurs mĂštres par la dĂ©flagration, gravement brĂ»lĂ© au visage et aux bras, Suneo Tsuboi resta quarante jours dans le coma. Plus je me souviens, plus je souffre » Mais ces rĂ©cits sont pour la plupart ceux de mĂ©decins, dâĂ©crivains. Avec la disparition des victimes qui ont vĂ©cu ces moments atroces 350 000 atomisĂ©s » dont 140 000 sont morts sur le coup ou dans les semaines suivantes sâĂ©vanouit la mĂ©moire des gens ordinaires les mots sur lesquels ils trĂ©buchent pour dire leur calvaire, la dĂ©tresse de regards qui semblent un Ă©cho au cri du poĂšte atomisĂ© Sankichi Toge, Rendez-nous notre humanitĂ© ! » Certains sâen veulent de ne pas avoir secouru de victimes, dâavoir laissĂ© mourir des enfants dans dâinsupportables souffrances ou simplement dâavoir Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©s, mais lâinstinct de vie les poussait Ă penser dâabord Ă eux-mĂȘmes⊠Keiko Ogawa, qui avait 8 ans en 1945 et se trouvait Ă 2,5 km de lâĂ©picentre, fut miraculeusement sauvĂ©e. Je me souviendrai toujours de la sensation de la main dâune femme atrocement dĂ©figurĂ©e qui mâagrippa la cheville implorant que je lui donne de lâeau. » Hiroshima, avec son mausolĂ©e de la Paix Ă proximitĂ© du dĂŽme Ă©ventrĂ© et calcinĂ© de ce qui fut le pavillon pour la promotion des industries locales, lâun des rares vestiges du feu nuclĂ©aire, a le culte du souvenir. Elle commĂ©more, mais sâĂ©vanouit cette mĂ©moire Ă vif, celle des survivants qui est lâĂ©cho de la voix des morts », dit Mme Ogawa. » Ce sont ces souvenirs dans leur violence que sâefforcent de recueillir les successeurs » des hommes et des femmes qui ont Ă©tabli une relation affective avec des hibakusha et sâattachent Ă transmettre leurs rĂ©cits et leurs Ă©motions. Le projet a Ă©tĂ© lancĂ© par la municipalitĂ© en 2002 et il y a actuellement 141 successeurs ». Selon Mme Minako Omatsu 43 ans, qui a eu de longs entretiens avec un atomisĂ©, Masahiro Kunishige 84 ans, il ne sâagit pas de recueillir des faits mais les sentiments des victimes, la douleur quâils ne verbalisent pas lorsque M. Kunishige a commencĂ© Ă se confier, ses yeux se sont embuĂ©s de larmes il y a lĂ une part dâune vĂ©ritĂ© indicible de ce quâil a vĂ©cu ». Plus je me souviens et plus je souffre », dit pour sa part Suneo Tsuboi. La mort frappa dâun coup. Puis, pour ceux qui survĂ©curent, il y eut les jours et les semaines oĂč il fallut survivre dans les dĂ©combres et la pestilence, sans soins â on apaisait les douleurs des brĂ»lures des victimes avec des tranches de concombre », se souvient Mme Ogawa â et sans eau â câest en souvenir de ce manque quâHiroshima dispose aujourdâhui dâun grand nombre de fontaines et de piĂšces dâeau. Ensuite vinrent les annĂ©es au cours desquelles les survivants sâinstallĂšrent dans lâattente des symptĂŽmes du mal obscur qui Ă©tait en eux. Une lente agonie Nous dĂ©couvrions que la bombe Ă©tait dans nos corps », poursuit Mme Ogawa. En famille, on nâen parlait pas, et on cachait aux autres que nous Ă©tions des atomisĂ©s » » 5 Ce tĂ©moignage reflĂšte la souffrance de lâhomme dans lâexistence quâil nâa pas choisie, oĂč lâhomme et le libre arbitre ne sont rien face aux nĂ©cessitĂ©s du devenir. Il reste toujours cette idĂ©e que des hommes meurent et souffrent pour que dâautres vivent. Combien de morts dans des RĂ©volutions populaires pour que des peuples se libĂšrent et gagnent leur dignitĂ© humaine. Le deuxiĂšme point a trait Ă cette marche de lâhistoire si, par exemple, elle ne sâĂ©tait pas rĂ©alisĂ©e comme elle le fut en 1945. En clair, si hypothĂ©tiquement parlant, elle se serait rĂ©alisĂ©e autrement. Que serait-il passĂ© dans le monde ? Par exemple, les Ătats-Unis nâavaient pas dĂ©couvert les effets de la bombe atomique en 1945. Que le Japon ne fut pas nuclĂ©arisĂ©, et la guerre Ă©videmment sâest poursuivie dans le Pacifique entre les Ătats-Unis et le Japon. Ce nâest quâaprĂšs trois annĂ©es, au moment oĂč Tokyo, la capitale du Japon, allait ĂȘtre prise comme le fut avant, Berlin, la capitale de lâAllemagne, en avril-juin 1945, que les essais de la bombe atomique furent concluants en 1948. » Et, Ă cette date, ce serait certainement les SoviĂ©tiques et les AmĂ©ricains qui seraient les puissances occupantes du Japon. Nâoublions pas que lâURSS a dĂ©clarĂ© la guerre au Japon, le 8 aoĂ»t 1945, conformĂ©ment aux accords de Yalta. Elle a envahi la Mandchourie occupĂ©e par le Japon, le 9 aoĂ»t 1945. Donc le Japon sera pris en Ă©tau, par les SoviĂ©tiques et les AmĂ©ricains durant trois annĂ©es 1945-1948. Si, au moment de la reddition du Japon, les Ătats-Unis procĂšdent Ă lâessai dâune bombe atomique, et cet essai est concluant, dĂšs lors, dans les nĂ©gociations, les AmĂ©ricains seraient forcĂ©ment en position de force. Donc, malgrĂ© que lâURSS disposait de la plus grande armĂ©e du monde avec ses plus de 20 000 chars et 20 000 avions, les Ătats-Unis imposeront leurs vues sur le Japon et sur tout le Pacifique. Dâautant plus que les Ătats-Unis chercheront Ă tout prix Ă endiguer lâinfluence du communisme sur lâAsie. Le raisonnement amĂ©ricain est simple. Si lâAsie entiĂšre est gagnĂ©e par le communisme, que resterait-il Ă lâOccident ? » Une Europe pour au moins la moitiĂ© est dĂ©jĂ sous rĂ©gime communiste, et lâAfrique, le monde arabe, lâAmĂ©rique du Sud ? DĂ©jĂ lâAfrique est gagnĂ©e par des idĂ©es anticolonialistes, donc anti-occidentales, elle tombera forcĂ©ment dans le systĂšme politique communiste ou socialiste. Une partie du monde arabe dĂ©colonisĂ©e rejoindra sĂ»rement le camp socialiste. LâAmĂ©rique du Sud, un continent pauvre, exploitĂ©e par la finance occidentale, pourrait se retrouver aussi en partie dans le camp socialiste. Que restera-t-il en fait Ă lâOccident ? Une petite partie de lâAsie avec les monarchies arabes du Moyen-Orient, et une partie de lâAmĂ©rique du Sud. Il est clair que le rapport des forces est dĂ©sĂ©quilibrĂ© et que, en faveur, de lâURSS, le dĂ©sĂ©quilibre ne pourra que se creuser mettant inĂ©vitablement lâOccident capitaliste en minoritĂ©. » Des pays dâEurope de lâOuest pourraient » rejoindre le camp communiste. » Lâexistence mĂȘme de lâOccident libĂ©ral, capitaliste serait en danger. Et ce danger va prendre rĂ©ellement forme, devenir une rĂ©alitĂ© pour ainsi dire intangible », du jour oĂč Mao Zedong, prĂ©sident du parti communiste chinois PCC, proclame le 1er octobre 1949, la fondation de la rĂ©publique populaire de Chine Ă PĂ©kin. La proclamation de la RPC change toutes les cartes maĂźtresses amĂ©ricaines et occidentales, en Asie et dans le monde. LâURSS et la Chine pourraient changer la nature de lâĂ©quilibre du monde. Ce cas de figure Ă©noncĂ© peut-il ĂȘtre un fait de science-fiction ? Non ? Il entre dans les possibilitĂ©s dâexistence si lâEssence du monde lâa ordonnĂ© ainsi. Ăvidemment, on peut toujours dire que cela ne sâest pas opĂ©rĂ© ainsi. Et câest vrai, mais cela pouvait ĂȘtre autrement la configuration du monde, en restant sur le plan des hypothĂšses. Lâessentiel que nous visons, et ce qui est important dans cette hypothĂšse, quâaurait donnĂ© une situation pareille pour lâhumanitĂ© tout entiĂšre ? » Et câest cela qui nous pousse Ă cette analyse dans la comprĂ©hension de la marche du monde. ». En supposant que les Ătats-Unis dĂ©tiennent dĂ©jĂ la bombe atomique, et quâelle a Ă©tĂ© essayĂ©e avec succĂšs dans un espace du territoire amĂ©ricain tenu secret, et que les autres puissances en lâoccurrence lâURSS et la Chine ont mĂȘme Ă©tĂ© informĂ©es mais les informations sur cette bombe nâont pas la mĂȘme valeur que cela devrait ĂȘtre dĂšs lors quâils nâont pas une idĂ©e prĂ©cise des effets apocalyptiques quâelle peut provoquer. Cela peut paraĂźtre Ă un travail dâintox, action insidieuse par la dĂ©sinformation. ForcĂ©ment, le bras de fer va continuer entre les Ătats-Unis et lâURSS. Mais la victoire de la Chine et la proclamation de la RĂ©publique populaire de Chine va certainement changer les rapports de force. Une occasion pour les dirigeants soviĂ©tiques de mettre la pression sur les Ătats-Unis comme ils lâont fait en imposant un blocus sur Berlin, le 24 juin 1948, en bloquant toutes les voies routiĂšres et navigables obligeant AmĂ©ricains, Britanniques et Français Ă organiser un grand pont aĂ©rien pour ravitailler leurs forces militaires et les populations civiles berlinoises. Le seul moyen pour communiquer avec leurs zones d'occupation Ă©tait la voie des airs. Bien sĂ»r, les SoviĂ©tiques auraient pu empĂȘcher la voie des airs, et Ă©videmment cela aurait dĂ©clenchĂ© une nouvelle guerre peut-ĂȘtre mĂȘme mondiale. Ce quâils nâont pas voulu mais ils ne lâont pas fait pour la simple raison quâils ont voulu imposer leurs rĂšgles, leur vision du monde pour laquelle tant que les rĂ©gimes politique capitalistes existaient, ils constituaient un danger pour lâexistence de lâUnion soviĂ©tique. Et Ă©videmment rĂ©ciproquement. Par consĂ©quent, nâayant pas connaissance des vrais effets de la bombe puisque le Japon nâa pas Ă©tĂ© nuclĂ©arisĂ© â il nây a pas eu la destruction dâHiroshima et de Nagasaki â, et la fin de la DeuxiĂšme Guerre nâa pris fin quâen 1948, dĂšs lors les dirigeants soviĂ©tiques avec lâavĂšnement de la Chine populaire, en 1949, vont passer Ă lâoffensive. Se faisant face sur le 38Ăšme parallĂšle, depuis 1945, et la proclamation de la CorĂ©e du Sud et la proclamation de la RĂ©publique populaire dĂ©mocratique de CorĂ©e, en 1948, ils nâhĂ©siteront pas avec les Chinois Ă pousser Ă la guerre les deux CorĂ©es, en 1950. Lâobjectif Ă©tant surtout de rejeter les Ătats-Unis de la CorĂ©e qui leur sert de base avancĂ©e pour leurs forces militaires. Donc Ă©jecter les Ătats-Unis permet Ă lâURSS et Ă la Chine dâaffaiblir les Ătats-Unis qui perdent au triple plan 1. une place hautement stratĂ©gique puisquâils sont Ă la frontiĂšre des deux grandes puissances, 2. sur le plan idĂ©ologique, 3. lâendiguement du communisme par les Ătats-Unis se transforme en reflux, en recul. Devant lâĂ©chec amĂ©ricain par deux fois durant la guerre, dâabord suite Ă lâoffensive nord-corĂ©enne au dĂ©but de la guerre, et lâĂ©chec de la contre-offensive amĂ©ricaine qui a repris certes des territoires perdus, mais avec lâentrĂ©e en force des Chinois dans le conflit, les Ătats-Unis se sont retrouvĂ©s bloquĂ©s par lâarrivĂ©e massive des troupes chinoises. ConfrontĂ©s Ă une situation extrĂȘmement difficile, la guerre va en sâexacerbant, les forces corĂ©ennes et chinoises peuvent continuer la guerre. Il est certain que le conflit va aller Ă leur avantage compte tenu de la puissance chinoise et le soutien russe. Seul lâemploi de lâarme atomique qui nâa jamais Ă©tĂ© essayĂ© contre des forces pourrait changer le sort de la guerre. Et on comprend que demande du gĂ©nĂ©ral amĂ©ricain Mac Arthur de disposer de bombes atomiques ne trouvera pas dâopposition Ă la Maison Blanche. Ni Harry Truman, le prĂ©sident amĂ©ricain, ni ses conseillers ne pourront sâopposer, le sort de la guerre en CorĂ©e est en jeu. De plus lâemploi de lâarme atomique va montrer sa suprĂ©matie au monde pour au moins quatre raisons. 1. la bombe nâa jamais Ă©tĂ© essayĂ©e, les autres puissances ne connaissent lâimportance des destructions qui sont apocalyptiques » sur des objectifs militaires ou civils rĂ©els. 2. la bombe va, pour les Ătats-Unis compte tenu de lâimportance de lâĂ©loignement, et la faiblesse en nombre dâhommes alignĂ©s dans les forces de combat, sâavĂ©rer lâultime moyen pour lâAmĂ©rique de renverser lâĂ©quilibre des forces. 3. Montrer la suprĂ©matie de lâAmĂ©rique face Ă lâURSS et Ă la Chine. 4. Eviter dâĂȘtre Ă©jectĂ© de la CorĂ©e du Sud ce qui inĂ©vitablement si les Ătats-Unis Ă©taient obligĂ©s de quitter la CorĂ©e du Sud, de provoquer un effet domino. » Ils seront Ă©jectĂ©s aussi du Japon, et du reste de lâAsie. Et que demande le gĂ©nĂ©ral Mac Arthur en nombre de bombes atomiques ? Ce nâest pas deux mais des dizaines si lâon croit certains Ă©crits. Et cela semble logique. La Chine Ă lâĂ©poque avec ses 540 millions de Chinois et son espace gĂ©ographique, 3Ăšme pays du monde nâest pas le Japon. DĂšs lors comme dit mon ami Mohammed Bensadek AprĂšs tout peut-ĂȘtre que ces essais auraient certainement produit plus de dĂ©gĂąts plus tard si lâexpĂ©rience de lâexplosion de Hiroshima nâavait pas eu lieu. Supposons Moscou ou PĂ©kin en pleine guerre froide⊠» PrĂ©cisĂ©ment, le gĂ©nĂ©ral Mac Arthur, pour briser lâadversaire sino-nord-corĂ©en va certainement nuclĂ©ariser plusieurs villes chinoises. Avec probablement des millions de Chinois tuĂ©s. La guerre sera-t-elle finie entre les Ătats-Unis, lâUnion soviĂ©tique et la Chine ? On nâa mĂȘme pas besoin dâĂ©piloguer sur ce qui sera avec une attaque nuclĂ©aire sur plusieurs villes chinoises. On laissera le lecteur se reprĂ©senter les dommages ineffaçables quâaurait entraĂźnĂ©s une guerre nuclĂ©aires contre la Chine. PrĂ©cisĂ©ment le dĂ©veloppement de ce cas de figure de guerre qui nâa Ă©tĂ© donnĂ© que pour dire que la guerre aurait pu se dĂ©rouler autrement, avec des consĂ©quences bien plus graves que ne le fut la nuclĂ©arisation du Japon. Et si, lâURSS avait aussi dĂ©couvert lâarme atomique juste aprĂšs lâemploi de lâarme nuclĂ©aire contre la Chine durant la guerre de CorĂ©e, que serait-il passĂ© si les SoviĂ©tiques avaient transmis le secret de la bombe atomique Ă la Chine ? On nâa mĂȘme pas besoin de se reprĂ©senter le dĂ©sastre qui pourrait sâensuivre parce que la Chine nâest pas le Japon. Et la Chine qui aura la bombe, que sera le monde aprĂšs ce conflit ? Aussi, nous arrivons Ă la conclusion du sens du dĂ©veloppement hypothĂ©tique sur la guerre de CorĂ©e entre 1950 et 1953 » comparativement Ă ce qui sâest produit rĂ©ellement. Avec la destruction dâHiroshima et Nagasaki Ă trois jours dâintervalle, le 6 et 9 aoĂ»t 1945. Ce qui sâest passĂ© en 1945 donne entiĂšrement raison Ă la vision schopenhauerienne du monde humain ». Dans le sens absolu, le libre arbitre de lâhomme nâexiste pas parce que le monde est en dernier ressort fait » par lâEssence, et donc par Dieu. Et le libre arbitre octroyĂ© Ă lâhomme est certes une rĂ©alitĂ© sinon il nây aurait pas eu de sens pour lui dans son existence, cependant le libre arbitre nâopĂšre que dans lâimmĂ©diatetĂ© du temps ». Une immĂ©diatetĂ© temporelle qui est flexible, mais toujours courte et en rapport avec la capacitĂ© limitĂ©e de lâhomme de saisir son devenir. » Lâhomme peut connaĂźtre les lois de la nature pour sâen servir, peut viser des valeurs, peut ĂȘtre responsable de son devenir, mais sur ce dernier point il ne peut lâĂȘtre totalement pour la simple raison que sâil avait les moyens, il aurait dĂ©truit tout obstacle qui se serait dressĂ© sur son chemin. LâAfrique et une grande partie de lâAsie Inde, Mandchourie, Indochine, CorĂ©e... nâont-elles pas Ă©tĂ© colonisĂ©es par le fer et le sang ? Et câest prĂ©cisĂ©ment lĂ quâentrent la Loi de la NĂ©cessitĂ© et la Loi de la CausalitĂ©. Rien ne vient sans cause sauf Dieu qui est Un et Cause suprĂȘme de tout. Par consĂ©quent, on peut se poser la question pourquoi avoir comparĂ© lâhypothĂ©tique cas de guerre qui a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© et la rĂ©alitĂ© qui sâest produite en aoĂ»t 1945, et qui nâa visĂ© que la nuclĂ©arisation de Hiroshima et Nagasaki. Donc seul le Japon fut touchĂ© et de surcroĂźt Ă©tait fortement affaibli, et faisait face, en aoĂ»t 1945, Ă deux grandes puissances, lâUnion soviĂ©tique et les Ătats-Unis. Il est Ă©vident au regard de la destruction apocalyptique qui a touchĂ© le Japon, et quâen dernier ressort câest lâEssence suprĂȘme qui rĂ©git lâhumanitĂ© entiĂšre et par laquelle lâhumanitĂ© doit son existence, et comme les textes bibliques tant la bible hĂ©braĂŻque et chrĂ©tienne et lâIslam lâaffirment, la seule explication vient du glaive et de la bontĂ© de la Providence. Il nây a pas, sur le plan absolu », dâexplication par lâhomme ni par lâhistoire de la nuclĂ©arisation dâHiroshima et de Nagasaki. Il est certain que, si la situation avait Ă©voluĂ© autrement, que les Ătats-Unis auraient dĂ©couvert la bombe quelques annĂ©es plus tard, le Japon avait dĂ©jĂ capitulĂ©, et la bombe nâavait jamais Ă©tĂ© essayĂ©e, une guerre nuclĂ©aire Ă grande Ă©chelle aurait certainement survenu. Pour la simple raison quâil nây aurait pas de solution aprĂšs la fin de la guerre. Les Ătats-Unis voudront endiguer le communisme, câĂ©tait une question de survie pour lâOccident libĂ©ral, une guerre nuclĂ©aire Ă grande Ă©chelle aurait Ă©tĂ© inĂ©vitable. Et câest la raison pour laquelle on fait rĂ©fĂ©rence Ă la mĂ©taphysique de lâexistence, que lâon met en avant le glaive et la bontĂ© de la Providence », qui est une rĂ©alitĂ© sauf que lâon ne sâaperçoit pas surtout pour ceux qui ne croient pas Ă lâexistence de Dieu, et croit que le monde est rĂ©gi par lui-mĂȘme, sans cause. En clair, le sacrifice de deux villes japonaises ont sauvĂ© lâhumanitĂ© dâune guerre apocalyptique encore plus nĂ©faste. Pour ne citer quâun tĂ©moignage rĂ©cent et extrĂȘmement fort, les Ătats-Unis Ă©taient Ă deux doigts de la guerre avec la CorĂ©e du Nord, en 2017. Le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump et le prĂ©sident nord-corĂ©en Kim Jon-un multipliaient les provocations, et agitaient la menace nuclĂ©aire. Trump comparait la taille de son bouton nuclĂ©aire » avec celui de Kim Jong-un. Une guerre si elle sâĂ©tait dĂ©clarĂ©e aurait embrasĂ© quatre pays, les deux CorĂ©es, le Japon et les Ătats-Unis. AprĂšs avoir procĂ©dĂ© aux essais nuclĂ©aires de la bombe A et la bombe H, et testĂ© ses missiles intercontinentaux, sâassurant quâil pouvait toucher nâimporte quel point du territoire amĂ©ricain, Kim Jong-un a ensuite fait volte-face, et change totalement de politique. Il ouvre la CorĂ©e du Nord Ă la CorĂ©e du Sud, rencontre le prĂ©sident sud-corĂ©en Moon Jae-in, le 27 avril 2018, et le prĂ©sident amĂ©ricain le 12 juin 2018. Le prĂ©sident Moon Jae-in se rend Ă Pyongyang le 19 septembre 2018. Aujourdâhui, Kim Jong-un demande de nouveau un sommet avec Donald Trump. Une voie de la sagesse ? Un prodige ce changement Ă 180 degrĂ©s de la politique du leader nord-corĂ©en ? Bien sĂ»r, sur le plan causal, câest la crainte dâune guerre apocalyptique pour la CorĂ©e du Nord. Bien que la CorĂ©e du Nord pourra toucher e territoire amĂ©ricain, sud-corĂ©en et japonais, il est certain que Kim Jong-un emportera son pays, son peuple dans lâapocalypse nuclĂ©aire. La CorĂ©e du Nord cessera dâexister, elle sera non seulement nuclĂ©arisĂ©e mais englobĂ©e dĂ©finitivement dans une seule CorĂ©e avec cette quâont eu les habitants dâHiroshima et Nagasaki. Probablement, les Ătats-Unis seront touchĂ©s, le Japon aussi et la CorĂ©e du Sud aussi. Mais que sera la CorĂ©e du Nord ? Et une guerre extrĂȘmement catastrophique pour la Chine et la Russie, et leur aura qui a tout perdu en Asie et dans le monde, pour nâavoir pas Ă©vitĂ© une apocalypse nuclĂ©aire sur lâAmĂ©rique et une partie de lâAsie. Et on comprend en fin de compte que la volte-face de Kim Jong-un revient Ă lâEssence. A la bontĂ© de la Providence qui a Ă©clairĂ© la pensĂ©e » du dirigeant nord-corĂ©en dâaller vers une solution pacifique. » Hiroshima et Nagasaki dĂ©truites Ă trois jours dâintervalle et, Ă lâĂ©poque sans armes nuclĂ©aires mĂ©gatonniques, la bombe H, sont encore lĂ pour montrer ce qui en coĂ»terait une guerre nuclĂ©aire. Ainsi on comprend que rien ne vient au hasard dans le monde, et tout ce qui arrive Ă lâhomme a une raison, une cause. Comme dâailleurs mon ami qui mâĂ©crit et me dit Le libre arbitre. Telle est la question. Je nâose pas entrer dans les mĂ©andres intellectuels philosophiques, je risque de me perdre et ne pas en sortir. Tout de mĂȘme je suis tentĂ© de dire en rejoignant Schopenhauer que le libre arbitre nâexiste pas ou du moins sâil existe il est dirigĂ© ou administrĂ©. Je cite ici le verset 30 de la sourate el baqara » la vache, 87Ăšme sourate dans lâordre chronologique. Elle a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e le lendemain de lâHĂ©gire et qui dit Lorsque Ton Seigneur confia aux anges Je vais Ă©tablir sur la terre un vicaire Khalifa ». Ils dirent Vas-Tu y dĂ©signer un qui y mettra le dĂ©sordre et rĂ©pandra le sang, quand nous sommes lĂ Ă Te sanctifier et Ă Te glorifier ? » - Il dit En vĂ©ritĂ©, Je sais ce que vous ne savez pas ! ». Si je comprends, cela veut dire que le Seigneur a créé un ĂȘtre Ă qui il a donnĂ© des attributions peut-ĂȘtre aussi des missions et les anges ignorent le pourquoi de cette crĂ©ation puisquâils pressentent dĂ©jĂ que cet ĂȘtre mettra du dĂ©sordre et rĂ©pandra le sang⊠» Mais le Seigneur, lui, sait pourquoi il lâa créé. Par ailleurs cet ĂȘtre est Ă©tabli sur la terre en tant que vicaire khalifa câest-Ă -dire une sorte de dĂ©lĂ©guĂ©. Câest peut-ĂȘtre lĂ quâune partie du libre arbitre lui est attribuĂ©. Câest un peu comme une dĂ©lĂ©gation de signature ! Et lĂ je ne vois pas comment extraire ce qui est du ressort du Seigneur et ce qui est de son khalifa. » 6 Je lui rĂ©pondis En vĂ©ritĂ©, il nây a rien Ă extraire ni de lâhomme et encore moins du Seigneur. Lâhomme nâest quâun ĂȘtre créé par Dieu et il peuple la terre. Cela lui est donnĂ© par lâEssence, et câest la raison pour laquelle combien mĂȘme il est libre et capable de tous les faits bons ou mauvais, dans son existence propre ou existence collective, il est sans le savoir, ou plutĂŽt il sait et souvent il refuse et nâarrive pas de saisir quâil est toujours reliĂ©, assujetti Ă la puissance divine. Quâil existe et tout ce quâil fait, quâil rĂ©ussisse ou non, individuellement ou collectivement, il dĂ©pend de Dieu. Et lâessence qui le tĂ©moigne dâune maniĂšre certaine, sans aucune ambiguĂŻtĂ©, est sa pensĂ©e que son corps vĂ©hicule, et elle aussi vĂ©hicule son contenu pour lâhomme, est quâest-elle ? DâoĂč vient-elle ? La seule rĂ©ponse qui vient de soi suffit Ă lui dire quâil est reliĂ© Ă la Cause suprĂȘme du monde, Ă la Cause CrĂ©atrice de lâunivers. Ăvidemment, il faudrait que lâhomme soit suffisamment inspirĂ© » pour accepter ce lien mĂ©taphysique, et comprendre ce processus existentiel et existential. VoilĂ la rĂ©ponse appropriĂ©e quâil faut penser pour lâaccepter ou... la refuser. Et tout jugement sur lâessence dĂ©pend de cette disponibilitĂ© de lâesprit de lâhomme Ă analyser et par ce biais Ă sâanalyser soi-mĂȘme. Pourquoi ? Pour la simple raison, dans le cas de la mĂ©taphysique de lâĂȘtre, surtout dans son existential si lâon puisse dire, lâhomme qui lit ce texte ne juge pas son auteur mais se juge soi-mĂȘme. Parce quâil sâadresse Ă son essence dâĂȘtre et sâil est en conformitĂ© avec ce que lui souffle sa pensĂ©e Ă travers ses facultĂ©s, ses Ă©tats dâĂąme qui englobent tout de lui. Lâacceptation ou le refus de cette affirmation sur lâessence ne sera que sa rĂ©ponse sur son propre esprit, et non sur celui de lâauteur de ses lignes. Ici lâauteur ne cherche pas Ă sâabsoudre sâil Ă©nonce quelque fausse vĂ©ritĂ© mais simplement mĂȘme fausse soit-elle ne libĂšre pas celui qui y rĂ©flĂ©chit Ă lâexclusion de lâauteur puisque câest sa propre pensĂ©e qui lâĂ©nonce. Un Ă©vĂ©nement intĂ©ressant que lâauteur relate et traite dâune certaine maniĂšre de la Providence divine. Lâauteur a vĂ©cu a vĂ©cu Ă Oran, la deuxiĂšme ville dâAlgĂ©rie, une certaine pĂ©riode de sa vie. Ensuite il a habitĂ© Ă Alger. Donc, habitant Ă lâĂ©poque Alger, il mâarrivait pĂ©riodiquement de me rendre Ă Oran pour me recueillir au cimetiĂšre, sur les tombes de mes parents. Habituellement, je passais une nuit Ă Oran, et ce nâest que le lendemain que je retournais Ă Alger. Un jour, aprĂšs la visite du cimetiĂšre, nâayant rien Ă faire lâaprĂšs-midi, je suis sorti de lâhĂŽtel et jâai traĂźnĂ© en ville. Habituellement, aprĂšs le cimetiĂšre, je donne toujours lâaumĂŽne aux pauvres. Une somme assez importante faut-il souligner. Ce jour-lĂ , je me trouvais dans la rue de la Bastille, une rue trĂšs frĂ©quentĂ©e par la population parce quâelle Ă©tait commerçante. On trouvait de tout. Boucheries, marchands de lĂ©gumes et de fruits, de magasins dâustensiles de cuisine, etc. Alors que je mâapprĂȘtais Ă distribuer une partie de lâargent, tout dâun coup jâeus des pensĂ©es Ă©tranges sur le sens de la charitĂ© des pauvres. Je me retrouvais Ă deviser en moi-mĂȘme pourquoi donner de lâargent aux pauvres et quâapporterais-je Ă ces pauvres ? Quelques milliers de dinars ? Est-ce important ce que je donnerais ? Suis-je rĂ©ellement charitable ? Et ainsi de suite, et je doutais rĂ©ellement sur lâacte de charitĂ©. Et pendant que je pensais, tout dâun coup, toujours au niveau de cette rue, et parmi les gens, je fus brusquement bousculĂ© par des jeunes qui se disputaient. Je ne fis pas attention, en somme ce nâĂ©tait pas grave, juste une petite bousculade. Continuant Ă marcher, mettant ma main dans ma poche, puis instinctivement regardant lâautre poche, stupeur, lâargent que jâavais a disparu. Je nâavais plus dâargent, heureusement les papiers dâidentitĂ© nâavaient pas disparu. CâĂ©tait encore lâaprĂšs-midi, la poste centrale juste Ă cĂŽtĂ© Ă©tait encore ouverte. Jâai fait la chaĂźne, et jâai tirĂ© un chĂšque. Cette mĂ©saventure mâapprit une leçon. Doutant de lâacte de charitĂ©, lâEssence mâa simplement montrĂ© que je devais le faire, et ne devais pas dĂ©roger Ă cette rĂšgle humaine. Au fond, me suis-je dis, si des jeunes mâont volĂ©, câest quâils Ă©taient dans le besoin. On ne peut voler sans cause. Le principe de causalitĂ© est partout. Tout acte, toute chose qui est mue a une cause. Rien ne vient du NĂ©ant. Au final, la Providence divine mâa intimĂ© Ă faire la charitĂ©. Je lâai fait autrement, avec cependant cette pensĂ©e de douter de lâacte de charitĂ© qui Ă©tait blĂąmable. Cette pensĂ©e de moi qui relĂšve de mon propre arbitre faut-il souligner que la Providence a corrigĂ© mâa donnĂ© un plus dans le sens de mon existence. Et tout homme peut regarder par sa conscience de son passĂ© sâil nâa pas commis un acte blĂąmable et que la Providence divine a puni. En constatant sa vie, son existence, en constatant un acte blĂąmable passĂ©, et en prenant conscience quâil a Ă©tĂ© sanctionnĂ© par lâEssence divine, lâhomme ne saurait se sentir coupable et mĂȘme peut se sentir absous pour au moins quatre raisons. 1. Il est un ĂȘtre créé faible, et par son libre arbitre, il se trouve Ă©cartelĂ© entre le bien et le mal, 2. MĂȘme le mal il ne le sait pas exactement parce quâil peut le commettre sans en prendre conscience. Par Ă©goĂŻsme, par des pensĂ©es nĂ©gatives qui lui viennent Ă lâesprit. 3. Par ignorance quâil fait le mal. 4. Et il a payĂ© dans un certain sens son mal. Et cela aurait pu ĂȘtre plus grave, si, par exemple, il avait Ă©tĂ© agressĂ© avec violence. PrĂ©cisĂ©ment, si la Providence intervient, et quâil en prenne conscience, il est presque pour ainsi dire rachetĂ©. En clair il nâa pas fait le mal pour le mal. Cependant, lâhomme souvent crĂ©e chez ses semblables de grandes souffrances et mĂȘme Ă lui-mĂȘme sâil ne maĂźtrise pas ses pulsions, son libre arbitre. Par exemple, une ambition dĂ©mesurĂ©e, une jalousie maladive, un rejet affectif de lâautre et dâautres maux pathologiques de la personnalitĂ© humaine peuvent occasionner des angoisses telles quâelles peuvent finir par de graves sĂ©quelles, voire mĂȘme lâirrĂ©parable. Une dĂ©pression, un suicide, un meurtre, etc. LĂ aussi, on peut penser que la Providence nâa pas intervenu. En rĂ©alitĂ©, non. Ce qui a rĂ©sultĂ© et aussi grave que lâacte a Ă©tĂ©, il nâa Ă©tĂ© rĂ©tribuĂ© quâen regard de la gravitĂ© de la situation humaine. Par exemple, si un homme ou une femme se suicide, et certainement pour des raisons affectives, câest quâil est arrivĂ© Ă un Ă©tat mental oĂč il nâĂ©tait plus viable. Son existence lui Ă©tait indiffĂ©rente, mĂȘme lâacte de violence quâil allait commettre lui importait peu. Une insensibilitĂ© sâĂ©tait gĂ©nĂ©rĂ©e en lui, sa mort Ă©tait une dĂ©livrance. Il ne pouvait vivre. Lâhomme normal qui verrait un tel acte, dira quâil Ă©tait fou. PrĂ©cisĂ©ment le suicidĂ© Ă©tait devenu dans un certain sens fou. Dans son acte avec la mort, se tirer une balle dans la tĂȘte, ou se jeter sous un train, pour lui cela nâĂ©tait pas un problĂšme. Sa conscience Ă©tait embrumĂ©e, sa pensĂ©e ne fonctionne que pour cet acte-lĂ , comme sâil Ă©tait programmĂ© pour ça. » Comme lâhomme normal est lui aussi dâune certaine façon programmĂ© mais dĂ©tenant nĂ©anmoins un libre arbitre pour tenir Ă la vie, pour aimer la vie jusquâĂ la derniĂšre seconde de son existence. Mais la Providence divine aura toujours Ă dĂ©cider en dernier ressort dans sa vie, sur son destin. Pour lâexemple, prenons lâĂ©vĂ©nement qui a survenu en France, au dĂ©but de ce mois de septembre. Dans un article dâEurope 1, on lit Une jeune femme de 30 ans a Ă©tĂ© percutĂ©e par une rame du RER D en gare de Combs-la-Ville, en Seine-et-Marne, lundi, selon Le Parisien ». Elle s'Ă©tait jetĂ©e sur les voies avec son bĂ©bĂ© dans les bras. Une jeune femme de 30 ans s'est jetĂ©e lundi matin, son bĂ©bĂ© dans les bras, sur les voies Ă l'entrĂ©e d'un train de la ligne R en gare de Combs-la-Ville, en Seine-et-Marne, rapporte Le Parisien. La mĂšre et l'enfant sont morts. La victime avait accompagnĂ© son fils aĂźnĂ© Ă l'Ă©cole. Vers 10h30 lundi, alors qu'un train entrait en gare, une jeune femme de 30 ans s'est jetĂ©e sur la voie ferrĂ©e avec son bĂ©bĂ© probablement ĂągĂ© d'un mois dans les bras. PercutĂ©s par la rame, la mĂšre et l'enfant sont morts sur le coup, selon Le Parisien. Selon les premiers Ă©lĂ©ments de l'enquĂȘte, la thĂšse du suicide est privilĂ©giĂ©e. La famille est nouvellement arrivĂ©e dans la commune », a indiquĂ© Guy Geoffroy, le maire de Combs-la-Ville. La victime a dâailleurs accompagnĂ© son fils aĂźnĂ© Ă lâĂ©cole pour quâil fasse sa rentrĂ©e. » Une enquĂȘte ouverte. La gare de Combs-la-Ville a Ă©tĂ© fermĂ©e et la circulation interrompue sur la ligne R entre les gares de Villeneuve-Saint-Georges et Melun pendant une partie de la journĂ©e. L'enquĂȘte a Ă©tĂ© confiĂ©e au commissariat de Moissy-Cramayel. Il s'agirait d'un geste dĂ©sespĂ©rĂ© aprĂšs une dĂ©pression amoureuse », selon une source proche de l'enquĂȘte consultĂ©e par Le Parisien. 7 Que peut-on dire de cet acte de suicide ? Quâil a Ă©tĂ© prĂ©mĂ©ditĂ©, minutieusement programmĂ© ? Est-ce elle qui lâa programmĂ©. La cause, elle est donnĂ©e, le geste dĂ©sespĂ©rĂ© dâune femme touchĂ©e gravement sur le plan affectif. Son libre arbitre Ă©tait-il conscient ? Non. Il Ă©tait inconscient. Non. Se rappeler un ancien collĂšgue de travail qui se confiait Ă moi, en me disant quâil lui arrivait de parcourir 100 Ă 200 kms sans conscience. Ce nâest quâarrivĂ© Ă une ville ou Ă un endroit de la route quâil reprenait conscience, et quâil se demandait ce quâil faisait dans ces lieux. Et cela lui est arrivĂ© plusieurs fois. Je comprenais mon collĂšgue mais je nâavais aucune rĂ©ponse Ă lui fournir. Cela se passait dans les annĂ©es 1980. Dans une analyse qui a Ă©tĂ© publiĂ©e en 2017, jâavais scindĂ© le libre arbitre en deux libres arbitres conscient et inconscient. Et jâavais Ă©crit Ă ce sujet Sâil avait un avion personnel, ce camarade aurait pu dĂ©coller et atterrir dans une autre ville. Quâil se rĂ©veille en vol, ou quâil atterrisse sans encombre dans une ville, importe peu. Il a tout simplement Ă©tĂ© transportĂ© lui et son avion, comme cela fut pour lui et sa voiture, se transportant vers une destination dont il nâavait pas conscience. Que peut-on dire de ce libre-arbitre agissant mais inconscient ? Beaucoup de phĂ©nomĂšnes humains ne sont pas expliquĂ©s, et câest tout Ă fait normal, lâhomme est par une pensĂ©e dont il ne sait rien. DâoĂč elle vient ? Aucune rĂ©ponse sinon quâelle est en lui, et quâil est par elle. Tout ce quâil sait est quâil pense. Donc quâil agit en pensant consciemment, disposant dâun libre-arbitre conscient, ou inconsciemment puisquâil agit aussi, demeure quâil est dĂ©pendant de lâIntelligence, de la Raison universelle qui Gouverne le monde, qui DĂ©cide du monde. Quâil le sait ou non, câest Elle, en dernier ressort, qui DĂ©cide quâil soit ou non dans lâexistence. En dâautres termes, il peut ĂȘtre agissant conscient ou sans en ĂȘtre conscient. » 8 Sauf que mon camarade de travail sâest rĂ©veillĂ© de son libre arbitre inconscient mais la suicidĂ©e de la Seine-et-Marne ne sâest pas rĂ©veillĂ©e. Elle est morte avec son bĂ©bĂ©. En rĂ©alitĂ©, elle nâest pas morte. Elle est morte pour nous, les ĂȘtres humains. Elle nâest pas morte pour lâEssence. Les ĂclairĂ©s » diront quâelle et son bĂ©bĂ© ont Ă©tĂ© rappelĂ©s Ă Dieu. En quelque sorte, elle a terminĂ© sa mission » sur terre. En clair, doit-on dire du suicidĂ© potentiel qui refusait de vivre ou de lâhumain qui veut vivre, que tout relĂšve de lâIntelligence universelle, la Raison universelle ou la Providence divine. Ce sont les mĂȘmes mots qui reprĂ©sentent la Cause ultime ou Dieu dont nous provenons. Il faut simplement rĂ©flĂ©chir que nous ne sommes pas seuls mĂȘme si nous Ă©tions seuls sur Mars, ou sur la Lune. Nous sommes toujours accompagnĂ©s sans quâon le sache, sans que lâon ne prenne conscience, ou si on prend conscience, on doit comprendre, apprĂ©cier le sens du miracle quâest la vie ». Et sorti du nĂ©ant nous retournons au nĂ©ant, nâest pas le nĂ©ant que nous croyons. Enfin, pour terminer, nous arrivons Ă la conclusion finale. Qui est lâhomme ? Qui sommes-nous ? Dans le sens intrinsĂšque de ce qui relĂšve de nous sur notre prĂ©sence sur terre. Pourquoi existons-nous ? Pour saisir notre sens, le sens de nos vies, de notre essence, prenons une personne, par exemple, qui commente un article, et elle le fait sous un pseudo, donc anonymement. Que fait-elle ? Personne ne lâa obligĂ© de commenter un article quel quâil soit de nâimporte quel journal du monde. Et le journal, quâest-ce que câest ? Sinon le journal de nos vies, de nos existences sur terre pris dans le sens global des hommes, des humains sur terre et dans lâunivers que nous ne connaissons quâune petite partie mais lui nous connaĂźt sans quâon le sache. Quâa fait cet homme qui a commentĂ© cet article ? Pourtant, il nâĂ©tait pas obligĂ©, et il nâa rien Ă gagner, il ne fait que donner son opinion, il peut mĂȘme entrer en conflit avec un autre commentateur qui lui rĂ©pond dans les commentaires du journal, et ceux-ci peuvent procurer du bien comme procurer une gĂȘne, parfois un tourment, une angoisse. Le pseudo ne le protĂšge pas de lâautre et rĂ©ciproquement. » Leur souci est de comprendre, comme le dit mon ami Mohammed Bensadek, dans un Ă©crit Je ne peux pas refuser et je nâai rien Ă gagner aussi pour le faire. Mon souci est de comprendre dans le cadre de la curiositĂ© humaine. Comprendre, comme on dit, le comment du pourquoi la chose... » Oui, il ne peut pas refuser parce quâil est liĂ©, lui aussi est cette essence de lâunivers. Il ne sait pas quâil participe Ă lâunivers. Tout ĂȘtre humain par sa prĂ©sence sur terre participe Ă lâunivers. La moindre chose que fait notre essence participe Ă lâunivers. Ăcrire sous un pseudo ou non participe aussi Ă cet univers. Un autre Ă©vĂ©nement. Je me rappelle, une fois je marchais dans une ville de la Russie, câĂ©tait dans les annĂ©es 1970. JâĂ©tais Ă©tudiant Ă Pouchkine, une petite ville non loin de lâex-Leningrad, aujourdâhui renommĂ©e Saint-PĂ©tersbourg. CâĂ©tait le week-end, et jâĂ©tais Ă Saint-PĂ©tersbourg. Avec un ami qui Ă©tait algĂ©rien comme moi, on se promenait dans la principale avenue de la ville. Elle sâappelait Nevcki Prospect, appellation en russe dont le son est Ă©crit en français. Une belle avenue avec ses trottoirs larges et trĂšs propres. Pas un morceau de papier, dĂ©tritus ou autre, sur le trottoir. Je marchais tout en fumant. A un certain moment, jâai jetĂ© le bout de cigarette par terre. Et il y avait relativement du monde sur cette avenue. Quand brusquement, une femme avec chapka et manteau, câĂ©tait lâhiver, mâinterpelle. Elle passait au moment mĂȘme oĂč jâavais jetĂ© le mĂ©got de cigarette. Elle me dit en russe que jâĂ©cris les sons de ces mots en français VosmitiĂ©, pajalst, vach sygaret ». Reprenez votre cigarette ! ». Je crois quâelle avait dit ou jâappelle la police â en Russie, la police, câĂ©tait la milicia. Jâai haussĂ© les Ă©paules, et avons continuĂ© notre chemin. Dans mon intĂ©rieur, je me disais que la femme Ă©tait un peu folle. On nâa pas idĂ©e dâinterpeler les gens pour un mĂ©got de cigarettes, et encore jetĂ© dans la rue. Pourtant, le trottoir Ă©tait large, trĂšs propre, et des poubelles mĂ©talliques partout accrochĂ©es sur lâavenue. » Aujourdâhui que je rĂ©flĂ©chis Ă cet Ă©pisode, que pourrais-je conclure sur ces mots quâelle mâa lancĂ©s, ce reproche quâelle mâa fait ? Câest simple la rĂ©ponse parle dâelle-mĂȘme, cette dame nâĂ©tait pas folle comme je le crus. Au contraire, elle Ă©tait propre. Et par cette propretĂ© humaine, elle participait Ă lâunivers. Le sens de ces mots câest un peu Ă travers elle que lâunivers parlait, et mâenjoignais de laisser propre le trottoir, qui est une parcelle de lâunivers. Lâunivers se construit aussi par elle. Un infime geste de lâhomme participe Ă lâunivers. Cela doit ĂȘtre ainsi sauf que nous ne le savons trĂšs peu. Que mon ami Mohammed mâenjoigne de lire Et on comprend pourquoi il est Ă©crit dans le verset 50 de la sourate Qaf Nous avons effectivement créé l'homme et Nous savons ce que son Ăąme lui suggĂšre et Nous sommes plus prĂšs de lui que sa veine jugulaire. » » Lâhomme relĂšve de lâEssence. Par consĂ©quent, qui est lâhomme ? Qui sommes-nous ? Nous sommes lâunivers par notre essence, une partie de cet univers, et lâunivers est en nous et par nous dans notre essence. Lâunivers constitue le tout. Ce tout est nous, et ce nous est lâunivers. Lâhomme ne pense que par lâunivers et lâunivers pense par lui combien mĂȘme lâhomme nâen est quâun microcosme. Et la Providence divine est au-dessus de nous, parce que câest Elle qui a pensĂ© ce monde, créé ce monde. Nous sommes comme les Ă©lĂ©ments de lâatome quâest ce monde. Nous ne sommes pas le noyau mais des Ă©lĂ©ments qui participent Ă la construction, Ă lâexistence de lâunivers combien mĂȘme nous sommes infinitĂ©simalement petits dans ce monde. Et nous participons en existant dans ce infinitĂ©simalement grand, cet univers. Telle peut ĂȘtre la rĂ©ponse Ă nos questions sur le sens mĂ©taphysique de notre ĂȘtre. Lâhomme ne peut dĂ©tenir la vĂ©ritĂ© absolue, mais il a ce pouvoir de savoir Ă son Ă©chelle et Ă lâĂ©chelle du tout mais toujours Ă ce qui lui est donnĂ© de savoir. Medjdoub Hamed Auteur et chercheur spĂ©cialisĂ© en Economie mondiale, Relations internationales et Prospective Notes 1. Message reçu de Mohammed Bensadek, ami et ancien collĂšgue qui porte un grand intĂ©rĂȘt Ă la gĂ©opolitique et au devenir mondial 2. Lâarme qui a changĂ© lâhistoire. Pourquoi lâ apocalypse nuclĂ©aire », malgrĂ© Hiroshima et Nagasaki, nâest pas du ressort de lâhomme ? », par Medjdoub hamed. Le 25 aoĂ»t 2018 3. Essai sur le libre arbitre », Arthur Schopenhauer. Traduction de Salomon Reinach 1894 4. Discours de Harry Truman â 7 aoĂ»t 1945 » 5. Hiroshima le combat des hibakusha » contre lâoubli », par le journal Le Monde. Le 2015 6. DeuxiĂšme message de Mohammed Bensadek 7. Seine-et-Marne une jeune femme se jette sous un train avec son bĂ©bĂ© », par Europe 1. Le 04 septembre 2018 8. Entre libertĂ© et destin, le libre-arbitre conscient et inconscient de lâhomme ? Une guerre nuclĂ©aire entre les USA et la CorĂ©e du Nord ? », par Medjdoub Hamed. Le 23 juin 2017
axiostimeout after 2 minutes. le destin amoureux en islam
Assalamou Aleykum ma soeur Samia, Je respecte beaucoup ton courage de raconter ton histoire, car ce nâest pas facile, pour toi et je le comprends ! Allah est toujours proche de Ses Serviteurs, et Il les guide Ă chaque instant. Câest une chance inouie que dâĂȘtre musulmane, ma soeur, câest un grand cadeau quâAllah te fait, tu aurait pu rester toute ta vie dans le faux, dans lâillusion mais Allah tâa donnĂ© la foi, alors prends en bien soin, câest une chance immense ! Pour cela, il faut cultiver ce don prĂ©cieux et le faire prospĂ©rer pour quâil donne ses fruits, qui sont lâagrĂ©emnt de Dieu, la paix et la sĂ©rĂ©nitĂ© et une vie de lumiĂšre comme Allah lâa promis aux Serviteurs qui appliquent Sa parole au quotidien, lâAmour dâAllah et de son prophĂšte, le messager de la MisĂ©ricorde divine. Pour cela, il faut absolument que tu prennes des descisions radicales pour changer ta vie, car cela est urgent, tant que tu vit dans le pĂ©chĂ© avec cet ami », tu ne pourras pas avancer dans ta religion, qui devrait ĂȘtre la Seule PrioritĂ© dans ta vie, car tu ne sais pas quand est-ce quâAllah dĂ©cidera de rappeler ton Ăąme Ă Lui et lĂ il sera probablement trop tard. Saches que Dieu est immensĂ©ment MisĂ©ricordieux et si tu dĂ©cides de faire des sacrifices pour te repentir et retourner vers Lui, Il tâaccueilleras dans sa vaste MisĂ©ricorde, et tâaccorderas des bienfaits que tu ne peux imaginer ! Cette vie, passera trĂšs vite et quelque soit les biens matĂ©riels que tu auras ici bas, ils nâĂ©quivaudront jamais la paix, la sĂ©rĂ©nitĂ©, que tu pourras vivre ici bas, dans la piĂ©tĂ© et lâobeissance aux lois divines, et dans lâau de lĂ , un Paradis sans fin tâai promis, auprĂšs de la grĂące dâAllah ! ne rate pas ta vie pour des futilitĂ©s, telles quâun relation amoureuse, qui ne durera de toute les façons que quelques annĂ©es et finira bien un jour par un chagrin ! alors quâAllah te propose de vivre dans le bien licite avec un mari croyant, pratiquant, et tu pourras avoir des enfants bons, musulmans et une vie de lumiĂšre, bĂ©nie par Allah et les Anges ! ne penses pas un seul instant que tu vas ĂȘtre malheureuse si tu quittes cet ami » qui tâenchaine dans le pĂ©chĂ©, au contraire câest un mal pour toi mais tu ne le voit pas encore, aides-toi par la lecture du Qoran, Ă©coutes-le aussi, et surtout ton salut rĂ©sideras dans la frĂ©quentation de vrais croyants, musulmans qui pratiquent correctement leur foi en Dieu et la rende vivante dans leur vie ! et tu sera gagnante sur tous les plans ! ne te poses pas trop de questions et fonces dans lâagrĂ©ment et lâamour de Dieu ! câest comme si tu demandais, sâil vaut mieux vivre dans un taudis, rempli de saletĂ©s, sans eau et puant au lieu de vivre dans un grand palais, Ă©clairĂ©, propre entourĂ© de jardins luxuriants, avec des fontaines dâeau fraiches et des fruits dĂ©licieux ! câest cela la diffĂ©rence entre la vie dans un Ă©tat de pĂ©chĂ©s, et la vie dans lâagrĂ©ment de Dieu ! Allah nous demande de vivre dans la dĂ©cence, de se couvrir, de ne regarder que ce qui est bon et licite, de ne pas approcher les interdits, dont le mariage non lĂ©gal, lâargent de lâusure, manger de la chaire non halal, de frĂ©quenter ceux qui invoquent souvent Allah et vivent dans son agrĂ©ment. Je suis sure que dans ta ville, tu pourras trouver une associations de musulmanes, une mosquĂ©e, des cercles dâinvocations dâAllah ! rejoint les au plus vite pour sauver ton Ăąme ma soeur avant quâil ne soit trop tard, et Allah est avec toi, Il est doux et compatissant et ne dĂ©sespĂšre jamais de Son aide et de Sa rĂ©ponse et de Son pardon , demandes lui de lâaide et Il tâaideras ! Je tâencourage ma soeur et je prie Allah pour quâIl transforme ta vie en bĂ©nĂ©dictions mais fais vite, et nâhĂ©sites pas un seul instant ! Ta soeur en Dieu, Amina Va voir mon blog
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allah peut il changer notre destin amoureux