Filde discussion: Peut-on changer notre Destin? (Lu 3182 fois) 0 Membres et 1 InvitĂ© sur ce fil de discussion. Djib # 69007. Membre rĂ©gulier Hors ligne Sexe: Âge: 31 Localisation: lyon Messages: 75. Peut-on changer notre Destin? « le: Octobre 08, 2008, 11:53:45 Question Le mariage est il une part attribuĂ© au serviteur ou un choix qu'il fait ? RĂ©ponse Quelle diffĂ©rence y a-t-il entre cette question et celle ou l'on demanderait si ĂȘtre riche ou pauvre ou encore beau ou moche est un choix que l'homme fait ou une part qui lui est attribuĂ©. Bien sĂ»r que cela est predestinĂ© et sa situation est pour lui une rĂ©alitĂ© de laquelle il ne peut se dĂ©faire. Par contre, l'homme est tenu de mettre en oeuvre les moyens qui lui permettront d'atteindre son objectif et ne pas s'interroger sur l'issue des Ă©vĂ©nements. Et ce contrairement Ă  ce qui Ă  attrait Ă  son choix par exemple untel demande une femme en mariage en s'assurant qu'elle est bien pieuse et une fois mariĂ© il s'aperçoit avec le temps qu'elle ne l'est pas. Bien sĂ»r que c'est lĂ  quelque chose qui Ă©tait predestinĂ© comme toutes les choses le sont ainsi que l'a dit le prophĂšte salla allahou alayhi wa salam. Tout est predestinĂ© mĂȘme si l'incapacitĂ© et la paresse. Mais cela ne signifie pas que l'homme n'est pas tenu de s'efforcer de faire les bons choix, dans la mesure de ses possibilitĂ©s et de ses capacitĂ©s. C'est lĂ  tout Ă  fait autre chose, l'homme Ă  l'obligation de mettre en oeuvre tous les moyens en sa possession pour rĂ©aliser ce qui lui sera profitable. L'issue des Ă©venements revient Ă  Allah. La rĂ©ponse... Ă©videmment que le mariage est une part attribuĂ©e Ă  chacun mais ce qui nous importe ici c'est de comprendre comme le dit le groupe de frĂšre qui est avec nous que l'homme ne doit pas simplement s'en remettre Ă  Allah. Mais il doit mettre en oeuvre tous les moyens lui permettant d'atteindre son objectif et ensuite s'en remettre Ă  Allah le Seigneur des seigneurs source Silsila huda wa nour tirĂ© du livre le guide du mariage page 47/48 Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - Ű§Ù„ŰŽÙŠŰź Ù…Ű­Ù…ŰŻ Ù†Ű§Ű”Ű± Ű§Ù„ŰŻÙŠÙ† Ű§Ù„ŰŁÙ„ŰšŰ§Ù†ÙŠ jepose une question ou la rĂ©ponse peut-ĂȘtre complexe, mais voilĂ  je suis tombĂ© sur un article qui parlait d'une

Voici le fichier audio de la vidĂ©o. Vous pouvez l’enregistrer en cliquant sur les trois points Ă  droite puis sur TĂ©lĂ©charger » Notez que le prĂ©sent article apporte des informations supplĂ©mentaires par rapport aux versions vidĂ©o et audio. Nous espĂ©rons qu’elles vous seront utiles. Je voulais vous parler d’un sujet qui est parfois tabou dans la communautĂ© musulmane, il s’agit de la dĂ©pression. D’aprĂšs les statistiques, une personne sur cinq en France a souffert ou souffrira d’une dĂ©pression au cours de sa vie. La communautĂ© musulmane n’est pas Ă  l’abri ; certains souffrant de la dĂ©pression ne savent pas vers qui se tourner. Ils se sentent mal Ă  l’idĂ©e d’en parler Ă  leur famille ou Ă  leurs amis. La plupart des gens ne savent pas du tout quelle attitude adopter par rapport Ă  ce problĂšme. HĂ©las, ce manque d’informations et d’assistance peut parfois conduire Ă  des actes extrĂȘmes. La dĂ©pression peut toucher des gens qui ne trouvent pas de joie dans cette vie, et pas de but non plus. Certains ressentent un profond mal-ĂȘtre et commettent des actes graves par la suite, envers eux et envers les autres. Pire encore, leurs proches n’ont parfois aucune idĂ©e de leur mal-ĂȘtre. ObjectifsProblĂšmes dans l’approche de la dĂ©pressionLa rĂ©alitĂ© de la dĂ©pressionNotre rĂŽle Ă  jouer9 points Ă  retenir1- Il est normal de ressentir des Ă©motions nĂ©gativesLa dĂ©tresse de Mouhammad devant la mĂ©crĂ©ance des MecquoisLa peine de la mĂšre de MoussaLa tristesse de Ya’qoubLa dĂ©tresse de Maryam Marie, mĂšre de ÄȘssa JĂ©susN’oubliez qu’Allah est le Doux Al-Halim et l’Affectueux Al-WadoĂ»d. Il est compatissant envers les attristĂ©s. 2- Ayez en tĂȘte qu’Allah nous voit et nous soutientLe prophĂšte rassure son compagnon anxieuxAllah contrĂŽle la situation3- Rappelez-vous que le monde d’ici-bas n’est pas le ParadisLes autres aussi vivent des Ă©preuves4- Souvenez-vous qu’Allah est bon et misĂ©ricordieux5- ReconnaĂźtre que notre vie est prĂ©destinĂ©e6- Soyez content de ce que vous avez7- Comprendre que l’anxiĂ©tĂ©, le stress, la dĂ©tresse et la dĂ©pression sont parfois des armes utilisĂ©es par Sheytan8- RĂ©fugiez-vous dans les actes d’adoration priĂšre, invocations, rappel9- Rappelez-vous que la victoire future est rĂ©servĂ©e aux croyants À retenir les symptĂŽmes de la dĂ©pressionDes pistes pour s’en sortir – Demandez de l’aide Ă  Allah.– Demandez de l’aide autour de vous.– RĂ©flĂ©chissez Ă  l’idĂ©e d’aller voir des professionnels du milieu de la psychologie et de la psychiatrie.– Analysez votre mode de vie.– Pensez Ă  certaines pistes parfois la supplĂ©mentation en OmĂ©ga 3Le safranLa rhodiolaMangez des aliments riches en tryptophane, un acide aminĂ© essentielSi vous vous sentez lĂ©thargique, si vous n’avez envie de rien faire
– Commencez Ă  faire quelque chose, mĂȘme si vous ne voulez rien faire.– DĂ©veloppez de minuscules habitudes quotidiennes positives.– Reconnaissez vos schĂ©mas de pensĂ©e nĂ©gatifs et vos distorsions cognitives.– Allez vers l’avant, vers la lumiĂšre » et faites les changements qui s’ Objectifs L’idĂ©e n’est pas de diagnostiquer ni de traiter la dĂ©pression, mais plutĂŽt d’ĂȘtre davantage conscient du problĂšme. Nous devons donc attirer notre attention sur ce point, et essayer de comprendre au moins les origines et les manifestations de la dĂ©pression, pour tenter de trouver des solutions. Nous allons aussi Ă©tudier ce que dit le Coran Ă  propos de l’anxiĂ©tĂ©, le stress et la dĂ©pression. ProblĂšmes dans l’approche de la dĂ©pression Certains au sein de la communautĂ© musulmane ont une approche assez simpliste du phĂ©nomĂšne. Ils sont focalisĂ©s uniquement sur l’aspect spirituel. Ils pensent que si on a la foi, alors on ne sera jamais dĂ©primĂ©. D’autres disent que si on croit en Allah, ce n’est pas possible d’aller voir un psychologue ou un psychiatre, voire mĂȘme, on n’a pas le droit d’aller en voir un. Malheureusement, ils interprĂštent mal certains versets du Coran, comme par exemple, lorsque Allah dit, dans la sourate 13, verset 28 ŰŁÙŽÙ„ÙŽŰ§ ŰšÙŰ°ÙÙƒÙ’Ű±Ù Ű§Ù„Ù„ÙŽÙ‘Ù‡Ù ŰȘÙŽŰ·Ù’Ù…ÙŽŰŠÙÙ†ÙÙ‘ Ű§Ù„Ù’Ù‚ÙÙ„ÙÙˆŰšÙ Certes, c’est par l’évocation d’Allah que les cƓurs se tranquillisent. » Certains pensent donc que si on ne trouve pas de tranquillitĂ©, cela veut dire qu’on ne fait pas assez de rappel d’Allah, ou qu’on a une foi faible. HĂ©las, la pire chose Ă  dire Ă  une personne dĂ©pressive, c’est que c’est ELLE le problĂšme. Cela ne fera qu’empirer la situation. En effet, le dĂ©pressif ou la dĂ©pressive se sentira encore plus coupable. Malheureusement certains shouyoukh ou des savants ne maĂźtrisent pas bien la question. Ils peuvent alors donner des rĂ©ponses lapidaires comme Tu dois revenir vers Allah ». Or ce genre de rĂ©ponses peut aggraver encore plus la dĂ©pression. En effet, le dĂ©pressif ou la dĂ©pressive peut se dire Tout est de ma faute ». L’entourage des dĂ©pressifs peut alors parfois ĂȘtre nĂ©faste, en enfonçant le ou la dĂ©primĂ©e plus loin dans sa dĂ©tresse. La rĂ©alitĂ© de la dĂ©pression En rĂ©alitĂ©, la dĂ©pression est un problĂšme qui peut avoir des origines bien diverses. C’est difficile de la catĂ©goriser. Oui, il est vrai que pour certains, les symptĂŽmes de la dĂ©pression peuvent ĂȘtre soignĂ©s par le volet spirituel. Mais il est vrai aussi que des personnes atteintes de ces maladies ne pourront pas se contenter d’une rĂ©ponse spirituelle. Elles auront besoin d’aller voir un spĂ©cialiste, et de prendre un traitement. De mĂȘme, d’autres soucis peuvent ĂȘtre liĂ©s Ă  cette dĂ©pression, notamment des problĂšmes psychologiques, qui sont au-delĂ  du domaine religieux ou mĂ©dical. Certains troubles peuvent provenir de traumatismes ou d’abus subis durant l’enfance ou l’adolescence. Pour traiter ces problĂ©matiques profondes, il est bien souvent nĂ©cessaire de recourir Ă  un spĂ©cialiste, comme un psychologue ou un psychiatre ! Et non un sheikh ou un imam uniquement, ni mĂȘme un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste qui prescrira gĂ©nĂ©ralement quelques mĂ©dicaments sans rĂ©el suivi psychologique sauf exception. Notre rĂŽle Ă  jouer Cela Ă©tant dit, il ne faut pas oublier que nous avons chacun un rĂŽle Ă  jouer. La place de la famille et des proches est trĂšs importante chacun peut rĂ©flĂ©chir Ă  des personnes en difficultĂ© dans le cas oĂč, lui-mĂȘme, ne subit pas d’épisodes dĂ©pressifs. Nous devons d’abord savoir identifier les symptĂŽmes de la dĂ©pression. Peut-ĂȘtre qu’ils sont prĂ©sents chez des amis, ou bien en nous-mĂȘme. Il faut connaĂźtre quelques informations pour pouvoir ĂȘtre un soutien, si des proches souffrent de cette maladie. En tous les cas, la religion est quelque chose qui peut grandement aider Ă  guĂ©rir des symptĂŽmes de la dĂ©pression. D’ailleurs, beaucoup d’études ont montrĂ© que de façon gĂ©nĂ©rale, les gens qui suivent une religion encaissent mieux les problĂšmes de vie. 9 points Ă  retenir 1- Il est normal de ressentir des Ă©motions nĂ©gatives Le Coran nous indique clairement que se sentir inquiet, anxieux ou stressĂ©, c’est humain. Il n’y a rien de mal Ă  cela. Le monde qui nous entoure sera inĂ©luctablement une source de problĂšmes, d’épreuves, de difficultĂ©s. Bien que difficiles, ces Ă©tapes de la vie ont aussi pour but de nous fortifier Allah ne nous inflige pas ces douleurs par plaisir, il y a une sagesse derriĂšre ; elles ont ainsi un objectif d’édification. Sachant, de plus, que nous subissons des Ă©preuves Ă  la hauteur de notre capacitĂ© mĂȘme si, en Ă©tat de dĂ©pression, il est difficile de l’admettre lorsque les embĂ»ches s’accumulent. La dĂ©tresse de Mouhammad devant la mĂ©crĂ©ance des Mecquois Ces souffrances ont Ă©tĂ© vĂ©cues par notre prophĂšte Mouhammad Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù… paix et bĂ©nĂ©diction sur lui, qui a subi des paroles offensantes de la part des polythĂ©istes, et il en souffrait. Allah reconnaĂźt cette contrariĂ©tĂ© sans la juger nĂ©gativement dans le cƓur du prophĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù…, lorsqu’Il dit dans la sourate 15, verset 97 ÙˆÙŽÙ„ÙŽÙ‚ÙŽŰŻÙ’ نَŰčْلَمُ ŰŁÙŽÙ†ÙŽÙ‘ÙƒÙŽ ÙŠÙŽŰ¶ÙÙŠÙ‚Ù Ű”ÙŽŰŻÙ’Ű±ÙÙƒÙŽ ŰšÙÙ…ÙŽŰ§ يَقُولُونَ Vraiment, nous savons que ta poitrine se serre Ă  cause de ce qu’ils disent. » On peut aussi mentionner un autre verset, qui est trĂšs fort لَŰčَلَّكَ ŰšÙŽŰ§ŰźÙŰčٌ Ù†ÙŽÙ‘ÙÙ’ŰłÙŽÙƒÙŽ ŰŁÙŽÙ„ÙŽÙ‘Ű§ ÙŠÙŽÙƒÙÙˆÙ†ÙÙˆŰ§ Ù…ÙŰ€Ù’Ù…ÙÙ†ÙÙŠÙ†ÙŽ Il se peut que tu te consumes de chagrin parce qu’ils ne sont pas croyants ! » Sourate 26, verset 3 Et on retrouve une variation de ce verset dans la sourate 18, Al Kahf. Ici, Allah le TrĂšs Haut parle Ă  Son messager Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù…, et Ă©voque qu’il est possible que l’extrĂȘme tristesse puisse causer la mort de Son propre envoyĂ©. Cela semble excessif, mais cela ressort pourtant du terme bĂąkhaŰča » [ŰšÙŽŰ§ŰźÙŰčٌ]. Et ce terme signifie clairement mourir Ă  cause du chagrin. Ceci paraĂźt renvoyer Ă  la dĂ©pression, laquelle peut conduire Ă  une souffrance telle qu’elle aboutisse Ă  la mort. Et Allah a donc rĂ©vĂ©lĂ©, assez tĂŽt au cours de la pĂ©riode mecquoise, ces versets. Ils illustrent la compassion de notre Seigneur envers les difficultĂ©s rencontrĂ©es par notre prophĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù…. C’était une consolation, une façon de lui dire qu’il ne devait pas s’accabler. En effet, comme le dit l’exĂ©gĂšse d’Ibn Kathir, le prophĂšte ne devrait pas ressentir autant de tristesse pour les hommes qui se dĂ©tournent de la foi. Le rĂŽle du prophĂšte est de les avertir. Ensuite, il n’est plus responsable. Celui qui veut ĂȘtre guidĂ© le fait par lui-mĂȘme, et celui qui se perd est responsable de son fait. Pourquoi le prophĂšte Ă©tait triste ? Parce que les gens refusaient son message et allaient Ă  leur perte. Il n’était pas triste Ă  cause de choses matĂ©rielles. Ainsi, on voit qu’il n’y a rien de mal Ă  se sentir triste ou anxieux. C’est un caractĂšre humain. Il ne faut pas culpabiliser. On doit s’accepter et accepter nos faiblesses. Il faut aussi garder en tĂȘte qu’Allah est tĂ©moin de nos difficultĂ©s et notre chagrin, et Il en est compatissant. Nous avons d’autres exemples de difficultĂ©s rencontrĂ©es par des personnes trĂšs pieuses, comme nous allons le voir. La peine de la mĂšre de Moussa On peut observer, Ă  plusieurs reprises dans le Coran, la douleur de la mĂšre de Moussa. Cette derniĂšre dut laisser son fils dans un berceau, sur les rives du Nil. Puis, l’enfant fut retrouvĂ©, et on lui donna Ă  tĂ©ter sa propre mĂšre. Cet Ă©pisode est mentionnĂ© dans la sourate 28 le rĂ©cit, verset 13 
 ÙÙŽŰ±ÙŽŰŻÙŽŰŻÙ’Ù†ÙŽÙ°Ù‡Ù Ű„ÙÙ„ÙŽÙ‰Ù°Ù“ ŰŁÙÙ…ÙÙ‘Ù‡ÙÛŠ كَىْ ŰȘÙŽÙ‚ÙŽŰ±ÙŽÙ‘ ŰčÙŽÙŠÙ’Ù†ÙÙ‡ÙŽŰ§ ÙˆÙŽÙ„ÙŽŰ§ ŰȘÙŽŰ­Ù’ŰČَنَ Ainsi Nous le rendĂźmes Ă  sa mĂšre, afin que son Ɠil se rĂ©jouisse, qu’elle ne s’affligeĂąt pas 
 » On comprend bien qu’il n’y a rien d’anormal Ă  ĂȘtre inquiet, anxieux, triste ! 
 Nous voyons aussi qu’Allah trouve des moyens pour calmer nos tristesses, mĂȘme si cela ne nous paraĂźt pas Ă©vident. De plus, nous avons logiquement conscience de nos problĂšmes, mais nous ne pensons pas aux dĂ©sagrĂ©ments qu’Allah a Ă©loignĂ©s de nous sans mĂȘme que nous nous en rendions compte. La tristesse de Ya’qoub Allah ne nous fait aucun reproche de nous sentir triste, ainsi Il n’a pas Ă©mis de dĂ©sapprobation lorsque son prophĂšte Ya’qoub Jacob est devenu aveugle Ă  force de pleurer. En effet, il a beaucoup souffert de la disparition de son fils YoĆ«ssouf, comme on le lit dans la 12Ăšme sourate. Ce sont au contraire ses fils qui se sont emportĂ©s et lui ont dit Par Allah ! Tu ne cesseras pas d’évoquer YoĆ«ssouf Joseph, jusqu’à ce que tu t’épuises ou que tu sois parmi les morts. » sourate 12, verset 85 Or Allah n’a jamais critiquĂ© Ya’qoub pour sa tristesse mais a Ă©tĂ© doux avec lui, pour finalement le guĂ©rir et lui faire retrouver son fils. La dĂ©tresse de Maryam Marie, mĂšre de ÄȘssa JĂ©sus On peut aussi citer l’exemple de Maryam que la paix soit sur elle, qui Ă©tait seule et a dĂ» quitter sa communautĂ©, enceinte de son garçon. Personne n’était lĂ  pour l’aider. Elle ne savait mĂȘme pas comment accoucher de l’enfant et souffrait des douleurs de l’enfantement. LĂ  encore, Maryam fut rassurĂ©e par une voix, et d’aprĂšs Ibn Abbas il s’agit de celle de l’ange Gabriel. Cette voix disait ŰŁÙŽÙ„ÙŽÙ‘Ű§ ŰȘÙŽŰ­Ù’ŰČَنِى Ce qui signifie Ne t’afflige pas ! » ou Ne t’attriste pas ! » sourate 19, verset 24 La voix n’a pas dit Ô Maryam, tu es la meilleure femme parmi les ĂȘtres humains, tu es une femme pieuse, pourquoi t’inquiĂštes-tu ? ». Pas du tout ! Ici, la voix a rassurĂ© Maryam. C’était une façon de dire Ne t’inquiĂšte pas, nous prendrons soin de toi. » Et ensuite, on lit qu’Allah lui a facilitĂ© cette Ă©preuve, en lui accordant des bienfaits une source Ă  ses pieds oĂč elle pouvait puiser, ainsi que des dattes qu’elle pouvait manger. N’oubliez qu’Allah est le Doux Al-Halim et l’Affectueux Al-WadoĂ»d. Il est compatissant envers les attristĂ©s. En dĂ©finitive, Allah console ceux qui ressentent de la peine. De plus, il ne leur transmet pas un sentiment de culpabilitĂ© c’est normal de ressentir des Ă©motions nĂ©gatives. On conclut de tout cela que se sentir mal, se sentir anxieux, stressĂ©, triste, inquiet, c’est normal. Cela fait partie de la vie, qui a son lot d’épreuves. Avoir des sentiments nĂ©gatifs de temps Ă  autre n’est donc pas un problĂšme spirituel. Le musulman ne doit donc pas culpabiliser d’avoir des moments de faiblesse, de dĂ©prime, de fragilitĂ©. Nous sommes des ĂȘtres humains en cheminement. L’essentiel est qu’on doit garder ces Ă©motions nĂ©gatives dans de certaines limites. Elles ne doivent pas dĂ©passer un cadre donnĂ© ni nous faire commettre des actes rĂ©prĂ©hensibles. 2- Ayez en tĂȘte qu’Allah nous voit et nous soutient La premiĂšre chose Ă  bien assimiler, c’est qu’Allah nous voit, et qu’Allah est avec nous. Quand nous avons une Ă©preuve, nous devons nous dire Allah est de mon cĂŽtĂ©. Il est mon soutien. Et Allah sait ce qui se passe. » Nous avons une illustration d’un de ces moments difficiles dans le Coran. Le prophĂšte rassure son compagnon anxieux Cet Ă©pisode s’est produit lorsque le prophĂšte Mouhammad Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù… et son proche compagnon Abou Bakr se sont enfuis de la Mecque. Des soldats armĂ©s sont partis les chercher pour les capturer. Alors qu’ils s’approchaient d’eux dans la nuit, les deux hommes se sont cachĂ©s dans une petite caverne. Ils Ă©taient sur le point d’ĂȘtre dĂ©couvert, et Abou Bakr Ă©tait trĂšs tendu et anxieux. Alors, comme on le lit dans la sourate 9, verset 40, le prophĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù… l’a rassurĂ© en disant Ù„ÙŽŰ§ ŰȘÙŽŰ­Ù’ŰČَنْ Ű„ÙÙ†ÙŽÙ‘ ٱللَّهَ مَŰčÙŽÙ†ÙŽŰ§ Ne t’afflige pas ! Car vraiment, Allah est avec nous ! » C’est l’illustration parfaite de la rĂ©action que nous devons avoir, face Ă  la difficultĂ© ! Allah contrĂŽle la situation Allah nous voit, Il sait ce que nous vivons, et il contrĂŽle tout. Cela aide le croyant, de savoir que la situation est sous contrĂŽle. On peut lire encore, sourate 52 verset 48 ÙˆÙŽÙ±Ű”Ù’ŰšÙŰ±Ù’ Ù„ÙŰ­ÙÙƒÙ’Ù…Ù Ű±ÙŽŰšÙÙ‘ÙƒÙŽ ÙÙŽŰ„ÙÙ†ÙŽÙ‘ÙƒÙŽ ŰšÙŰŁÙŽŰčÙ’ÙŠÙÙ†ÙÙ†ÙŽŰ§ Et supporte patiemment la dĂ©cision de ton Seigneur. Car en vĂ©ritĂ©, tu es sous Nos yeux. » Savoir qu’Allah est conscient de nos difficultĂ©s et nous soutient dans l’Invisible est important cela nous console et nous aide Ă  patienter. Abordons maintenant le troisiĂšme point. 3- Rappelez-vous que le monde d’ici-bas n’est pas le Paradis Il faut bien comprendre que la peine et la douleur sont inĂ©vitables sur terre. Notre monde n’est pas le Paradis ! C’est un lieu d’épreuve qui est un prĂ©alable au Paradis. Personne dans ce monde ne peut vivre sans souffrance. Ainsi, quand l’enfant naĂźt, il se met Ă  pleurer. Et justement, c’est un symbole de notre monde. Il faut vraiment rĂ©aliser que toute personne dans le monde a ses propres problĂšmes, ses soucis, ses difficultĂ©s, ses inquiĂ©tudes. Aucun individu n’est Ă©pargnĂ© ! Les autres aussi vivent des Ă©preuves Si vous pensez qu’une personne vit sans aucun souci, vous vous trompez ! Chaque personne subit ou subira des Ă©preuves, qu’elle soit riche ou pauvre, belle ou laide, malade ou en bonne santĂ©. À ce propos, on peut lire dans le Coran Ű„ÙÙ† ÙŠÙŽÙ…Ù’ŰłÙŽŰłÙ’ÙƒÙÙ…Ù’ Ù‚ÙŽŰ±Ù’Ű­ÙŒ ÙÙŽÙ‚ÙŽŰŻÙ’ Ù…ÙŽŰłÙŽÙ‘ Ű§Ù„Ù’Ù‚ÙŽÙˆÙ’Ù…ÙŽ Ù‚ÙŽŰ±Ù’Ű­ÙŒ Ù…ÙÙ‘Ű«Ù’Ù„ÙÙ‡Ù وَŰȘِلْكَ Ű§Ù„Ù’ŰŁÙŽÙŠÙŽÙ‘Ű§Ù…Ù Ù†ÙŰŻÙŽŰ§ÙˆÙÙ„ÙÙ‡ÙŽŰ§ ŰšÙŽÙŠÙ’Ù†ÙŽ Ű§Ù„Ù†ÙŽÙ‘Ű§ŰłÙ Si une blessure vous atteint, pareille blessure atteint aussi le groupe. Ainsi faisons-Nous alterner les jours bons et mauvais parmi les gens 
 » Ce verset est trĂšs fort, car il illustre nos vies certains jours sont bons, et d’autres sont mauvais. Dans ce verset qui a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© aprĂšs la bataille de Ouhoud, Allah dit aux musulmans Si vous souffrez, alors soyez conscient que le groupe sous-entendu l’ennemi souffre aussi ». RĂ©alisez bien que si vous traversez des Ă©preuves, vous n’ĂȘtes pas le seul. C’est d’ailleurs le lot des ĂȘtres humains, comme on le lit dans le verset 126 de la neuviĂšme sourate ŰŁÙŽÙˆÙŽÙ„ÙŽŰ§ ÙŠÙŽŰ±ÙŽÙˆÙ’Ù†ÙŽ ŰŁÙŽÙ†ÙŽÙ‘Ù‡ÙÙ…Ù’ يُفْŰȘَنُونَ فِى كُلِّ ŰčÙŽŰ§Ù…ÙÛą Ù…ÙŽÙ‘Ű±ÙŽÙ‘Ű©Ù‹ ŰŁÙŽÙˆÙ’ Ù…ÙŽŰ±ÙŽÙ‘ŰȘَيْنِ Ne voient-ils pas que chaque annĂ©e on les Ă©prouve une ou deux fois ? » 4- Souvenez-vous qu’Allah est bon et misĂ©ricordieux Rappelez-vous qui est Allah le TrĂšs MisĂ©ricordieux, le Doux, le GĂ©nĂ©reux. Il se soucie de notre bien-ĂȘtre. Un verset Ă  ce propos est bĂ©nĂ©fique pour ceux qui traversent des difficultĂ©s, dans la 4Ăšme sourate, verset 29 ÙˆÙŽÙ„ÙŽŰ§ ŰȘَقْŰȘÙÙ„ÙÙˆÙ“Ű§ÛŸ ŰŁÙŽÙ†ÙÙŰłÙŽÙƒÙÙ…Ù’ ۚ Ű„ÙÙ†ÙŽÙ‘ ٱللَّهَ ÙƒÙŽŰ§Ù†ÙŽ ŰšÙÙƒÙÙ…Ù’ Ű±ÙŽŰ­ÙÙŠÙ…Ù‹Û­Ű§ Ne vous tuez pas vous-mĂȘmes. Allah, en vĂ©ritĂ©, est MisĂ©ricordieux envers vous. » Ainsi, quand une personne veut mettre fin Ă  ses jours, elle doit se souvenir qu’Allah est compatissant envers elle. Il est MisĂ©ricordieux et veut notre bien, et il prendra soin de nous. 5- ReconnaĂźtre que notre vie est prĂ©destinĂ©e Un des six piliers de la foi islamique est de reconnaĂźtre la prĂ©destination. Ainsi, tout ce qui se produit a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© prĂ©destinĂ©, et notre destin Ă  tous est dĂ©jĂ  dĂ©cidĂ©. Et justement, le fait de croire en la prĂ©destination doit nous procurer un vrai soulagement. Le Coran apporte certaines prĂ©cisions, dans la 57Ăšme sourate sourate le fer », versets 22 et 23 Nul malheur n’atteint la terre ni vos personnes, sans qu’il ne soit enregistrĂ© dans un Livre avant que Nous ne l’ayons créé. Et cela est certes facile Ă  Dieu. Cela afin que vous ne vous tourmentiez pas au sujet de ce qui vous a Ă©chappĂ©, et n’exultiez pas pour ce qu’il vous a donnĂ©. » On a Ă©galement un hadith d’Ibn Abbas dans ce sens, qu’on trouve dans le Sunan de l’imam Tirmidhi, qui a Ă©tĂ© authentifiĂ© par cheikh Al-Albani, qui dit J’étais une fois assis sur la monture du ProphĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù… quand il me dit “Observe les commandements d’Allah et Il te prĂ©servera. Observe les commandements d’Allah et tu le trouveras Ă  tes cĂŽtĂ©s. Quand tu demandes quelque chose, demande-la Ă  Allah. Quand tu as besoin d’aide, demande-la Ă  Allah. Sache que si tout le monde s’associait pour te faire du bien, ils ne pourraient te faire que le bien qu’Allah a dĂ©jĂ  Ă©crit pour toi. Et sache que s’ils se rassemblaient tous pour te faire du mal, ils ne pourraient te faire que le mal qu’Allah a dĂ©jĂ  Ă©crit pour toi. Les plumes ont Ă©tĂ© levĂ©es et l’encre a sĂ©chĂ©â€. [Tirmidhi, riyad as-salihin n°62, authentifiĂ© par sheikh al Albani] A partir de ces informations, on doit comprendre certaines choses Ce que tu n’as pas obtenu, ça ne te t’était pas ce qui t’a atteint ne pouvait te rater Par ailleurs, le Coran mentionne les hypocrites qui disaient Si ces hommes n’étaient pas partis au combat, ils n’auraient pas Ă©tĂ© tuĂ©s. ». Dans la 3Ăšme sourate, verset 154, Allah indique Ă  son prophĂšte la rĂ©ponse Ă  donner Dis Eussiez-vous Ă©tĂ© dans vos maisons, ceux pour qui la mort Ă©tait dĂ©crĂ©tĂ©e seraient sortis pour l’endroit oĂč la mort les attendait. » » On ne peut pas changer le destin prĂ©parĂ© par Allah. Un hadith rapportĂ© par l’imam Ahmed et Mouslim prĂ©cise qu’Allah a dĂ©terminĂ© les choses 50 000 ans avant la crĂ©ation des cieux et de la terre. En dĂ©finitive, tout ce qui s’est produit Ă©tait destinĂ© pourquoi avoir des regrets ? Ainsi, on doit se rappeler de la prĂ©destination [al-qadar] pour nous rĂ©conforter vis-Ă -vis du passĂ©. NĂ©anmoins, on ne doit pas s’en servir comme excuse pour le futur. La prĂ©destination, ce n’est pas un prĂ©texte Ă  l’inaction. Le musulman doit travailler et faire les causes, et c’est Allah qui contrĂŽle tout. Le prophĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù… a dit que quand Adam a rencontrĂ© Moussa dans l’autre monde, et ce dernier a critiquĂ© Adam, en lui disant Ô notre pĂšre Adam ! Pourquoi as-tu mangĂ© de l’arbre ? Et pourquoi as-tu causĂ© l’expulsion du Paradis ? » Et Adam a rĂ©pondu Ô mon fils, tu ne sais pas qu’Allah a dĂ©crĂ©tĂ© cela 50 000 ans avant qu’il ne me crĂ©e ? Comment peux-tu me critiquer pour une chose qu’Allah a dĂ©cidĂ© ? ». Et le prophĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù… a alors dit qu’Adam avait gagnĂ© son dĂ©bat avec Moussa. Adam n’a pas justifiĂ© son pĂ©chĂ© par le destin, mais c’est la descente sur la terre qu’il explique par le qadar. En fait, Allah avait prĂ©destinĂ© que l’humanitĂ© descende sur cette terre. Le passĂ© est le passĂ©, il aurait Ă©tĂ© impossible de la changer car Allah a dĂ©cidĂ© que ça se produirait ainsi ! C’était dĂ©jĂ  Ă©crit ! Donc il faut se tranquilliser et s’en remettre Ă  Dieu. On en arrive Ă  prĂ©sent au 6Ăšme point, liĂ© au prĂ©cĂ©dent. 6- Soyez content de ce que vous avez La prĂ©destination conduit Ă  une notion qu’on appelle [qanaŰča], qu’on peut traduire par le contentement ». Soyez satisfait de ce que vous avez, et essayez de ne pas vouloir toujours plus. La vraie joie est celle du cƓur, ce ne sont pas les biens qui nous rendent heureux. Il faut suivre le conseil du prophĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù… qui nous a dit Regardez celui au-dessus de vous dans la religion, et regardez ceux en-dessous de vous concernant la dounia », c’est-Ă -dire concernant le monde terrestre et les possessions. Il y a toujours des gens qui ont moins de choses que vous, et si vous avez des difficultĂ©s, sachez que d’autres personnes ont des difficultĂ©s encore plus grandes. Le prophĂšte a Ă©galement dit Celui d’entre vous qui se rĂ©veille le matin en sĂ©curitĂ©, en bonne santĂ© et avec de la nourriture pour la journĂ©e, c’est comme si ce monde entier lui avait Ă©tĂ© donnĂ©, et il a tout ce dont il a besoin. » On veut une plus grande maison mais on ne rĂ©alise pas notre chance d’avoir un toit. On veut une meilleure nourriture mais on a dĂ©jĂ  de quoi manger. Il ne faut donc pas ĂȘtre ingrat mais ĂȘtre reconnaissant Ă  Allah pour ces bienfaits qui nous semblent acquis, mais il faut bien avoir en tĂȘte que tout le monde n’a pas ce privilĂšge. Cessons donc de vouloir toujours plus, et soyons satisfait de ce qu’Allah nous a donnĂ©. 7- Comprendre que l’anxiĂ©tĂ©, le stress, la dĂ©tresse et la dĂ©pression sont parfois des armes utilisĂ©es par Sheytan Sheytan utilise tous les moyens pour nous faire du mal, et la dĂ©pression est une de ses techniques. Ce mal-ĂȘtre ne vient pas forcĂ©ment de nous-mĂȘme, il peut venir des insufflations de Sheytan. En comprenant ceci, on peut rĂ©aliser que ce n’est pas de notre faute, et cela peut nous donner du recul. Il faut donc avoir en tĂȘte que Sheytan est notre ennemi et qu’il complote contre nous, et la dĂ©pression fait partie de ses outils. Ainsi, dans certains cas, et pas dans tous bien sĂ»r, la dĂ©pression peut venir directement de Sheytan lui-mĂȘme. Pourquoi va-t-il utilisera cette mĂ©thode ? Eh bien il va s’en servir pour que nous ayons une vie difficile et pour que nous nous Ă©loignions d’Allah, et que nous nous refermions sur nous-mĂȘme. 8- RĂ©fugiez-vous dans les actes d’adoration priĂšre, invocations, rappel C’est la rĂ©alitĂ© de notre vie terrestre les musulmans doivent s’efforcer de canaliser ces douleurs pour se rapprocher de leur seigneur. La priĂšre, les invocations, le rappel, tout cela sera une aide pour dĂ©passer ces difficultĂ©s. Ainsi, Aicha raconte qu’à chaque fois que le prophĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù… Ă©tait inquiet, il se dĂ©pĂȘchait d’aller prier. Le prophĂšte disait Ă  son compagnon Bilel Fais l’appel Ă  la priĂšre pour que nous nous tranquillisions ». Et il disait aux compagnons Allah a mis la tranquillitĂ© de mon cƓur dans la priĂšre ». Et d’ailleurs on lit dans le Coran N’est-ce pas dans le rappel d’Allah que les cƓurs se tranquillisent ? ». Sourate 13, verset 28 Ű§Ù„ÙŽÙ‘Ű°ÙÙŠÙ†ÙŽ ŰąÙ…ÙŽÙ†ÙÙˆŰ§Ù’ وَŰȘÙŽŰ·Ù’Ù…ÙŽŰŠÙÙ†ÙÙ‘ Ù‚ÙÙ„ÙÙˆŰšÙÙ‡ÙÙ… ŰšÙŰ°ÙÙƒÙ’Ű±Ù Ű§Ù„Ù„Ù‘Ù‡Ù ŰŁÙŽÙ„Ű§ÙŽ ŰšÙŰ°ÙÙƒÙ’Ű±Ù Ű§Ù„Ù„Ù‘Ù‡Ù ŰȘÙŽŰ·Ù’Ù…ÙŽŰŠÙÙ†ÙÙ‘ Ű§Ù„Ù’Ù‚ÙÙ„ÙÙˆŰšÙ Ceux qui ont cru, et dont les coeurs se tranquillisent Ă  l’évocation d’Allah. N’est-ce point par l’évocation d’Allah que se tranquillisent les coeurs ? Ainsi, l’un des grands moyens de combattre la dĂ©pression est l’invocation, le douŰča. L’invocation ouvre une communication avec Allah glorifiĂ© et exaltĂ© soit-Il, on peut Lui demander ce qu’on veut, nous confier Ă  Lui et mĂȘme nous plaindre de la situation, il n’y a pas de problĂšme Ă  cela, tant que nous ne plaignions pas d’Allah lui-mĂȘme qu’Allah nous en prĂ©serve. On le voit bien dans le Coran, lorsque Ya’qoub le pĂšre de Youssouf s’est fait critiquer par ses fils, qui lui ont dit quand vas-tu arrĂȘter de te plaindre Ă  propos de Youssouf ? » Qu’a rĂ©pondu Ya’qoub ? Mes plaintes ne sont pas adressĂ©es Ă  vous ; je me plains Ă  Allah » Donc, en cas de difficultĂ©s, levez vos mains et ouvrez votre cƓur Ă  Allah. Ou prosternez-vous et confiez-vous Ă  Lui. C’est la meilleure des conversations que vous pourrez avoir. Parlez-Lui de vos problĂšmes. On peut Lui dire, comme l’a fait Ayyoub Le mal m’a touchĂ©. Mais Toi, tu es le plus misĂ©ricordieux des misĂ©ricordieux » [ ŰŁÙŽÙ†ÙÙ‘ÙŠ Ù…ÙŽŰłÙŽÙ‘Ù†ÙÙŠÙŽ Ű§Ù„Ű¶ÙÙ‘Ű±ÙÙ‘ ÙˆÙŽŰŁÙŽÙ†ŰȘَ ŰŁÙŽŰ±Ù’Ű­ÙŽÙ…Ù Ű§Ù„Ű±ÙŽÙ‘Ű§Ű­ÙÙ…ÙÙŠÙ†ÙŽ – An-nÄ« mass-ssanÄ«a-đ-đour-rou wa anta ar-Ä„amou-r-rāĄimÄ«ne – sourate 21, verset 83] ou comme Yunus, qui a invoquĂ© des entrailles de la baleine Nulle divinitĂ© si ce n’est Toi ! Gloire Ă  Toi ! Vraiment, j’ai Ă©tĂ© parmi les injustes. » [ Ù„ÙŽÙ‘Űą Ű„ÙÙ„ÙŽÙ€Ù°Ù‡ÙŽ Ű„ÙÙ„ÙŽÙ‘Űą ŰŁÙŽÙ†ŰȘَ ŰłÙŰšÛĄŰ­ÙŽÙ€Ù°Ù†ÙŽÙƒÙŽ Ű„ÙÙ†ÙÙ‘Ù‰ ÚȘُنŰȘُ مِنَ Ù±Ù„ŰžÙŽÙ‘Ù€Ù°Ù„ÙÙ…ÙÙŠÙ†ÙŽ – Lā ilāha il-lā anta soub-Ąānaka in-nÄ« koun-tou mina-z-zālimÄ«ne – sourate 21, verset 87]. Ce sont des invocations qu’on fait les prophĂštes lorsqu’ils Ă©taient anxieux, tristes ou inquiets. Nous arrivons Ă  notre neuviĂšme et dernier point 9- Rappelez-vous que la victoire future est rĂ©servĂ©e aux croyants Vous devez garder en tĂȘte qu’Allah a toujours donnĂ© la victoire finale aux croyants sincĂšres et musulmans, soumis Ă  Lui. Si ce n’est pas la victoire dans cette vie, alors ce sera la victoire dans l’au-delĂ . Allah dit dans le Coran, aprĂšs la dĂ©faite de Ouhoud, lorsque l’armĂ©e musulmane Ă©tait traumatisĂ©e par ne vous sentez pas faibles, et ne soyez pas tristes, car vous serez les victorieux si vous avez la foi ». Il est vrai que la foi n’est pas la seule solution pour rĂ©gler les problĂšmes de dĂ©pression. Toutefois, de façon gĂ©nĂ©rale, on ne peut tirer que des bĂ©nĂ©fices d’un cadre familial Ă©panoui, d’une communautĂ© prĂ©sente, de bons amis, et surtout d’une foi forte. La foi aide, mĂȘme si elle ne peut pas tout rĂ©soudre parfois, on a besoin d’une thĂ©rapie, parfois de mĂ©dicaments, mais en tout cas la foi en Allah ne vous nuira jamais croire en Allah ne vous apportera que du bien. À retenir les symptĂŽmes de la dĂ©pression Au demeurant, quels sont les symptĂŽmes de la dĂ©pression ? Cela peut aider par rapport Ă  nous-mĂȘme ou bien notre entourage. Bien sĂ»r la liste n’est pas exhaustive et ne remplace pas une consultation avec un spĂ©cialiste. 1 Se sentir vide, triste, ne pas se sentir heureux pour des choses qui devraient nous apporter de la joie ; 2 Se sentir coupable, perdre tout intĂ©rĂȘt aux plaisirs et bonheurs de la vie, ĂȘtre repliĂ© sur soi ; 3 Toujours s’accuser et se faire des reproches, ou accuser le monde de tous les maux, sentir en permanence que la vie est injuste. Quoi qu’il se passe, on se sent toujours morne et triste. On se concentre sur le nĂ©gatif plutĂŽt que sur le positif ; 4 Se sentir inutile, sans valeur. Penser qu’on ne devrait peut-ĂȘtre pas ĂȘtre vivant, ĂȘtre sur terre. Que le monde serait meilleur sans nous ce message vient clairement de Sheytan ; 5 Point trĂšs important rĂ©flĂ©chir frĂ©quemment Ă  quitter ce monde, en y pensant de façon morbide. Il ne s’agit pas de faire des rappels de la mort en se disant la mort arrive bientĂŽt, je dois laisser de bonnes choses derriĂšre moi, faire le bien, aider les autres
 », mais plutĂŽt penser Ă  la mort de façon noire, penser au suicide, Ă  se faire du mal. Ceci est un signe alarmant, signe de dĂ©pression. Des pistes pour s’en sortir Si vous sentez ĂȘtre atteint par ces maux, vous pouvez recourir Ă  ces tentatives de solution – Demandez de l’aide Ă  Allah. Ne vous lassez pas de demander l’aide d’Allah et soyez sĂ»re qu’Il vous veut du bien. – Demandez de l’aide autour de vous. Appuyez vous sur la communautĂ©, sur vos amis et vos proches. Restez entourez. FrĂ©quentez les mosquĂ©es, sortez de votre zone de confort et, si vous en ressentez le besoin, osez parler de vos soucis Ă  des personnes de confiance. Ces problĂšmes ne doivent pas rester tabous. En discuter vous aidera Ă  vous libĂ©rer. – RĂ©flĂ©chissez Ă  l’idĂ©e d’aller voir des professionnels du milieu de la psychologie et de la psychiatrie. Il y a lĂ  des gens qui ont Ă©tudiĂ© pendant des annĂ©es voire des dĂ©cennies, qui ont beaucoup d’expĂ©rience et peuvent nous aider. Ils en savent bien plus que la personne lambda. Ne pensez donc pas faire quelque chose de mauvais ou de non-islamique en allant consulter ces spĂ©cialistes. J’ai moi-mĂȘme consultĂ© un psychologue pendant plusieurs mois, car je ne me sentais pas Ă  l’aise avec les autres et avais le sentiment d’ĂȘtre observĂ© et mal jugĂ©. Parler de mes soucis et de mon enfance Ă  une tierce personne m’a aidĂ© Ă  aller de l’avant et Ă  guĂ©rir des douleurs du passĂ©. Important peut-ĂȘtre avez vous dĂ©jĂ  consultĂ© une psychologue, psychiatre ou autre praticien, et n’avez pas apprĂ©ciĂ© le contact avec lui/elle. De ce fait, vous ne voulez pas en consultez une autre. Ne restez pas sur ce sentiment nĂ©gatif ! Il y a tous types de psychologues/spĂ©cialistes ! Ce n’est pas parce qu’une personne a des diplĂŽmes et de l’expĂ©rience, que le courant » passera forcĂ©ment bien avec vous. Nous restons des ĂȘtres humains, et nous nous entendons mieux avec certaines personnes plutĂŽt qu’avec d’autres ; Ă  vous de trouver le ou la psychologue qui vous correspondra le mieux. N’hĂ©sitez pas Ă  consulter plusieurs personnes pour trouver celle avec qui vous apprĂ©cierez Ă©changer et vous confier. N’hĂ©sitez pas Ă  faire la priĂšre de consultation salat istikhĂąrah pour qu’Allah vous rapproche des bonnes personnes et des bonnes situations. – Analysez votre mode de vie. Parfois, les symptĂŽmes dĂ©pressifs sont intimement liĂ©s Ă  des facteurs exogĂšnes, issus de l’alimentation et/ou du rythme de vie. PrĂȘtez donc une attention particuliĂšre Ă  ces facteurs de risque 1 Sommeil insuffisant un facteur nĂ©gligĂ© mais extrĂȘmement important tant les effets secondaires du manque de sommeil sont catastrophiques, 2 Mauvaise alimentation mangez-vous trop sucrĂ©, trop salĂ©, trop industriel » ? pas assez ? ou bien de façon excessive ?, 3 Manque d’activitĂ© physique Le mouvement est indispensable pour ĂȘtre clairvoyant – on ne parle pas nĂ©cessairement de sport intensif 30 minutes de marche par jour sont dĂ©jĂ  un grand bienfait pour la santĂ©, 4 Stress et traumatismes refoulez-vous certaines Ă©motions ? Subissez-vous encore des traumatismes de l’enfance ? – Pensez Ă  certaines pistes parfois ignorĂ©es. ExpĂ©rimentez d’autres pistes, si vous avez dĂ©jĂ  tout essayĂ© » faire du jeĂ»ne intermittent par exemple, 16h sans nourriture solide dans une journĂ©e – les effets sont gĂ©nĂ©ralement positifs, diminuer la consommation de gluten et la consommation de glucides rĂ©gime low-carb, faire des analyses pour dĂ©tecter des Ă©ventuelles intolĂ©rances alimentaires qui peuvent avoir un effet trĂšs nĂ©gatif, en nuisant Ă  la flore intestinale. En un mot, renseignez-vous, soyez ouverte d’esprit sans tomber dans les choses farfelues. Lisez les expĂ©riences des autres, qui pourront vous aider. Essayez la supplĂ©mentation en OmĂ©ga 3 Une mĂ©ta-analyse analyse de plusieurs Ă©tudes, en l’occurrence 15 ici, portant sur 916 participants, a montrĂ© que la supplĂ©mentation en huile de poisson riche en EPA Ă©tait efficace de façon significative significantly effective pour traiter les symptĂŽmes dĂ©pressifs. Toutefois, il Ă©tait nĂ©cessaire que les supplĂ©ments aient plus de 60 % d’EPA pour avoir un effet ; ceux avec un taux moindre donc davantage de DHA n’étaient pas efficaces. La quantitĂ© d’EPA variait de 200 mg Ă  2 200 mg par jour. Nous vous invitons Ă  choisir votre supplĂ©ment avec prĂ©caution privilĂ©giez les huiles de petits poissons harengs, maquereaux, sardines et de krill une petite crevette vivant dans les eaux froides, et optez de prĂ©fĂ©rence pour le label EPAX et pĂȘche durable, garantissant une certaine vers l’étude Le safran L’épice la plus chĂšre du monde semble avoir un autre atout celui de diminuer les symptĂŽmes dĂ©pressifs. Plusieurs Ă©tudes dĂ©montrent un effet positif liĂ© Ă  la supplĂ©mentation de safran, avec des effets comparables Ă  certains mĂ©dicaments comme l’Imipramine 100 mg. Voir deux Ă©tudes sur le sujet ; Si vos moyens vous le permettent, nous vous invitons Ă  suivre cette piste. La rhodiola Cette plante originaire de Russie a visiblement de nombreux atouts, dont celui, semble-t-il, d’amĂ©liorer l’humeur. Une amĂ©lioration des symptĂŽmes allant de 30 % Ă  50 % a Ă©tĂ© notĂ©e dans une Ă©tude en double aveugle, rĂ©alisĂ©e en ArmĂ©nie Le prix de la rhodiola est bien plus abordable que celui du safran ; nous vous invitons Ă  vous intĂ©resser Ă  la racine de cette plante, dont les effets sont appuyĂ©s par plusieurs Ă©tudes scientifiques pour plus d’informations, lire notre article sur le sujet Les bienfaits du rhodiola rosea orpin rose Mangez des aliments riches en tryptophane, un acide aminĂ© essentiel Ayez une alimentation riche et variĂ©e Le tryptophane est un acide aminĂ©, prĂ©curseur de la sĂ©rotonine, un neurotransmetteur connu pour affecter l’humeur. Il est important d’avoir assez de tryptophane issu de notre nourriture. Dans quels aliments en trouve-t-on ? En contiennent les graines graines de chia, sĂ©same, tournesol
, les noix pistache, cajou, amandes, les viandes agneau, boeuf, poulet, les poissons notamment les poissons gras, le lait, les Ɠufs, l’avoine
 Si vous vous sentez lĂ©thargique, si vous n’avez envie de rien faire
 Dans le cas spĂ©cifique oĂč vous pensez ĂȘtre devenue une larve , si vous vous sentez mal, incompris, si vous manquez de volontĂ© et que n’importe quelle chose Ă  faire vous dĂ©courage, lisez ce passage traduit du livre Feeling Good The New Mood Therapy L’un des aspects les plus destructeurs de la dĂ©pression est la façon dont elle paralyse votre volontĂ©. Dans sa forme la plus douce, vous remettez simplement Ă  plus tard l’exĂ©cution de quelques tĂąches ennuyeuses. Au fur et Ă  mesure que votre manque de motivation s’intensifie, la plupart des activitĂ©s semblent tellement difficiles que vous ĂȘtes submergĂ© par l’envie de ne rien faire. Étant donnĂ© que vous accomplissez trĂšs peu de choses, vous vous sentez de pire en pire. Non seulement vous vous coupez de vos sources normales de stimulation et de plaisir, mais votre manque de productivitĂ© aggrave votre haine de vous-mĂȘme, ce qui entraĂźne un isolement et une lĂ©thargie supplĂ©mentaires. Si vous n’avez pas conscience de la prison Ă©motionnelle dans laquelle vous ĂȘtes piĂ©gĂ©, cette situation peut durer des semaines, des mois, voire des annĂ©es. Votre inactivitĂ© sera d’autant plus frustrante si vous avez dĂ©jĂ  accompli de belles choses par le passĂ©. Votre laxisme et votre manque de volontĂ© pourront aussi affecter votre famille et vos amis, qui, comme vous, ne comprendront pas ce comportement. Ils se diront sans doute il / elle se complaĂźt dans cet Ă©tat, sinon il / elle se bougerait ». Un tel jugement ne fera qu’aggraver votre angoisse et votre paralysie. » Si ces mots vous parlent, essayez d’agir dans ce sens – Commencez Ă  faire quelque chose, mĂȘme si vous ne voulez rien faire. Faites une liste de certaines choses que vous devez faire, et faites-les ! Ne les rendez pas compliquĂ©es ni trop difficiles. Faites des actions concrĂštes, plutĂŽt petites. Nettoyez votre bureau. Payez quelques factures. Passez un coup de fil que vous reportez depuis des semaines. Ecrivez un e-mail en attente. Faites la vaisselle ou le lit. Et ainsi de suite. – DĂ©veloppez de minuscules habitudes quotidiennes positives. Ces habitudes quotidiennes vous permettront de vous ancrer dans une rĂ©alitĂ©, et d’avoir le sentiment d’avancer. Exemples MĂ©diter pendant 10 minutes avant que les enfants ne se lĂšvent j’utilise maintenant un journal dans le cadre de la mĂ©ditation. Faire de l’exercice pas besoin de faire de longues sĂ©ances, 15 Ă  20 minutes peuvent ĂȘtre suffisantes. Se promener petites habitudes sont Ă©normes pour vous permettre d’aller de l’avant. – Reconnaissez vos schĂ©mas de pensĂ©e nĂ©gatifs et vos distorsions cognitives. Une grande partie de ce que nous nous disons crĂ©ent nos sentiments nĂ©gatifs, et la plupart du temps ce sont des mensonges. Il faut casser la boucle de rĂ©troaction nĂ©gative. Ce cercle vicieux est destructeur les pensĂ©es nĂ©gatives crĂ©ent des sentiments nĂ©gatifs, crĂ©ant une rĂ©alitĂ© nĂ©gative, qui alimente des pensĂ©es nĂ©gatives
 Et ainsi de un journal, ayez recours Ă  un thĂ©rapeute, un coach » ne choisissez pas n’importe qui car il existe bon nombre de charlatans, mĂ©ditez et Ă©coutez vous essayez de reconnaĂźtre vos pensĂ©es nĂ©gatives. Faites attention Ă  la façon dont vous les aggravez en dĂ©formant la rĂ©alitĂ©, pour qu’elle corresponde Ă  ces pensĂ©es nĂ©gatives. Travaillez Ă  reconnaĂźtre vos mauvaises habitudes destructrices, et essayez de court-circuiter le systĂšme nĂ©gatif que vous avez mis en place. – Allez vers l’avant, vers la lumiĂšre » et faites les changements qui s’imposent. Cette lumiĂšre » s’entend dans le sens de la crĂ©ation, de la positivitĂ©, du bien, en remplissant ce pour quoi vous avez Ă©tĂ© créé l’adoration d’Allah et la bienfaisance. Il est essentiel d’accepter et de traiter vos pensĂ©es nĂ©gatives ne pas les rejeter ou les ignorer, vous devez aussi remplir l’espace qu’elles occupent. Et la meilleure façon d’y parvenir est d’ĂȘtre toujours tournĂ© vers l’avenir, de dĂ©couvrir comment vous pouvez grandir, et de faire des plans, atteindre des objectifs vous devez crĂ©er un systĂšme positif, quelque chose qui vous donne envie d’ devrez peut-ĂȘtre recadrer votre vie, et cela peut passer par de gros changements dĂ©mĂ©nager, rompre avec des personnalitĂ©s toxiques
 Parfois, il vaut mieux un changement douloureux mais bref, qu’une souffrance qui s’éternise. Conclusion Ayez bien en tĂȘte que le monde terrestre est un monde de difficultĂ©s, c’est seulement dans l’au-delĂ  que les problĂšmes s’arrĂȘteront si Allah nous accorde la grĂące du Paradis. C’est la Demeure de la paix » Dar-ous-SĂąlam. Ainsi, d’aprĂšs le Coran, la premiĂšre parole des gens du Paradis sera ÙˆÙŽÙ‚ÙŽŰ§Ù„ÙÙˆŰ§ÛŸ Ù±Ù„Ù’Ű­ÙŽÙ…Ù’ŰŻÙ لِلَّهِ Ù±Ù„ÙŽÙ‘Ű°ÙÙ‰Ù“ ŰŁÙŽŰ°Ù’Ù‡ÙŽŰšÙŽ ŰčÙŽÙ†ÙŽÙ‘Ű§ Ù±Ù„Ù’Ű­ÙŽŰČَنَ ۖ Ű„ÙÙ†ÙŽÙ‘ Ű±ÙŽŰšÙŽÙ‘Ù†ÙŽŰ§ لَŰșÙŽÙÙÙˆŰ±ÙŒÛ­ ŰŽÙŽÙƒÙÙˆŰ±ÙŒ Ù±Ù„ÙŽÙ‘Ű°ÙÙ‰Ù“ ŰŁÙŽŰ­ÙŽÙ„ÙŽÙ‘Ù†ÙŽŰ§ ŰŻÙŽŰ§Ű±ÙŽ Ù±Ù„Ù’Ù…ÙÙ‚ÙŽŰ§Ù…ÙŽŰ©Ù مِن ÙÙŽŰ¶Ù’Ù„ÙÙ‡ÙÛŠ Ù„ÙŽŰ§ ÙŠÙŽÙ…ÙŽŰłÙÙ‘Ù†ÙŽŰ§ ÙÙÙŠÙ‡ÙŽŰ§ Ù†ÙŽŰ”ÙŽŰšÙŒÛ­ ÙˆÙŽÙ„ÙŽŰ§ ÙŠÙŽÙ…ÙŽŰłÙÙ‘Ù†ÙŽŰ§ ÙÙÙŠÙ‡ÙŽŰ§ لُŰșÙÙˆŰšÙŒÛ­ Louange Ă  Allah qui a Ă©cartĂ© de nous l’affliction. Notre Seigneur est certes pardonneur et reconnaissant. C’est Lui qui nous a installĂ©s, par Sa grĂące, dans la demeure de la stabilitĂ© oĂč nulle fatigue, nulle lassitude ne nous touche. » Coran, sourate 35, versets 34-35 Nous vivons tous des choses compliquĂ©es, Ă  nous de canaliser ces Ă©preuves afin qu’elles nous permettent d’avancer. Faisons de notre mieux pour gagner la bĂ©nĂ©diction d’Allah et Ses rĂ©compenses, afin, un jour si Allah le veut, de pouvoir faire partie de ces gens qui entreront au Paradis en toute tranquillitĂ©. Qu’Allah fasse de nous des gens du Paradis et nous facilite nos Ă©preuves ! Vous pouvez trouver l’original de la vidĂ©o en anglais sur le lien suivant

Maisce destin prĂ©visionnel peut changer en fonction de ses oeuvres : s'il se repent de ses pĂ©chĂ©s et se met Ă  faire du bien ou au contraire se met Ă  faire des pĂ©chĂ©s; en fonction des bons/ mauvais douaĂąs qu'il peut recevoir de gens Ă  qui il a fait du bien/mal; peut-ĂȘtre d'autres facteurs. Et ce qui va se passer en dĂ©finitive est le destin dĂ©finitif qu'Allah a inscrit dans le Livre Vous croyez au destin ? Vous considĂ©rez qu’il y a un chemin prĂ©dĂ©terminĂ© pour chacun d’entre nous ?Parfois, nous pensons que notre vie est conditionnĂ©e et que nous ne pouvons rien faire pour la changer. Mais c’est trĂšs loin d’ĂȘtre le destin n’est pas tout tracĂ©, les dĂ©s ne sont pas dĂ©jĂ  jetĂ©s. C’est vous qui avez le dernier mot !Je suis responsable de la vie que j ai choisieEn tant qu’ĂȘtres humains, nous nous comportons parfois de maniĂšre irresponsable face aux expĂ©riences et aux circonstances que nous est difficile d’endosser la responsabilitĂ© de quelque chose que nous n’aimons pas et que nous rejetons. De cette maniĂšre, nous accusons le destin de notre propre vie. Mais quelqu’un a-t-il choisi cette vie pour vous ? Est-ce rĂ©ellement la faute du destin ? Non, la vie que vous menez, c’est vous-mĂȘme qui l’avez choisie, ne doit vivre une vie prĂ©dĂ©terminĂ©e. MĂȘme les circonstances qui vous rendent terriblement malheureux peuvent changer !Le problĂšme, c’est que nous nous obstinons Ă  ne voir que le nĂ©gatif de chaque situation, alors que nous voudrions sortir de quelque chose sans faire le moindre que vous n’ĂȘtes pas content de la situation que vous ĂȘtes en train de vivre. Qu’est-ce qui vous empĂȘche de changer ?Les limites existent-elles vraiment, ou c’est vous qui vous les imposez ? Êtes-vous rĂ©ellement en train d’essayer de rĂ©soudre un problĂšme, ou vous laissez-vous porter ?Toutes les limites que nous pouvons voir existent bien plus dans notre tĂȘte que dans la rĂ©alitĂ©. C’est-Ă -dire que c’est nous-mĂȘmes qui nous limitons parce que nous ne voulons pas nous efforcer de faire tomber toutes ces limites qui se prĂ©sentent devant aucune limite ne vous rĂ©sistera si l’avez dĂ©cidĂ©. Votre esprit est puissant. Si vous voulez atteindre quelque chose, vous y le risque de vivre“Vivre” est un mot que l’on prononce Ă  la lĂ©gĂšre, car nous avons tous la capacitĂ© de vivre. Mais est-ce que c’est facile ? En fait, non, et cela devient Ă©vident quand nous n’assumons pas le risque que suppose le fait de appelons-nous ça un risque ? Parce que c’est difficile, parce que la vie n’est pas un chemin tout droit. Il y a constamment des hauts et des bas. Quand vous assumerez le risque que vous avez de vivre, vous saurez que vous choisissez la vie qui se prĂ©sente devant vous et qu’il n’existe aucun destin qui vous oblige Ă  vivre une vie que vous ne dĂ©sirez une façon trĂšs pratique de voir les problĂšmes “Je n’ai pas la possibilitĂ© de changer, et je dois m’y rĂ©soudre.”Peu importe que vous soyez jeune, adulte ou vieux, au cours des diffĂ©rentes Ă©tapes de votre vie, vous connaĂźtrez des difficultĂ©s, des douleurs, des angoisses, des pertes
 Vous pourrez surmonter tout cela car vous avez la force et la capacitĂ© nĂ©cessaires pour le faire, mais ne rejetez pas la faute sur le destin. Vivre a des consĂ©quences, et en voici est aussi important d’assumer les risques par rapport Ă  la vie pour changer une situation qui vous de votre zone de confort et dĂ©cider de modifier tout ce qu’il y a dans votre vie est difficile, parce que vous ne savez pas si cela finira bien ou mal. Vous n’ĂȘtes pas prĂȘt Ă  le dĂ©couvrir ?Le destin se construit avec vos choixVous rappelez-vous le nombre de fois oĂč vous dites vouloir revenir en arriĂšre pour changer quelque chose Ă  ce passĂ© qui comporte peut-ĂȘtre des actions dont vous ne vous sentez pas trĂšs pourriez tout Ă  fait revenir en arriĂšre, mais si vous aviez agi diffĂ©remment ou si vous aviez fait d’autres choix, votre destin aurait destin n’est pas tout tracĂ©, nous le cultivons petit Ă  petit. Durant toutes les Ă©tapes de notre vie, nous devons choisir, et chaque choix nous ouvre un chemin vers un nouveau est important que nous choisissions bien, mĂȘme s’il est Ă©galement important de nous tromper et de savoir faire d’autres on nous donnait le choix de revenir en arriĂšre et de changer quelques-unes de nos actions, mĂȘme la plus petite modification supposerait un changement absolu du prĂ©sent de notre vie. Nous serions alors conscients de l’importance de nos dĂ©cisions et du fait que notre destin change par rapport Ă  que vous savez que le destin dĂ©pend de vos choix, prenez le risque de choisir et de vous tromper, ayez le courage d’affronter votre vie si vous n’ĂȘtes pas d’accord avec elle et ne pensez jamais que vous ne pouvez rien y faire, parce que c’est vous qui avez le dernier votre destin ?
Asavoir que tout mal qui nous frappe et donc la conséquence du mal que nous avons fait et/ou que nous portons en nous, ce qui renvoie bien à notre responsabilité et notre liberté. Il est vrai qu'Allah a tout créé, entre autres le mal et le bien, mais
Que puis-je dire ? Je ne peux que me soumettre Ă  cette analyse mais voilĂ , il me faut admettre que le libre arbitre de l’homme est donc tout-Ă -fait relatif. Du coup il me faut donc admettre que la prĂ©destination prĂ©vaut et commande nos actes. » C’est le post d’un ami 1 qu’il m’a envoyĂ©, il y a quelques jours, qui, aprĂšs avoir lu un article 2 paru sur le Quotidien d’Oran, le jeudi 16 aoĂ»t 2018, s’est interrogĂ© sur le fonctionnement de l’histoire. Il est vrai que le libre arbitre de l’homme est tout-Ă -fait relatif. En effet, on remarque que les actes paraissent toujours dĂ©terminĂ©s lorsqu’on les considĂšre aprĂšs l’exĂ©cution, lorsqu’ils font partie du passĂ©. Mais lorsqu’on les considĂšre dans leur dĂ©veloppement mĂȘme, surtout si on essaie de dĂ©duire avant les Ă©vĂ©nements Ă  venir, on s’aperçoit que ce ne sont que des projections hypothĂ©tiques que nous pouvons mener mais sans jamais s’assurer de leur rĂ©alisation. En clair, l’homme ne peut que conjecturer. H. Bergson appelle libertĂ©, le rapport du moi concret Ă  l’acte libre qu’il accomplit. » Mais qu’est-ce que le moi ? Sinon tout ce qui fait l’existence dans le temps. Une libertĂ©, une causalitĂ© qui est toujours au prĂ©sent lorsqu’il est. Mais ce moi demeure indĂ©finissable, on a beau le cerner ce je », il demeure qu’il y a beaucoup d’inconnu en lui. C. G. Jung appelle l’ ombre » qui personnifie pour le sujet le cĂŽtĂ© inconnu, inquiĂ©tant, de lui-mĂȘme, comme un ĂȘtre Ă  la fois Ă©tranger et apparentĂ© ». Mais ces ombres noires, sinistres relĂšvent de l’existence. Dans le quotidien, l’homme n’est pas toujours objectif, pris par son Ă©goĂŻsme, souvent cette pensĂ©e qui pense en lui pense qu’au fond il n’est pas Ă©goĂŻste. C’est simplement sa nature qui est ainsi. Bon quand il est dĂ©gagĂ©, mauvais quand le cĂŽtĂ© nĂ©gatif de sa nature prend le dessus. Celui qui fait du mal sent-il qu’il fait du mal ? Aussi, comment nous connaĂźtre ? Comment prendre prise sur soi, sur notre existant ? Comprendre nos joies, nos angoisses et apprendre Ă  les maĂźtriser ? Et c’est important pour notre sĂ©rĂ©nitĂ© intĂ©rieure, pour lutter contre les projections des autres, contre nos propres problĂšmes refoulĂ©s de l’existence qui remontent Ă  la surface et prennent le pas sur nous. Combien mĂȘme on est serein, ou paraissant l’ĂȘtre, intĂ©rieurement on ne l’est pas et on ne le montre pas. Comment faire pour comprendre ce mal-pensĂ© ? Qui, au fond, quoique l’on dise, est naturel puisqu’il prend en nous, et nous ne pouvions le plus souvent lutter contre. Nous sommes simplement ce que nous sommes, et le monde est ainsi fait. Un aspect important est de penser que l’homme n’a pas de libertĂ© rĂ©elle, au sens propre du mot, puisque le libre arbitre lui est donnĂ© par l’Essence. On n’a pas le choix pour dĂ©finir l’homme autrement que par l’Essence. Il n’est pas homme de lui-mĂȘme, il a Ă©tĂ© créé homme. Et cette vĂ©ritĂ© est trĂšs importante parce que si on ne la met pas en avant, en tant qu’elle le dĂ©finit, l’homme restera toujours un ĂȘtre indĂ©finissable. On Ă©piloguera longtemps sur le je » et le moi, mais nous n’arriverons pas au cƓur du problĂšme de l’homme. DĂšs lors le seul lien tangible qui peut nous exprimer est notre libre arbitre dans notre essence d’ĂȘtre. Il joue un rĂŽle cardinal dans notre existence. Dans un essai sur le libre arbitre, Arthur Schopenhauer enseigne que l’hypothĂšse du libre arbitre doit ĂȘtre absolument Ă©cartĂ©e, et que toutes les actions des hommes sont soumises Ă  la nĂ©cessitĂ© la plus inflexible, nous l’avons par lĂ  mĂȘme conduit au point oĂč il peut concevoir la vĂ©ritable libertĂ© morale, qui appartient Ă  un ordre d’idĂ©es supĂ©rieur. Il existe, en effet, une autre vĂ©ritĂ© de fait attestĂ©e par la conscience, que j’ai complĂštement laissĂ©e de cĂŽtĂ© jusqu’ici pour ne pas interrompre le cours de notre Ă©tude. Cette vĂ©ritĂ© consiste dans le sentiment parfaitement clair et sĂ»r de notre responsabilitĂ© morale, de l’imputabilitĂ© de nos actes Ă  nous-mĂȘmes, sentiment qui repose sur cette conviction inĂ©branlable, que nous sommes nous-mĂȘmes les auteurs de nos actions. GrĂące Ă  cette conviction intime, il ne vient Ă  l’esprit de personne, pas mĂȘme de celui qui est pleinement persuadĂ© de la nĂ©cessitĂ© de l’enchaĂźnement causal de nos actes, d’allĂ©guer cette nĂ©cessitĂ© pour se disculper de quelque Ă©cart, et de rejeter sa propre faute de lui-mĂȘme sur les motifs, bien qu’il soit Ă©tabli que par leur entrĂ©e en jeu l’action dĂ»t se produire d’une façon inĂ©vitable. Car il reconnaĂźt trĂšs bien que cette nĂ©cessitĂ© est soumise Ă  une condition subjective, et qu’objectivement, c’est- Ă -dire dans les circonstances prĂ©sentes, par suite sous l’influence des mĂȘmes motifs qui l’ont dĂ©terminĂ©, une action toute diffĂ©rente, voire mĂȘme directement opposĂ©e Ă  celle qu’il a faite, Ă©tait parfaitement possible, et aurait pu ĂȘtre accomplie, pourvu toutefois qu’il eĂ»t Ă©tĂ© un autre c’est de cela seulement qu’il s’en est fallu. Pour lui-mĂȘme, parce qu’il est tel et non tel, parce qu’il a tel caractĂšre et non tel autre, une action diffĂ©rente n’était Ă  la vĂ©ritĂ© pas possible ; mais en elle-mĂȘme et par suite objectivement, elle Ă©tait rĂ©alisable. Sa responsabilitĂ©, que la conscience lui atteste, ne se rapporte donc Ă  l’acte mĂȘme que mĂ©diatement et en apparence au fond, c’est sur son caractĂšre qu’elle retombe ; c’est de son caractĂšre qu’il se sent responsable. » 3 Ce qu’énonce Arthur Schopenhauer est assurĂ©ment une vĂ©ritĂ©. Tout homme est responsable de ses actes, mĂȘme si pour lui, subjectivement il dit que son libre arbitre n’est pas engagĂ©, que le choix dans son action relevait de son caractĂšre dont il n’est pas responsable. Cet homme est conçu ainsi, en clair cela relĂšve de ce qu’il est, donc nĂ©cessairement ce qu’il est par son essence. Schopenhauer poursuit son analyse Et c’est aussi de celui-lĂ  seul que les autres hommes le rendent responsable, car les jugements qu’ils portent sur sa conduite rejaillissent aussitĂŽt des actes sur la nature morale de leur auteur. Ne dit-on pas, en prĂ©sence d’une action blĂąmable VoilĂ  un mĂ©chant homme, un scĂ©lĂ©rat, » ou bien C’est un coquin ! » – ou bien Quelle Ăąme mesquine, hypocrite, et vile ! » – C’est sous cette forme que s’énoncent nos apprĂ©ciations, et c’est sur le caractĂšre mĂȘme que portent tous nos reproches. » 3 Allons plus loin dans le raisonnement sur l’essence de l’homme. Qu’est-ce qui diffĂ©rentie un mĂ©chant homme d’un scĂ©lĂ©rat ? Ou simplement un honnĂȘte homme d’un malhonnĂȘte homme ? Nous devons d’abord considĂ©rer ce qui meut l’honnĂȘte homme et le malhonnĂȘte homme, sur le plan de l’essence ? Il est Ă©vident que ce sont leurs pensĂ©es respectives de ce qu’ils font de leur libertĂ© dans leur existence ou leur libre arbitre qui vont rĂ©gir leurs actions. Car, dans le fond, le libre arbitre comme leurs pensĂ©es qui se diffĂ©rentient, chaque homme a sa propre pensĂ©e – on parle ici du contenu de sa pensĂ©e et non la pensĂ©e elle-mĂȘme qui n’est que le vĂ©hicule du vouloir de l’ĂȘtre. Donc de par son libre choix de faire, d’agir, qui est donnĂ© Ă  l’homme par une essence dont il ne sait rien. Qu’E. Kant appelle une causalitĂ© puisqu’elle est celle qui cause tout ». Quels que soient les hommes, ils ne pensent que par leurs tendances dans l’existence, ils pensent donc et agissent de par ce qu’ils sont fonciĂšrement. Pour avoir une idĂ©e de la pensĂ©e au travers de laquelle l’homme tire son libre arbitre, il faut d’abord dĂ©finir l’homme intĂ©rieur avec son monde extĂ©rieur. Supposons qu’il n’a pas les cinq sens sensoriels, que serait-il l’homme ? Il ne serait rien. Il n’entend pas, il ne voit pas, il ne sent pas. DĂšs lors mĂȘme qu’il a une pensĂ©e, sa pensĂ©e lui est inutile. Il ne peut penser ce qu’il ne voit pas, ce qu’il n’entend pas, ce qu’il ne sait pas. En clair, il existe sans exister. Ou simplement pourquoi il existe seulement pour exister alors qu’il n’a aucune prise ni sur lui-mĂȘme ni sur le monde extĂ©rieur. Le monde qui l’entoure aurait-il un sens ? Le monde animal, chat, tigre, lion, etc., ou le monde vĂ©gĂ©tal, arbres, fleurs, herbes, etc., ou simplement la nature qui l’entoure, le jour avec le soleil, la nuit avec ou sans lune. Et tant de choses du monde extĂ©rieur. Le monde extĂ©rieur aurait-il un sens ? A quoi servirait-il ? Pourquoi existerait-il ? S’il n’y a pas l’homme qui tĂ©moigne de son existence. Le sourd muet aveugle qui a le sens du toucher a besoin des hommes et du milieu dans lequel il est pour prendre conscience de son existence. On comprend dĂšs lors pour que le monde existe, il a besoin de l’homme. Du moins, cette affirmation vient de la logique de sa raison. Évidemment, le monde peut exister sans l’homme si la CrĂ©ation l’a voulu ainsi. Mais se poserait toujours la question sur la finalitĂ© de la CrĂ©ation qui aurait existĂ© Ă  l’infini sans l’homme. Bien entendu, Ă  cette question l’homme n’a pas de rĂ©ponse. L’homme ne peut savoir l’absolu de l’Essence, Dieu. Il n’est pas fait » pour savoir l’Essence par lequel il est. Tout au plus le sentirait-il cette Essence qu’elle existe en lui, et l’homme lui doit sa pensĂ©e en terme de vĂ©hicule et de contenu et ses cinq sens sensoriels qui communiquent leur contenu Ă  sa pensĂ©e qui les traduit pour lui. N’est-ce pas un processus existential par lequel l’homme existe et dont il ne sait rien. Et mĂȘme les sens sensoriels dont il est dotĂ© sont limitĂ©s, ils ne lui disent pas tout. Ses yeux, sa vision, ne sont qu’une merveilleuse machine », un merveilleux organe biologique optique ». Il ne voit par eux que les frĂ©quences autorisĂ©es, les frĂ©quences visuelles octroyĂ©es Ă  l’homme. Il ne voit pas l’infiniment petit. Pour cela il a besoin d’un microscope optique, ou d’un microscope Ă©lectronique qui fait grossir plus de 100 000 fois l’objet qu’il examine. Et encore cet examen optique est limitĂ©, il ne voit pas l’infiniment petit qui n’a pas de limite. De mĂȘme, il ne voit pas l’infiniment grand. Il ne peut voir ce qui se passe, par exemple, sur la planĂšte Mars, ou sur une autre planĂšte lointaine. Tout au plus il spĂ©cule sur des photographies de ces planĂštes prises au moyen de tĂ©lescope dont il pousse l’agrandissement Ă  l’extrĂȘme, et pourtant ce paradoxe si on peut appeler cette limitation paradoxe, ces moyens techniques que sa pensĂ©e lui construit ne lui fait voir que ce qu’il lui est autorisĂ© de voir par l’Essence. D’autant plus que si on fait le compte, les yeux, instrument optique biologique, le microscope optique et Ă©lectronique et les tĂ©lescopes les plus perfectionnĂ©s qui sont le produit de son intelligence vĂ©hiculĂ©e par sa pensĂ©e, ne lui appartiennent pas en propre, dans le sens de l’ absolu ». Certes, dotĂ© de sens et de pensĂ©e, l’homme a produit mais lui aussi est le produit » de quelque Force Infinie crĂ©atrice de l’Univers. Et souvent l’homme ne s’aperçoit pas qu’il est un miracle » de la CrĂ©ation et dans la CrĂ©ation. Pourquoi ? Parce qu’il a cette capacitĂ© unique du moins jusqu’à ce stade de la connaissance de l’histoire de penser l’univers ». Seul Ă  le penser, ce qui implique que l’homme n’existe pas seulement pour exister, et malgrĂ© ses facultĂ©s limitĂ©es », et qui lui permettent de les augmenter », il a aussi Ă  marquer de son empreinte le monde. Une destinĂ©e en quelle que sorte ? Un monde qu’il met Ă  son niveau, qu’il y construit selon sa raison. DĂšs lors, n’est-ce pas que ce qu’il fait entre dans sa destinĂ©e d’exister dans ce monde, et qu’il existe une dĂ©pendance entre lui et ce monde. Un monde dont il dĂ©pend sur tout alors que le monde qui lui est extĂ©rieur ne dĂ©pend pas de lui. Tout au plus il est dans un certain sens le miroir » du monde extĂ©rieur puisqu’il tĂ©moigne de son existence. Le monde n’a d’existence que par l’homme, et l’homme n’a d’existence que par le monde. Deux mondes qui ne font qu’un seul, un miroir de l’un et de l’autre dans un seul miroir. Allons dans la diversitĂ© des hommes. Les hommes qui ont tous une nature humaine identique par la facultĂ© de la pensĂ©e qui leur permette de penser, par leurs sens sensoriels, sont-ils un ? Ne sont-ils pas diffĂ©rents les uns des autres ? Par la couleur, la race, la religion, le caractĂšre, la gĂ©ographie et autres attributs, ils sont donc autre les uns des autres. C’est une loi de la Nature, de la CrĂ©ation. S’ils ont tous la facultĂ© de penser, cela ne signifie pas qu’ils pensent tous de la mĂȘme façon. Cela doit ĂȘtre ainsi. Il existe certes entre eux des ressemblances, des affinitĂ©s, de l’affection, de l’amour, de la suspicion aussi, de la haine, de la peur de l’autre, et tant de sentiments complexes et souvent indĂ©finissables, et ceci dans toute sociĂ©tĂ© humaine. Qu’en est-il de ces diffĂ©renciations qui sont dĂ©terminĂ©es essentiellement par leurs pensĂ©es au travers desquelles toutes leurs facultĂ©s interagissent ? Les hommes ne prĂ©nomment-il pas souvent l’ensemble de leur ĂȘtre immatĂ©riel, leurs pensĂ©es et les facultĂ©s de la pensĂ©e, par Ăąme ». Cependant une Ăąme n’a de sens que si une pensĂ©e vit en elle, pense en elle et pour elle. Donc, au-delĂ  de l’ñme, il y a toujours la pensĂ©e, et c’est elle qui est l’essence de l’ñme. Que ce soit la conscience, la volontĂ©, l’intelligence, la raison qui dĂ©termine l’action, l’imagination, le sentiment, la passion, l’ambition, l’intelligence, etc., toutes ces facultĂ©s humaines et tout ce qui dĂ©rive de ces facultĂ©s dĂ©rivent de la pensĂ©e. On est conscient d’une situation difficile, on ne peut le faire que par la pensĂ©e. On veut faire quelque chose, on ne peut le faire que par la pensĂ©e, de mĂȘme rĂ©soudre un problĂšme par l’intelligence ne se fait que par la pensĂ©e, on est attirĂ© par quelqu’un, qu’on l’aime ou qu’on le haĂŻsse, on ne le fait que par la pensĂ©e que l’on a de lui et rĂ©ciproquement. Faire le bien et Ă©viter le mal ou le contraire ne peut se faire que par la pensĂ©e, et encore il faut situer les tendances pour chaque ĂȘtre. » Cependant, la pensĂ©e et les cinq sens sensoriels qui nous ouvrent le monde obĂ©issent Ă  un principe de causalitĂ©, dont nous ne connaissons ni ne pouvons connaĂźtre la Cause initiale, parce que nous sommes créés » par la Cause ultime », la Cause originelle ». Tout ĂȘtre créé, en particulier l’ĂȘtre humain qui est au-dessus de tout parce qu’il dispose de sa pensĂ©e pensante peut-il savoir la Cause absolue de l’univers » ? Il est Ă©vident que non. L’univers, les forces de la nature sont dĂ©jĂ  bien mystĂ©rieux pour l’homme, dĂšs lors comment peut-il connaĂźtre sa cause alors que son ĂȘtre relĂšve de l’Instance suprĂȘme, Dieu ? » Par sa pensĂ©e dont il est le vĂ©hicule et dont il ne sait rien ? Par ses sens qui sont limitĂ©s et qui lui sont donnĂ©s. Et la pensĂ©e elle-mĂȘme, qui est le vĂ©hicule de ses passions, ses sentiments, ses ambitions, sa raison, et tant d’autres facultĂ©s ou sens qui font sa conscience, sa volontĂ© d’ĂȘtre, peut-elle penser sa cause ? Si la pensĂ©e pensait sa cause » qui l’a fait naĂźtre, l’homme l’aurait su. Mais la pensĂ©e pensante ne se pense pas, elle est pensĂ©e, donc soumise elle aussi Ă  un Principe supĂ©rieur. DĂšs lors le constat sur la situation de l’existence de l’homme fait ressortir en tant qu’ĂȘtre relevant d’une Cause ultime qu’il est forcĂ©ment prĂ©dĂ©terminĂ©. Que sa libertĂ©, et on entend par lĂ  le libre-arbitre de l’homme qu’ il est tout-Ă -fait relatif », comme l’a Ă©crit mon ami dans son post, et admettre que la prĂ©destination prĂ©vaut et commande nos actes », ne peut ĂȘtre que vraie. Il y a donc sa pensĂ©e qui Ă©mane d’une Force naturelle commune laquelle cause le tout au sein duquel l’humain est uni au monde. Cette Force est le principe de toute explication. Elle est elle-mĂȘme le substratum commun dans tout existant », Ă©nonce Schopenhauer. Jamais aucune cause au monde ne tire son effet entiĂšrement d’elle-mĂȘme, c’est-Ă -dire ne le crĂ©e ex nihilo. Il y a toujours une matiĂšre sur laquelle elle s’exerce, et elle ne fait qu’occasionner Ă  un moment, en un lieu, et sur un ĂȘtre donnĂ©, une modification qui est toujours conforme Ă  la nature de cet ĂȘtre, et dont la possibilitĂ© devait donc prĂ©exister en lui. Par consĂ©quent chaque effet est la rĂ©sultante de deux facteurs, un intĂ©rieur et un extĂ©rieur l’énergie naturelle et originelle de la matiĂšre sur laquelle agit la force en question, et la cause dĂ©terminante, qui oblige cette Ă©nergie Ă  se rĂ©aliser, en passant de la puissance Ă  l’acte. Cette Ă©nergie primitive est prĂ©supposĂ©e par toute idĂ©e de causalitĂ© et par toute explication qui s’y rapporte ; aussi une explication de ce genre, quelle qu’elle soit, n’explique jamais tout, mais laisse toujours en derniĂšre analyse quelque chose d’inexplicable. C’est ce que nous constatons Ă  chaque instant dans la physique et la chimie. L’explication des phĂ©nomĂšnes, c’est-Ă -dire des effets, ainsi que les raisonnements qui ramĂšnent ces phĂ©nomĂšnes Ă  leur source derniĂšre, prĂ©supposent toujours l’existence de certaines forces naturelles. Une force naturelle considĂ©rĂ©e en elle-mĂȘme n’est soumise Ă  aucune explication, mais elle est le principe de toute explication. De mĂȘme, elle n’est non plus soumise en elle-mĂȘme Ă  aucune causalitĂ©, mais elle est prĂ©cisĂ©ment ce qui donne Ă  chaque cause la causalitĂ©, c’est-Ă -dire la possibilitĂ© de produire son effet. Elle-mĂȘme est le substratum commun de tous les effets de cette espĂšce, et est prĂ©sente dans chacun d’eux. » 3 Par cet Ă©noncĂ©, on comprend pourquoi Schopenhauer ramĂšne tout Ă  la Cause ultime, qui n’a pas d’explication, et bien que l’homme qu’il interroge lui dise Je peux faire ce que je veux. Si je veux aller Ă  gauche, je vais Ă  gauche si je veux aller Ă  droite, je vais Ă  droite. Cela dĂ©pend uniquement de mon bon vouloir je suis donc libre », il le considĂšre comme non libre. Il nie le libre arbitre. En rĂ©alitĂ©, l’homme est libre et tout Ă  fait libre, sauf que dans l’ absolu », il ne l’est pas puisqu’il est dĂ©pendant » de ses facultĂ©s, des tendances caractĂ©rielles, des circonstances et d’un Ă©tat mental qu’il ne commande pas. Et ceux-ci lui dictent malgrĂ© lui son comportement. Par exemple touchĂ© par un malheur, l’homme peut se retrouver accablĂ©. Vu sous cet angle, l’homme forcĂ©ment n’est pas libre puisqu’il dĂ©pend Ă  la fois de son intĂ©rioritĂ© qui dicte sa rĂ©action et de l’extĂ©rioritĂ© qui l’accable dans le sens qu’elle peut le combler de bonheur, ou par des difficultĂ©s voire des maladies, des malheurs fortement l’éprouver dans l’existence ou simplement la monotonie, la routine quotidienne lui enlĂšve la sĂšve, la vitalitĂ© du sens de l’existence. Cependant, il doit assumer, et en assumant tout ce qu’il lui arrive, en bien ou en mal, il assume son existence. En clair, il peut ĂȘtre heureux comme il peut se trouver Ă  lutter contre le malheur soit en l’acceptant parce qu’il n’y a pas de possibilitĂ© pour le repousser, soit le refuser s’il pouvait s’en dĂ©faire. Une question cependant, dans la rĂ©alitĂ© du vĂ©cu quotidien de l’homme, est-il nĂ©cessaire de penser que l’homme n’a pas de libre arbitre d’autant qu’ il n’a point besoin de cette vĂ©ritĂ© absolue pour exister ? » Et l’absolu est du ressort de l’absolu. Or, l’homme existant ou l’ existant de l’homme » est du ressort de l’existence de tous les jours, minute par minute, seconde par seconde. En clair, il n’a point besoin de philosopher, ou de concept philosophique pour vivre, vivre en sĂ©curitĂ©, arriver Ă  gagner sa vie, Ă  assumer pleinement son existence. Et c’est cela qui compte pour l’homme quel qu’il soit, qu’il soit le plus Ă©clairĂ© des hommes ou le plus commun des hommes. Exister dans une vie dĂ©jĂ  complexe oĂč l’homme le plus souvent se trouve dĂ©passĂ© par les Ă©vĂ©nements de toutes sortes. Et par le plus Ă©lĂ©mentaire pour l’homme, et cela a rapport Ă  son existentiel immĂ©diat, il doit arriver Ă  manger, arriver Ă  dormir, en deux mots assurer son existence. Par consĂ©quent, la rĂ©ponse Ă  ce besoin de cette vĂ©ritĂ© absolue pour exister » est Ă©videmment qu’il n’en a pas besoin du tout. Aucunement. Et le philosophe français Victor Cousin que cite Schopenhauer. M. Cousin, qui mĂ©rite sous ce rapport une mention honorable, puisque dans son Cours d’Histoire de la Philosophie, professĂ© en 1819-1820, et publiĂ© par Vacherot, 1841, il enseigne que le libre arbitre est le fait le plus certain dont tĂ©moigne la conscience vol. I, p. 19, 20 ; et il blĂąme Kant de n’avoir dĂ©montrĂ© la libertĂ© que par la loi morale, et de l’avoir Ă©noncĂ©e comme un postulat, tandis qu’en vĂ©ritĂ© elle est un fait Pourquoi dĂ©montrer ce qu’il suffit de constater ? » Page 50. La libertĂ© est un fait, et non une croyance. » Ibid.. 3 Victor Cousin est surpris que l’on ne voie pas le libre arbitre comme un fait naturel. Et on ne peut que lui donner raison. Cependant, Ă  l’opposĂ©, ce qu’affirme Schopenhauer dans le non libre arbitre n’est pas aussi sans intĂ©rĂȘt dans la comprĂ©hension de l’homme, et par extension le monde humain. Aussi pensons-nous que nous arrivons aux conclusions des deux visions schopenhauerienne et cousinienne et affirmons que toutes deux ont leur utilitĂ© dans le vĂ©cu des hommes. Le lecteur pourra juger Ă  la lecture de ce qui suivra si cette assertion est juste ou fausse. Et permet-elle Ă  comprendre l’homme, cet inconnu » qui Ă  la fois se connaissant et ne se connaissant pas. Ou encore croyant se connaĂźtre mais ne se connaĂźt pas parce que son existence est souvent difficile et complexe, lui apparaissant souvent comme une Ă©preuve dans son connaissant. Ce qui signifie qu’il existe et combien mĂȘme il existe et a existĂ©, il peut passer Ă  cĂŽtĂ© de l’existence comme s’il n’a pas existĂ©. Une grande majoritĂ© des hommes se trouvent dans cette situation, parce qu’ils n’ont Ă©tĂ© que dans cette immĂ©diatetĂ© d’exister. Cependant cette majoritĂ© d’hommes, sont-ils responsables de leur situation ? Et qui peut attester qu’ils n’ont pas pensĂ© le sens profond de leur existence ? Il est certain que l’apparent qui se dĂ©gage de cette majoritĂ© n’est pas vĂ©ritĂ©. » Certes, l’éclairĂ© qui se dit Ă©clairĂ© ou pense ĂȘtre plus Ă©clairĂ© que la masse peut le penser que par sa pensĂ©e qui le lui fait penser, mais elle ne peut ĂȘtre vĂ©ritĂ© parce qu’elle n’est que sa propre vĂ©ritĂ©, et non la vĂ©ritĂ© de tous. » Ceci Ă©tant, revenons Ă  la vision schopenhauerienne et Ă  la vision cousinienne, elles ont toutes deux une grande utilitĂ©. Pourquoi ? Pour la premiĂšre, elle fait ressortir le destin d’un homme dans toute la profondeur de ce qui fait l’essence de son existence. Une vision qui montre combien l’homme est libre ou croit ĂȘtre libre, en rĂ©alitĂ©, il l’est mais toujours assujetti, dirigĂ© en permanence et c’est la raison pour laquelle Schopenhauer Ă©carte absolument le libre arbitre. Pour la seconde, le libre arbitre est vrai dans l’immĂ©diatetĂ© de l’existence. L’homme ne peut ĂȘtre un automate que l’on manipule d’en Haut sans qu’il n’y ait un sens Ă  cette manipulation. Non, il est rĂ©ellement libre mĂȘme s’il est rĂ©gi » » par le principe de causalitĂ©. Emmanuel Kant par son fameux triptyque, l’espace, le temps et le principe de causalitĂ© » n’élude en rien ce qu’on peut appeler le principe de l’immĂ©diatetĂ© pour l’homme d’exister. » Ce qui signifie que l’Essence de Dieu a rĂ©ellement octroyĂ© un libre arbitre Ă  l’homme, dans l’immĂ©diatetĂ© de son existant, qui ne relĂšve pas seulement du principe causal comme le comprend l’homme, mais relĂšve de lui-mĂȘme en tant qu’ĂȘtre, en tant qu’homme, en tant qu’essence provenant de l’Essence suprĂȘme, capable de penser sans savoir d’oĂč lui vient cette pensĂ©e, capable donc d’exister, de produire, en dehors de toute contrainte. Sauf que cette libertĂ© par ce lien avec son essence est relative parce qu’elle relĂšve toujours du Principe de causalitĂ© suprĂȘme, donc de la Cause absolue, Dieu. Pour la comprĂ©hension du libre arbitre et l’implication de la vision schopenhauerienne et cousinienne sur lui, il est intĂ©ressant de se reporter Ă  des faits humains rĂ©els, vĂ©cus ou simplement s’ils s’étaient rĂ©alisĂ©es, hypothĂ©tiquement parlant, donc autrement, qu’auraient Ă©tĂ© les consĂ©quences sur l’humanitĂ©. Pour cela, reportons-nous au post que mon estimĂ© ami Bensadek Mohammed m’avait envoyĂ©. Que m’écrit-il Pour ce qui concerne le Japon et les explosions atomiques, elles ne sont pas des rĂ©flexions ou un produit de ma pensĂ©e. Pour l’occupation du Japon, j’ai repris des dĂ©clarations des soviĂ©tiques - Ă  l’époque de l’URSS - qui ont soutenu cette opinion. Pour preuve, selon eux, ils Ă©taient en mesure d’occuper toute l’Allemagne, et ils ne se sont retirĂ©s des territoires dĂ©jĂ  pris et une grande partie de Berlin qu’aprĂšs les accords de Potsdam. Pour les explosions atomiques, je tiens ces dĂ©clarations de citoyens Japonais Ă©corchĂ©s par cette ignoble action dont ils gardent un souvenir tenace. J’étais une fois Ă  Hiroshima, voulant demander un renseignement, un Japonais a refusĂ© de me rĂ©pondre et m’a Ă©vitĂ© comme quelqu’un qui Ă©vite un agresseur. En rentrant le soir Ă  l’hĂŽtel j’ai racontĂ© cela, il m’a Ă©tĂ© rĂ©pondu qu’il y a encore une catĂ©gorie de Japonais qui refusent de rĂ©pondre dans la langue de ceux qui les ont humiliĂ©s et qui disposent en outre de plus de dix bases militaires dans leur pays et se conduisent comme des conquĂ©rants. Mais en regardant plus globalement je dirais c’est la marche de l’histoire qui est ainsi. AprĂšs tout peut-ĂȘtre que ces essais auraient certainement produit plus de dĂ©gĂąts plus tard si l’expĂ©rience de l’explosion de Hiroshima n’avait pas eu lieu. Supposons Moscou ou PĂ©kin en pleine guerre froide
 » 1 Dans cette rĂ©ponse, deux points ressortent. D’abord le refus du Japonais de donner un renseignement juste pour l’orienter ». Rien Ă  voir avec l’histoire qu’a vĂ©cu Hiroshima. On comprend que voir un Ă©tranger pour le Japonais d’Hiroshima, c’est lui rappeler la blessure profonde qu’a vĂ©cue le Japon, en particulier les habitants de cette ville-martyr. L’holocauste est omniprĂ©sent dans leur mĂ©moire. La population d’Hiroshima en 1945, lors de l’explosion nuclĂ©aire au-dessus d’eux, a vĂ©cu un enfer sur terre, un enfer Ă  la mesure des apocalypses relatĂ©es dans les rĂ©cits bibliques. Des ĂȘtres humains qui s’évaporent en fraction de seconde sous une tempĂ©rature se comptant en millions de degrĂ©s. Harry Truman dira dans son discours, le jour suivant la destruction d’Hiroshima, le 8 aoĂ»t 1945 La bombe atomique permet d’intensifier d’une maniĂšre nouvelle et rĂ©volutionnaire la destruction du Japon. Sa force relĂšve de la force Ă©lĂ©mentaire de l’univers, de celle qui alimente le Soleil dans sa puissance. Cette force vient d’ĂȘtre lancĂ©e contre ceux qui ont dĂ©chaĂźnĂ© la guerre en ExtrĂȘme-Orient. » 4 On comprend le silence du Japonais dictĂ© par un libre arbitre immĂ©diat » qui reflĂšte la conscience de ce souvenir extrĂȘmement Ă©prouvant et unique au monde. Le journal Le monde relate les rares tĂ©moignages de victimes des bombardements nuclĂ©aires en 1945 et ce que fut leur calvaire physique et moral aprĂšs l’holocauste. Ce que vous voyez aujourd’hui au MusĂ©e de la paix n’est rien comparĂ© aux images qui hantent nos mĂ©moires », tĂ©moigne Suneo Tsuboi 90 ans, prĂ©sident de l’Association des survivants de la bombe A qui a des groupes dans tout le Japon. Il avait 20 ans ce 6 aoĂ»t 1945 Ă  Hiroshima, et se trouvait Ă  un kilomĂštre de l’épicentre. ProjetĂ© de plusieurs mĂštres par la dĂ©flagration, gravement brĂ»lĂ© au visage et aux bras, Suneo Tsuboi resta quarante jours dans le coma. Plus je me souviens, plus je souffre » Mais ces rĂ©cits sont pour la plupart ceux de mĂ©decins, d’écrivains. Avec la disparition des victimes qui ont vĂ©cu ces moments atroces 350 000 atomisĂ©s » dont 140 000 sont morts sur le coup ou dans les semaines suivantes s’évanouit la mĂ©moire des gens ordinaires les mots sur lesquels ils trĂ©buchent pour dire leur calvaire, la dĂ©tresse de regards qui semblent un Ă©cho au cri du poĂšte atomisĂ© Sankichi Toge, Rendez-nous notre humanitĂ© ! » Certains s’en veulent de ne pas avoir secouru de victimes, d’avoir laissĂ© mourir des enfants dans d’insupportables souffrances ou simplement d’avoir Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©s, mais l’instinct de vie les poussait Ă  penser d’abord Ă  eux-mĂȘmes
 Keiko Ogawa, qui avait 8 ans en 1945 et se trouvait Ă  2,5 km de l’épicentre, fut miraculeusement sauvĂ©e. Je me souviendrai toujours de la sensation de la main d’une femme atrocement dĂ©figurĂ©e qui m’agrippa la cheville implorant que je lui donne de l’eau. » Hiroshima, avec son mausolĂ©e de la Paix Ă  proximitĂ© du dĂŽme Ă©ventrĂ© et calcinĂ© de ce qui fut le pavillon pour la promotion des industries locales, l’un des rares vestiges du feu nuclĂ©aire, a le culte du souvenir. Elle commĂ©more, mais s’évanouit cette mĂ©moire Ă  vif, celle des survivants qui est l’écho de la voix des morts », dit Mme Ogawa. » Ce sont ces souvenirs dans leur violence que s’efforcent de recueillir les successeurs » des hommes et des femmes qui ont Ă©tabli une relation affective avec des hibakusha et s’attachent Ă  transmettre leurs rĂ©cits et leurs Ă©motions. Le projet a Ă©tĂ© lancĂ© par la municipalitĂ© en 2002 et il y a actuellement 141 successeurs ». Selon Mme Minako Omatsu 43 ans, qui a eu de longs entretiens avec un atomisĂ©, Masahiro Kunishige 84 ans, il ne s’agit pas de recueillir des faits mais les sentiments des victimes, la douleur qu’ils ne verbalisent pas lorsque M. Kunishige a commencĂ© Ă  se confier, ses yeux se sont embuĂ©s de larmes il y a lĂ  une part d’une vĂ©ritĂ© indicible de ce qu’il a vĂ©cu ». Plus je me souviens et plus je souffre », dit pour sa part Suneo Tsuboi. La mort frappa d’un coup. Puis, pour ceux qui survĂ©curent, il y eut les jours et les semaines oĂč il fallut survivre dans les dĂ©combres et la pestilence, sans soins – on apaisait les douleurs des brĂ»lures des victimes avec des tranches de concombre », se souvient Mme Ogawa – et sans eau – c’est en souvenir de ce manque qu’Hiroshima dispose aujourd’hui d’un grand nombre de fontaines et de piĂšces d’eau. Ensuite vinrent les annĂ©es au cours desquelles les survivants s’installĂšrent dans l’attente des symptĂŽmes du mal obscur qui Ă©tait en eux. Une lente agonie Nous dĂ©couvrions que la bombe Ă©tait dans nos corps », poursuit Mme Ogawa. En famille, on n’en parlait pas, et on cachait aux autres que nous Ă©tions des atomisĂ©s » » 5 Ce tĂ©moignage reflĂšte la souffrance de l’homme dans l’existence qu’il n’a pas choisie, oĂč l’homme et le libre arbitre ne sont rien face aux nĂ©cessitĂ©s du devenir. Il reste toujours cette idĂ©e que des hommes meurent et souffrent pour que d’autres vivent. Combien de morts dans des RĂ©volutions populaires pour que des peuples se libĂšrent et gagnent leur dignitĂ© humaine. Le deuxiĂšme point a trait Ă  cette marche de l’histoire si, par exemple, elle ne s’était pas rĂ©alisĂ©e comme elle le fut en 1945. En clair, si hypothĂ©tiquement parlant, elle se serait rĂ©alisĂ©e autrement. Que serait-il passĂ© dans le monde ? Par exemple, les États-Unis n’avaient pas dĂ©couvert les effets de la bombe atomique en 1945. Que le Japon ne fut pas nuclĂ©arisĂ©, et la guerre Ă©videmment s’est poursuivie dans le Pacifique entre les États-Unis et le Japon. Ce n’est qu’aprĂšs trois annĂ©es, au moment oĂč Tokyo, la capitale du Japon, allait ĂȘtre prise comme le fut avant, Berlin, la capitale de l’Allemagne, en avril-juin 1945, que les essais de la bombe atomique furent concluants en 1948. » Et, Ă  cette date, ce serait certainement les SoviĂ©tiques et les AmĂ©ricains qui seraient les puissances occupantes du Japon. N’oublions pas que l’URSS a dĂ©clarĂ© la guerre au Japon, le 8 aoĂ»t 1945, conformĂ©ment aux accords de Yalta. Elle a envahi la Mandchourie occupĂ©e par le Japon, le 9 aoĂ»t 1945. Donc le Japon sera pris en Ă©tau, par les SoviĂ©tiques et les AmĂ©ricains durant trois annĂ©es 1945-1948. Si, au moment de la reddition du Japon, les États-Unis procĂšdent Ă  l’essai d’une bombe atomique, et cet essai est concluant, dĂšs lors, dans les nĂ©gociations, les AmĂ©ricains seraient forcĂ©ment en position de force. Donc, malgrĂ© que l’URSS disposait de la plus grande armĂ©e du monde avec ses plus de 20 000 chars et 20 000 avions, les États-Unis imposeront leurs vues sur le Japon et sur tout le Pacifique. D’autant plus que les États-Unis chercheront Ă  tout prix Ă  endiguer l’influence du communisme sur l’Asie. Le raisonnement amĂ©ricain est simple. Si l’Asie entiĂšre est gagnĂ©e par le communisme, que resterait-il Ă  l’Occident ? » Une Europe pour au moins la moitiĂ© est dĂ©jĂ  sous rĂ©gime communiste, et l’Afrique, le monde arabe, l’AmĂ©rique du Sud ? DĂ©jĂ  l’Afrique est gagnĂ©e par des idĂ©es anticolonialistes, donc anti-occidentales, elle tombera forcĂ©ment dans le systĂšme politique communiste ou socialiste. Une partie du monde arabe dĂ©colonisĂ©e rejoindra sĂ»rement le camp socialiste. L’AmĂ©rique du Sud, un continent pauvre, exploitĂ©e par la finance occidentale, pourrait se retrouver aussi en partie dans le camp socialiste. Que restera-t-il en fait Ă  l’Occident ? Une petite partie de l’Asie avec les monarchies arabes du Moyen-Orient, et une partie de l’AmĂ©rique du Sud. Il est clair que le rapport des forces est dĂ©sĂ©quilibrĂ© et que, en faveur, de l’URSS, le dĂ©sĂ©quilibre ne pourra que se creuser mettant inĂ©vitablement l’Occident capitaliste en minoritĂ©. » Des pays d’Europe de l’Ouest pourraient » rejoindre le camp communiste. » L’existence mĂȘme de l’Occident libĂ©ral, capitaliste serait en danger. Et ce danger va prendre rĂ©ellement forme, devenir une rĂ©alitĂ© pour ainsi dire intangible », du jour oĂč Mao Zedong, prĂ©sident du parti communiste chinois PCC, proclame le 1er octobre 1949, la fondation de la rĂ©publique populaire de Chine Ă  PĂ©kin. La proclamation de la RPC change toutes les cartes maĂźtresses amĂ©ricaines et occidentales, en Asie et dans le monde. L’URSS et la Chine pourraient changer la nature de l’équilibre du monde. Ce cas de figure Ă©noncĂ© peut-il ĂȘtre un fait de science-fiction ? Non ? Il entre dans les possibilitĂ©s d’existence si l’Essence du monde l’a ordonnĂ© ainsi. Évidemment, on peut toujours dire que cela ne s’est pas opĂ©rĂ© ainsi. Et c’est vrai, mais cela pouvait ĂȘtre autrement la configuration du monde, en restant sur le plan des hypothĂšses. L’essentiel que nous visons, et ce qui est important dans cette hypothĂšse, qu’aurait donnĂ© une situation pareille pour l’humanitĂ© tout entiĂšre ? » Et c’est cela qui nous pousse Ă  cette analyse dans la comprĂ©hension de la marche du monde. ». En supposant que les États-Unis dĂ©tiennent dĂ©jĂ  la bombe atomique, et qu’elle a Ă©tĂ© essayĂ©e avec succĂšs dans un espace du territoire amĂ©ricain tenu secret, et que les autres puissances en l’occurrence l’URSS et la Chine ont mĂȘme Ă©tĂ© informĂ©es mais les informations sur cette bombe n’ont pas la mĂȘme valeur que cela devrait ĂȘtre dĂšs lors qu’ils n’ont pas une idĂ©e prĂ©cise des effets apocalyptiques qu’elle peut provoquer. Cela peut paraĂźtre Ă  un travail d’intox, action insidieuse par la dĂ©sinformation. ForcĂ©ment, le bras de fer va continuer entre les États-Unis et l’URSS. Mais la victoire de la Chine et la proclamation de la RĂ©publique populaire de Chine va certainement changer les rapports de force. Une occasion pour les dirigeants soviĂ©tiques de mettre la pression sur les États-Unis comme ils l’ont fait en imposant un blocus sur Berlin, le 24 juin 1948, en bloquant toutes les voies routiĂšres et navigables obligeant AmĂ©ricains, Britanniques et Français Ă  organiser un grand pont aĂ©rien pour ravitailler leurs forces militaires et les populations civiles berlinoises. Le seul moyen pour communiquer avec leurs zones d'occupation Ă©tait la voie des airs. Bien sĂ»r, les SoviĂ©tiques auraient pu empĂȘcher la voie des airs, et Ă©videmment cela aurait dĂ©clenchĂ© une nouvelle guerre peut-ĂȘtre mĂȘme mondiale. Ce qu’ils n’ont pas voulu mais ils ne l’ont pas fait pour la simple raison qu’ils ont voulu imposer leurs rĂšgles, leur vision du monde pour laquelle tant que les rĂ©gimes politique capitalistes existaient, ils constituaient un danger pour l’existence de l’Union soviĂ©tique. Et Ă©videmment rĂ©ciproquement. Par consĂ©quent, n’ayant pas connaissance des vrais effets de la bombe puisque le Japon n’a pas Ă©tĂ© nuclĂ©arisĂ© – il n’y a pas eu la destruction d’Hiroshima et de Nagasaki –, et la fin de la DeuxiĂšme Guerre n’a pris fin qu’en 1948, dĂšs lors les dirigeants soviĂ©tiques avec l’avĂšnement de la Chine populaire, en 1949, vont passer Ă  l’offensive. Se faisant face sur le 38Ăšme parallĂšle, depuis 1945, et la proclamation de la CorĂ©e du Sud et la proclamation de la RĂ©publique populaire dĂ©mocratique de CorĂ©e, en 1948, ils n’hĂ©siteront pas avec les Chinois Ă  pousser Ă  la guerre les deux CorĂ©es, en 1950. L’objectif Ă©tant surtout de rejeter les États-Unis de la CorĂ©e qui leur sert de base avancĂ©e pour leurs forces militaires. Donc Ă©jecter les États-Unis permet Ă  l’URSS et Ă  la Chine d’affaiblir les États-Unis qui perdent au triple plan 1. une place hautement stratĂ©gique puisqu’ils sont Ă  la frontiĂšre des deux grandes puissances, 2. sur le plan idĂ©ologique, 3. l’endiguement du communisme par les États-Unis se transforme en reflux, en recul. Devant l’échec amĂ©ricain par deux fois durant la guerre, d’abord suite Ă  l’offensive nord-corĂ©enne au dĂ©but de la guerre, et l’échec de la contre-offensive amĂ©ricaine qui a repris certes des territoires perdus, mais avec l’entrĂ©e en force des Chinois dans le conflit, les États-Unis se sont retrouvĂ©s bloquĂ©s par l’arrivĂ©e massive des troupes chinoises. ConfrontĂ©s Ă  une situation extrĂȘmement difficile, la guerre va en s’exacerbant, les forces corĂ©ennes et chinoises peuvent continuer la guerre. Il est certain que le conflit va aller Ă  leur avantage compte tenu de la puissance chinoise et le soutien russe. Seul l’emploi de l’arme atomique qui n’a jamais Ă©tĂ© essayĂ© contre des forces pourrait changer le sort de la guerre. Et on comprend que demande du gĂ©nĂ©ral amĂ©ricain Mac Arthur de disposer de bombes atomiques ne trouvera pas d’opposition Ă  la Maison Blanche. Ni Harry Truman, le prĂ©sident amĂ©ricain, ni ses conseillers ne pourront s’opposer, le sort de la guerre en CorĂ©e est en jeu. De plus l’emploi de l’arme atomique va montrer sa suprĂ©matie au monde pour au moins quatre raisons. 1. la bombe n’a jamais Ă©tĂ© essayĂ©e, les autres puissances ne connaissent l’importance des destructions qui sont apocalyptiques » sur des objectifs militaires ou civils rĂ©els. 2. la bombe va, pour les États-Unis compte tenu de l’importance de l’éloignement, et la faiblesse en nombre d’hommes alignĂ©s dans les forces de combat, s’avĂ©rer l’ultime moyen pour l’AmĂ©rique de renverser l’équilibre des forces. 3. Montrer la suprĂ©matie de l’AmĂ©rique face Ă  l’URSS et Ă  la Chine. 4. Eviter d’ĂȘtre Ă©jectĂ© de la CorĂ©e du Sud ce qui inĂ©vitablement si les États-Unis Ă©taient obligĂ©s de quitter la CorĂ©e du Sud, de provoquer un effet domino. » Ils seront Ă©jectĂ©s aussi du Japon, et du reste de l’Asie. Et que demande le gĂ©nĂ©ral Mac Arthur en nombre de bombes atomiques ? Ce n’est pas deux mais des dizaines si l’on croit certains Ă©crits. Et cela semble logique. La Chine Ă  l’époque avec ses 540 millions de Chinois et son espace gĂ©ographique, 3Ăšme pays du monde n’est pas le Japon. DĂšs lors comme dit mon ami Mohammed Bensadek AprĂšs tout peut-ĂȘtre que ces essais auraient certainement produit plus de dĂ©gĂąts plus tard si l’expĂ©rience de l’explosion de Hiroshima n’avait pas eu lieu. Supposons Moscou ou PĂ©kin en pleine guerre froide
 » PrĂ©cisĂ©ment, le gĂ©nĂ©ral Mac Arthur, pour briser l’adversaire sino-nord-corĂ©en va certainement nuclĂ©ariser plusieurs villes chinoises. Avec probablement des millions de Chinois tuĂ©s. La guerre sera-t-elle finie entre les États-Unis, l’Union soviĂ©tique et la Chine ? On n’a mĂȘme pas besoin d’épiloguer sur ce qui sera avec une attaque nuclĂ©aire sur plusieurs villes chinoises. On laissera le lecteur se reprĂ©senter les dommages ineffaçables qu’aurait entraĂźnĂ©s une guerre nuclĂ©aires contre la Chine. PrĂ©cisĂ©ment le dĂ©veloppement de ce cas de figure de guerre qui n’a Ă©tĂ© donnĂ© que pour dire que la guerre aurait pu se dĂ©rouler autrement, avec des consĂ©quences bien plus graves que ne le fut la nuclĂ©arisation du Japon. Et si, l’URSS avait aussi dĂ©couvert l’arme atomique juste aprĂšs l’emploi de l’arme nuclĂ©aire contre la Chine durant la guerre de CorĂ©e, que serait-il passĂ© si les SoviĂ©tiques avaient transmis le secret de la bombe atomique Ă  la Chine ? On n’a mĂȘme pas besoin de se reprĂ©senter le dĂ©sastre qui pourrait s’ensuivre parce que la Chine n’est pas le Japon. Et la Chine qui aura la bombe, que sera le monde aprĂšs ce conflit ? Aussi, nous arrivons Ă  la conclusion du sens du dĂ©veloppement hypothĂ©tique sur la guerre de CorĂ©e entre 1950 et 1953 » comparativement Ă  ce qui s’est produit rĂ©ellement. Avec la destruction d’Hiroshima et Nagasaki Ă  trois jours d’intervalle, le 6 et 9 aoĂ»t 1945. Ce qui s’est passĂ© en 1945 donne entiĂšrement raison Ă  la vision schopenhauerienne du monde humain ». Dans le sens absolu, le libre arbitre de l’homme n’existe pas parce que le monde est en dernier ressort fait » par l’Essence, et donc par Dieu. Et le libre arbitre octroyĂ© Ă  l’homme est certes une rĂ©alitĂ© sinon il n’y aurait pas eu de sens pour lui dans son existence, cependant le libre arbitre n’opĂšre que dans l’immĂ©diatetĂ© du temps ». Une immĂ©diatetĂ© temporelle qui est flexible, mais toujours courte et en rapport avec la capacitĂ© limitĂ©e de l’homme de saisir son devenir. » L’homme peut connaĂźtre les lois de la nature pour s’en servir, peut viser des valeurs, peut ĂȘtre responsable de son devenir, mais sur ce dernier point il ne peut l’ĂȘtre totalement pour la simple raison que s’il avait les moyens, il aurait dĂ©truit tout obstacle qui se serait dressĂ© sur son chemin. L’Afrique et une grande partie de l’Asie Inde, Mandchourie, Indochine, CorĂ©e... n’ont-elles pas Ă©tĂ© colonisĂ©es par le fer et le sang ? Et c’est prĂ©cisĂ©ment lĂ  qu’entrent la Loi de la NĂ©cessitĂ© et la Loi de la CausalitĂ©. Rien ne vient sans cause sauf Dieu qui est Un et Cause suprĂȘme de tout. Par consĂ©quent, on peut se poser la question pourquoi avoir comparĂ© l’hypothĂ©tique cas de guerre qui a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© et la rĂ©alitĂ© qui s’est produite en aoĂ»t 1945, et qui n’a visĂ© que la nuclĂ©arisation de Hiroshima et Nagasaki. Donc seul le Japon fut touchĂ© et de surcroĂźt Ă©tait fortement affaibli, et faisait face, en aoĂ»t 1945, Ă  deux grandes puissances, l’Union soviĂ©tique et les États-Unis. Il est Ă©vident au regard de la destruction apocalyptique qui a touchĂ© le Japon, et qu’en dernier ressort c’est l’Essence suprĂȘme qui rĂ©git l’humanitĂ© entiĂšre et par laquelle l’humanitĂ© doit son existence, et comme les textes bibliques tant la bible hĂ©braĂŻque et chrĂ©tienne et l’Islam l’affirment, la seule explication vient du glaive et de la bontĂ© de la Providence. Il n’y a pas, sur le plan absolu », d’explication par l’homme ni par l’histoire de la nuclĂ©arisation d’Hiroshima et de Nagasaki. Il est certain que, si la situation avait Ă©voluĂ© autrement, que les États-Unis auraient dĂ©couvert la bombe quelques annĂ©es plus tard, le Japon avait dĂ©jĂ  capitulĂ©, et la bombe n’avait jamais Ă©tĂ© essayĂ©e, une guerre nuclĂ©aire Ă  grande Ă©chelle aurait certainement survenu. Pour la simple raison qu’il n’y aurait pas de solution aprĂšs la fin de la guerre. Les États-Unis voudront endiguer le communisme, c’était une question de survie pour l’Occident libĂ©ral, une guerre nuclĂ©aire Ă  grande Ă©chelle aurait Ă©tĂ© inĂ©vitable. Et c’est la raison pour laquelle on fait rĂ©fĂ©rence Ă  la mĂ©taphysique de l’existence, que l’on met en avant le glaive et la bontĂ© de la Providence », qui est une rĂ©alitĂ© sauf que l’on ne s’aperçoit pas surtout pour ceux qui ne croient pas Ă  l’existence de Dieu, et croit que le monde est rĂ©gi par lui-mĂȘme, sans cause. En clair, le sacrifice de deux villes japonaises ont sauvĂ© l’humanitĂ© d’une guerre apocalyptique encore plus nĂ©faste. Pour ne citer qu’un tĂ©moignage rĂ©cent et extrĂȘmement fort, les États-Unis Ă©taient Ă  deux doigts de la guerre avec la CorĂ©e du Nord, en 2017. Le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump et le prĂ©sident nord-corĂ©en Kim Jon-un multipliaient les provocations, et agitaient la menace nuclĂ©aire. Trump comparait la taille de son bouton nuclĂ©aire » avec celui de Kim Jong-un. Une guerre si elle s’était dĂ©clarĂ©e aurait embrasĂ© quatre pays, les deux CorĂ©es, le Japon et les États-Unis. AprĂšs avoir procĂ©dĂ© aux essais nuclĂ©aires de la bombe A et la bombe H, et testĂ© ses missiles intercontinentaux, s’assurant qu’il pouvait toucher n’importe quel point du territoire amĂ©ricain, Kim Jong-un a ensuite fait volte-face, et change totalement de politique. Il ouvre la CorĂ©e du Nord Ă  la CorĂ©e du Sud, rencontre le prĂ©sident sud-corĂ©en Moon Jae-in, le 27 avril 2018, et le prĂ©sident amĂ©ricain le 12 juin 2018. Le prĂ©sident Moon Jae-in se rend Ă  Pyongyang le 19 septembre 2018. Aujourd’hui, Kim Jong-un demande de nouveau un sommet avec Donald Trump. Une voie de la sagesse ? Un prodige ce changement Ă  180 degrĂ©s de la politique du leader nord-corĂ©en ? Bien sĂ»r, sur le plan causal, c’est la crainte d’une guerre apocalyptique pour la CorĂ©e du Nord. Bien que la CorĂ©e du Nord pourra toucher e territoire amĂ©ricain, sud-corĂ©en et japonais, il est certain que Kim Jong-un emportera son pays, son peuple dans l’apocalypse nuclĂ©aire. La CorĂ©e du Nord cessera d’exister, elle sera non seulement nuclĂ©arisĂ©e mais englobĂ©e dĂ©finitivement dans une seule CorĂ©e avec cette qu’ont eu les habitants d’Hiroshima et Nagasaki. Probablement, les États-Unis seront touchĂ©s, le Japon aussi et la CorĂ©e du Sud aussi. Mais que sera la CorĂ©e du Nord ? Et une guerre extrĂȘmement catastrophique pour la Chine et la Russie, et leur aura qui a tout perdu en Asie et dans le monde, pour n’avoir pas Ă©vitĂ© une apocalypse nuclĂ©aire sur l’AmĂ©rique et une partie de l’Asie. Et on comprend en fin de compte que la volte-face de Kim Jong-un revient Ă  l’Essence. A la bontĂ© de la Providence qui a Ă©clairĂ© la pensĂ©e » du dirigeant nord-corĂ©en d’aller vers une solution pacifique. » Hiroshima et Nagasaki dĂ©truites Ă  trois jours d’intervalle et, Ă  l’époque sans armes nuclĂ©aires mĂ©gatonniques, la bombe H, sont encore lĂ  pour montrer ce qui en coĂ»terait une guerre nuclĂ©aire. Ainsi on comprend que rien ne vient au hasard dans le monde, et tout ce qui arrive Ă  l’homme a une raison, une cause. Comme d’ailleurs mon ami qui m’écrit et me dit Le libre arbitre. Telle est la question. Je n’ose pas entrer dans les mĂ©andres intellectuels philosophiques, je risque de me perdre et ne pas en sortir. Tout de mĂȘme je suis tentĂ© de dire en rejoignant Schopenhauer que le libre arbitre n’existe pas ou du moins s’il existe il est dirigĂ© ou administrĂ©. Je cite ici le verset 30 de la sourate el baqara » la vache, 87Ăšme sourate dans l’ordre chronologique. Elle a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e le lendemain de l’HĂ©gire et qui dit Lorsque Ton Seigneur confia aux anges Je vais Ă©tablir sur la terre un vicaire Khalifa ». Ils dirent Vas-Tu y dĂ©signer un qui y mettra le dĂ©sordre et rĂ©pandra le sang, quand nous sommes lĂ  Ă  Te sanctifier et Ă  Te glorifier ? » - Il dit En vĂ©ritĂ©, Je sais ce que vous ne savez pas ! ». Si je comprends, cela veut dire que le Seigneur a créé un ĂȘtre Ă  qui il a donnĂ© des attributions peut-ĂȘtre aussi des missions et les anges ignorent le pourquoi de cette crĂ©ation puisqu’ils pressentent dĂ©jĂ  que cet ĂȘtre mettra du dĂ©sordre et rĂ©pandra le sang
 » Mais le Seigneur, lui, sait pourquoi il l’a créé. Par ailleurs cet ĂȘtre est Ă©tabli sur la terre en tant que vicaire khalifa c’est-Ă -dire une sorte de dĂ©lĂ©guĂ©. C’est peut-ĂȘtre lĂ  qu’une partie du libre arbitre lui est attribuĂ©. C’est un peu comme une dĂ©lĂ©gation de signature ! Et lĂ  je ne vois pas comment extraire ce qui est du ressort du Seigneur et ce qui est de son khalifa. » 6 Je lui rĂ©pondis En vĂ©ritĂ©, il n’y a rien Ă  extraire ni de l’homme et encore moins du Seigneur. L’homme n’est qu’un ĂȘtre créé par Dieu et il peuple la terre. Cela lui est donnĂ© par l’Essence, et c’est la raison pour laquelle combien mĂȘme il est libre et capable de tous les faits bons ou mauvais, dans son existence propre ou existence collective, il est sans le savoir, ou plutĂŽt il sait et souvent il refuse et n’arrive pas de saisir qu’il est toujours reliĂ©, assujetti Ă  la puissance divine. Qu’il existe et tout ce qu’il fait, qu’il rĂ©ussisse ou non, individuellement ou collectivement, il dĂ©pend de Dieu. Et l’essence qui le tĂ©moigne d’une maniĂšre certaine, sans aucune ambiguĂŻtĂ©, est sa pensĂ©e que son corps vĂ©hicule, et elle aussi vĂ©hicule son contenu pour l’homme, est qu’est-elle ? D’oĂč vient-elle ? La seule rĂ©ponse qui vient de soi suffit Ă  lui dire qu’il est reliĂ© Ă  la Cause suprĂȘme du monde, Ă  la Cause CrĂ©atrice de l’univers. Évidemment, il faudrait que l’homme soit suffisamment inspirĂ© » pour accepter ce lien mĂ©taphysique, et comprendre ce processus existentiel et existential. VoilĂ  la rĂ©ponse appropriĂ©e qu’il faut penser pour l’accepter ou... la refuser. Et tout jugement sur l’essence dĂ©pend de cette disponibilitĂ© de l’esprit de l’homme Ă  analyser et par ce biais Ă  s’analyser soi-mĂȘme. Pourquoi ? Pour la simple raison, dans le cas de la mĂ©taphysique de l’ĂȘtre, surtout dans son existential si l’on puisse dire, l’homme qui lit ce texte ne juge pas son auteur mais se juge soi-mĂȘme. Parce qu’il s’adresse Ă  son essence d’ĂȘtre et s’il est en conformitĂ© avec ce que lui souffle sa pensĂ©e Ă  travers ses facultĂ©s, ses Ă©tats d’ñme qui englobent tout de lui. L’acceptation ou le refus de cette affirmation sur l’essence ne sera que sa rĂ©ponse sur son propre esprit, et non sur celui de l’auteur de ses lignes. Ici l’auteur ne cherche pas Ă  s’absoudre s’il Ă©nonce quelque fausse vĂ©ritĂ© mais simplement mĂȘme fausse soit-elle ne libĂšre pas celui qui y rĂ©flĂ©chit Ă  l’exclusion de l’auteur puisque c’est sa propre pensĂ©e qui l’énonce. Un Ă©vĂ©nement intĂ©ressant que l’auteur relate et traite d’une certaine maniĂšre de la Providence divine. L’auteur a vĂ©cu a vĂ©cu Ă  Oran, la deuxiĂšme ville d’AlgĂ©rie, une certaine pĂ©riode de sa vie. Ensuite il a habitĂ© Ă  Alger. Donc, habitant Ă  l’époque Alger, il m’arrivait pĂ©riodiquement de me rendre Ă  Oran pour me recueillir au cimetiĂšre, sur les tombes de mes parents. Habituellement, je passais une nuit Ă  Oran, et ce n’est que le lendemain que je retournais Ă  Alger. Un jour, aprĂšs la visite du cimetiĂšre, n’ayant rien Ă  faire l’aprĂšs-midi, je suis sorti de l’hĂŽtel et j’ai traĂźnĂ© en ville. Habituellement, aprĂšs le cimetiĂšre, je donne toujours l’aumĂŽne aux pauvres. Une somme assez importante faut-il souligner. Ce jour-lĂ , je me trouvais dans la rue de la Bastille, une rue trĂšs frĂ©quentĂ©e par la population parce qu’elle Ă©tait commerçante. On trouvait de tout. Boucheries, marchands de lĂ©gumes et de fruits, de magasins d’ustensiles de cuisine, etc. Alors que je m’apprĂȘtais Ă  distribuer une partie de l’argent, tout d’un coup j’eus des pensĂ©es Ă©tranges sur le sens de la charitĂ© des pauvres. Je me retrouvais Ă  deviser en moi-mĂȘme pourquoi donner de l’argent aux pauvres et qu’apporterais-je Ă  ces pauvres ? Quelques milliers de dinars ? Est-ce important ce que je donnerais ? Suis-je rĂ©ellement charitable ? Et ainsi de suite, et je doutais rĂ©ellement sur l’acte de charitĂ©. Et pendant que je pensais, tout d’un coup, toujours au niveau de cette rue, et parmi les gens, je fus brusquement bousculĂ© par des jeunes qui se disputaient. Je ne fis pas attention, en somme ce n’était pas grave, juste une petite bousculade. Continuant Ă  marcher, mettant ma main dans ma poche, puis instinctivement regardant l’autre poche, stupeur, l’argent que j’avais a disparu. Je n’avais plus d’argent, heureusement les papiers d’identitĂ© n’avaient pas disparu. C’était encore l’aprĂšs-midi, la poste centrale juste Ă  cĂŽtĂ© Ă©tait encore ouverte. J’ai fait la chaĂźne, et j’ai tirĂ© un chĂšque. Cette mĂ©saventure m’apprit une leçon. Doutant de l’acte de charitĂ©, l’Essence m’a simplement montrĂ© que je devais le faire, et ne devais pas dĂ©roger Ă  cette rĂšgle humaine. Au fond, me suis-je dis, si des jeunes m’ont volĂ©, c’est qu’ils Ă©taient dans le besoin. On ne peut voler sans cause. Le principe de causalitĂ© est partout. Tout acte, toute chose qui est mue a une cause. Rien ne vient du NĂ©ant. Au final, la Providence divine m’a intimĂ© Ă  faire la charitĂ©. Je l’ai fait autrement, avec cependant cette pensĂ©e de douter de l’acte de charitĂ© qui Ă©tait blĂąmable. Cette pensĂ©e de moi qui relĂšve de mon propre arbitre faut-il souligner que la Providence a corrigĂ© m’a donnĂ© un plus dans le sens de mon existence. Et tout homme peut regarder par sa conscience de son passĂ© s’il n’a pas commis un acte blĂąmable et que la Providence divine a puni. En constatant sa vie, son existence, en constatant un acte blĂąmable passĂ©, et en prenant conscience qu’il a Ă©tĂ© sanctionnĂ© par l’Essence divine, l’homme ne saurait se sentir coupable et mĂȘme peut se sentir absous pour au moins quatre raisons. 1. Il est un ĂȘtre créé faible, et par son libre arbitre, il se trouve Ă©cartelĂ© entre le bien et le mal, 2. MĂȘme le mal il ne le sait pas exactement parce qu’il peut le commettre sans en prendre conscience. Par Ă©goĂŻsme, par des pensĂ©es nĂ©gatives qui lui viennent Ă  l’esprit. 3. Par ignorance qu’il fait le mal. 4. Et il a payĂ© dans un certain sens son mal. Et cela aurait pu ĂȘtre plus grave, si, par exemple, il avait Ă©tĂ© agressĂ© avec violence. PrĂ©cisĂ©ment, si la Providence intervient, et qu’il en prenne conscience, il est presque pour ainsi dire rachetĂ©. En clair il n’a pas fait le mal pour le mal. Cependant, l’homme souvent crĂ©e chez ses semblables de grandes souffrances et mĂȘme Ă  lui-mĂȘme s’il ne maĂźtrise pas ses pulsions, son libre arbitre. Par exemple, une ambition dĂ©mesurĂ©e, une jalousie maladive, un rejet affectif de l’autre et d’autres maux pathologiques de la personnalitĂ© humaine peuvent occasionner des angoisses telles qu’elles peuvent finir par de graves sĂ©quelles, voire mĂȘme l’irrĂ©parable. Une dĂ©pression, un suicide, un meurtre, etc. LĂ  aussi, on peut penser que la Providence n’a pas intervenu. En rĂ©alitĂ©, non. Ce qui a rĂ©sultĂ© et aussi grave que l’acte a Ă©tĂ©, il n’a Ă©tĂ© rĂ©tribuĂ© qu’en regard de la gravitĂ© de la situation humaine. Par exemple, si un homme ou une femme se suicide, et certainement pour des raisons affectives, c’est qu’il est arrivĂ© Ă  un Ă©tat mental oĂč il n’était plus viable. Son existence lui Ă©tait indiffĂ©rente, mĂȘme l’acte de violence qu’il allait commettre lui importait peu. Une insensibilitĂ© s’était gĂ©nĂ©rĂ©e en lui, sa mort Ă©tait une dĂ©livrance. Il ne pouvait vivre. L’homme normal qui verrait un tel acte, dira qu’il Ă©tait fou. PrĂ©cisĂ©ment le suicidĂ© Ă©tait devenu dans un certain sens fou. Dans son acte avec la mort, se tirer une balle dans la tĂȘte, ou se jeter sous un train, pour lui cela n’était pas un problĂšme. Sa conscience Ă©tait embrumĂ©e, sa pensĂ©e ne fonctionne que pour cet acte-lĂ , comme s’il Ă©tait programmĂ© pour ça. » Comme l’homme normal est lui aussi d’une certaine façon programmĂ© mais dĂ©tenant nĂ©anmoins un libre arbitre pour tenir Ă  la vie, pour aimer la vie jusqu’à la derniĂšre seconde de son existence. Mais la Providence divine aura toujours Ă  dĂ©cider en dernier ressort dans sa vie, sur son destin. Pour l’exemple, prenons l’évĂ©nement qui a survenu en France, au dĂ©but de ce mois de septembre. Dans un article d’Europe 1, on lit Une jeune femme de 30 ans a Ă©tĂ© percutĂ©e par une rame du RER D en gare de Combs-la-Ville, en Seine-et-Marne, lundi, selon Le Parisien ». Elle s'Ă©tait jetĂ©e sur les voies avec son bĂ©bĂ© dans les bras. Une jeune femme de 30 ans s'est jetĂ©e lundi matin, son bĂ©bĂ© dans les bras, sur les voies Ă  l'entrĂ©e d'un train de la ligne R en gare de Combs-la-Ville, en Seine-et-Marne, rapporte Le Parisien. La mĂšre et l'enfant sont morts. La victime avait accompagnĂ© son fils aĂźnĂ© Ă  l'Ă©cole. Vers 10h30 lundi, alors qu'un train entrait en gare, une jeune femme de 30 ans s'est jetĂ©e sur la voie ferrĂ©e avec son bĂ©bĂ© probablement ĂągĂ© d'un mois dans les bras. PercutĂ©s par la rame, la mĂšre et l'enfant sont morts sur le coup, selon Le Parisien. Selon les premiers Ă©lĂ©ments de l'enquĂȘte, la thĂšse du suicide est privilĂ©giĂ©e. La famille est nouvellement arrivĂ©e dans la commune », a indiquĂ© Guy Geoffroy, le maire de Combs-la-Ville. La victime a d’ailleurs accompagnĂ© son fils aĂźnĂ© Ă  l’école pour qu’il fasse sa rentrĂ©e. » Une enquĂȘte ouverte. La gare de Combs-la-Ville a Ă©tĂ© fermĂ©e et la circulation interrompue sur la ligne R entre les gares de Villeneuve-Saint-Georges et Melun pendant une partie de la journĂ©e. L'enquĂȘte a Ă©tĂ© confiĂ©e au commissariat de Moissy-Cramayel. Il s'agirait d'un geste dĂ©sespĂ©rĂ© aprĂšs une dĂ©pression amoureuse », selon une source proche de l'enquĂȘte consultĂ©e par Le Parisien. 7 Que peut-on dire de cet acte de suicide ? Qu’il a Ă©tĂ© prĂ©mĂ©ditĂ©, minutieusement programmĂ© ? Est-ce elle qui l’a programmĂ©. La cause, elle est donnĂ©e, le geste dĂ©sespĂ©rĂ© d’une femme touchĂ©e gravement sur le plan affectif. Son libre arbitre Ă©tait-il conscient ? Non. Il Ă©tait inconscient. Non. Se rappeler un ancien collĂšgue de travail qui se confiait Ă  moi, en me disant qu’il lui arrivait de parcourir 100 Ă  200 kms sans conscience. Ce n’est qu’arrivĂ© Ă  une ville ou Ă  un endroit de la route qu’il reprenait conscience, et qu’il se demandait ce qu’il faisait dans ces lieux. Et cela lui est arrivĂ© plusieurs fois. Je comprenais mon collĂšgue mais je n’avais aucune rĂ©ponse Ă  lui fournir. Cela se passait dans les annĂ©es 1980. Dans une analyse qui a Ă©tĂ© publiĂ©e en 2017, j’avais scindĂ© le libre arbitre en deux libres arbitres conscient et inconscient. Et j’avais Ă©crit Ă  ce sujet S’il avait un avion personnel, ce camarade aurait pu dĂ©coller et atterrir dans une autre ville. Qu’il se rĂ©veille en vol, ou qu’il atterrisse sans encombre dans une ville, importe peu. Il a tout simplement Ă©tĂ© transportĂ© lui et son avion, comme cela fut pour lui et sa voiture, se transportant vers une destination dont il n’avait pas conscience. Que peut-on dire de ce libre-arbitre agissant mais inconscient ? Beaucoup de phĂ©nomĂšnes humains ne sont pas expliquĂ©s, et c’est tout Ă  fait normal, l’homme est par une pensĂ©e dont il ne sait rien. D’oĂč elle vient ? Aucune rĂ©ponse sinon qu’elle est en lui, et qu’il est par elle. Tout ce qu’il sait est qu’il pense. Donc qu’il agit en pensant consciemment, disposant d’un libre-arbitre conscient, ou inconsciemment puisqu’il agit aussi, demeure qu’il est dĂ©pendant de l’Intelligence, de la Raison universelle qui Gouverne le monde, qui DĂ©cide du monde. Qu’il le sait ou non, c’est Elle, en dernier ressort, qui DĂ©cide qu’il soit ou non dans l’existence. En d’autres termes, il peut ĂȘtre agissant conscient ou sans en ĂȘtre conscient. » 8 Sauf que mon camarade de travail s’est rĂ©veillĂ© de son libre arbitre inconscient mais la suicidĂ©e de la Seine-et-Marne ne s’est pas rĂ©veillĂ©e. Elle est morte avec son bĂ©bĂ©. En rĂ©alitĂ©, elle n’est pas morte. Elle est morte pour nous, les ĂȘtres humains. Elle n’est pas morte pour l’Essence. Les ÉclairĂ©s » diront qu’elle et son bĂ©bĂ© ont Ă©tĂ© rappelĂ©s Ă  Dieu. En quelque sorte, elle a terminĂ© sa mission » sur terre. En clair, doit-on dire du suicidĂ© potentiel qui refusait de vivre ou de l’humain qui veut vivre, que tout relĂšve de l’Intelligence universelle, la Raison universelle ou la Providence divine. Ce sont les mĂȘmes mots qui reprĂ©sentent la Cause ultime ou Dieu dont nous provenons. Il faut simplement rĂ©flĂ©chir que nous ne sommes pas seuls mĂȘme si nous Ă©tions seuls sur Mars, ou sur la Lune. Nous sommes toujours accompagnĂ©s sans qu’on le sache, sans que l’on ne prenne conscience, ou si on prend conscience, on doit comprendre, apprĂ©cier le sens du miracle qu’est la vie ». Et sorti du nĂ©ant nous retournons au nĂ©ant, n’est pas le nĂ©ant que nous croyons. Enfin, pour terminer, nous arrivons Ă  la conclusion finale. Qui est l’homme ? Qui sommes-nous ? Dans le sens intrinsĂšque de ce qui relĂšve de nous sur notre prĂ©sence sur terre. Pourquoi existons-nous ? Pour saisir notre sens, le sens de nos vies, de notre essence, prenons une personne, par exemple, qui commente un article, et elle le fait sous un pseudo, donc anonymement. Que fait-elle ? Personne ne l’a obligĂ© de commenter un article quel qu’il soit de n’importe quel journal du monde. Et le journal, qu’est-ce que c’est ? Sinon le journal de nos vies, de nos existences sur terre pris dans le sens global des hommes, des humains sur terre et dans l’univers que nous ne connaissons qu’une petite partie mais lui nous connaĂźt sans qu’on le sache. Qu’a fait cet homme qui a commentĂ© cet article ? Pourtant, il n’était pas obligĂ©, et il n’a rien Ă  gagner, il ne fait que donner son opinion, il peut mĂȘme entrer en conflit avec un autre commentateur qui lui rĂ©pond dans les commentaires du journal, et ceux-ci peuvent procurer du bien comme procurer une gĂȘne, parfois un tourment, une angoisse. Le pseudo ne le protĂšge pas de l’autre et rĂ©ciproquement. » Leur souci est de comprendre, comme le dit mon ami Mohammed Bensadek, dans un Ă©crit Je ne peux pas refuser et je n’ai rien Ă  gagner aussi pour le faire. Mon souci est de comprendre dans le cadre de la curiositĂ© humaine. Comprendre, comme on dit, le comment du pourquoi la chose... » Oui, il ne peut pas refuser parce qu’il est liĂ©, lui aussi est cette essence de l’univers. Il ne sait pas qu’il participe Ă  l’univers. Tout ĂȘtre humain par sa prĂ©sence sur terre participe Ă  l’univers. La moindre chose que fait notre essence participe Ă  l’univers. Écrire sous un pseudo ou non participe aussi Ă  cet univers. Un autre Ă©vĂ©nement. Je me rappelle, une fois je marchais dans une ville de la Russie, c’était dans les annĂ©es 1970. J’étais Ă©tudiant Ă  Pouchkine, une petite ville non loin de l’ex-Leningrad, aujourd’hui renommĂ©e Saint-PĂ©tersbourg. C’était le week-end, et j’étais Ă  Saint-PĂ©tersbourg. Avec un ami qui Ă©tait algĂ©rien comme moi, on se promenait dans la principale avenue de la ville. Elle s’appelait Nevcki Prospect, appellation en russe dont le son est Ă©crit en français. Une belle avenue avec ses trottoirs larges et trĂšs propres. Pas un morceau de papier, dĂ©tritus ou autre, sur le trottoir. Je marchais tout en fumant. A un certain moment, j’ai jetĂ© le bout de cigarette par terre. Et il y avait relativement du monde sur cette avenue. Quand brusquement, une femme avec chapka et manteau, c’était l’hiver, m’interpelle. Elle passait au moment mĂȘme oĂč j’avais jetĂ© le mĂ©got de cigarette. Elle me dit en russe que j’écris les sons de ces mots en français VosmitiĂ©, pajalst, vach sygaret ». Reprenez votre cigarette ! ». Je crois qu’elle avait dit ou j’appelle la police – en Russie, la police, c’était la milicia. J’ai haussĂ© les Ă©paules, et avons continuĂ© notre chemin. Dans mon intĂ©rieur, je me disais que la femme Ă©tait un peu folle. On n’a pas idĂ©e d’interpeler les gens pour un mĂ©got de cigarettes, et encore jetĂ© dans la rue. Pourtant, le trottoir Ă©tait large, trĂšs propre, et des poubelles mĂ©talliques partout accrochĂ©es sur l’avenue. » Aujourd’hui que je rĂ©flĂ©chis Ă  cet Ă©pisode, que pourrais-je conclure sur ces mots qu’elle m’a lancĂ©s, ce reproche qu’elle m’a fait ? C’est simple la rĂ©ponse parle d’elle-mĂȘme, cette dame n’était pas folle comme je le crus. Au contraire, elle Ă©tait propre. Et par cette propretĂ© humaine, elle participait Ă  l’univers. Le sens de ces mots c’est un peu Ă  travers elle que l’univers parlait, et m’enjoignais de laisser propre le trottoir, qui est une parcelle de l’univers. L’univers se construit aussi par elle. Un infime geste de l’homme participe Ă  l’univers. Cela doit ĂȘtre ainsi sauf que nous ne le savons trĂšs peu. Que mon ami Mohammed m’enjoigne de lire Et on comprend pourquoi il est Ă©crit dans le verset 50 de la sourate Qaf Nous avons effectivement créé l'homme et Nous savons ce que son Ăąme lui suggĂšre et Nous sommes plus prĂšs de lui que sa veine jugulaire. » » L’homme relĂšve de l’Essence. Par consĂ©quent, qui est l’homme ? Qui sommes-nous ? Nous sommes l’univers par notre essence, une partie de cet univers, et l’univers est en nous et par nous dans notre essence. L’univers constitue le tout. Ce tout est nous, et ce nous est l’univers. L’homme ne pense que par l’univers et l’univers pense par lui combien mĂȘme l’homme n’en est qu’un microcosme. Et la Providence divine est au-dessus de nous, parce que c’est Elle qui a pensĂ© ce monde, créé ce monde. Nous sommes comme les Ă©lĂ©ments de l’atome qu’est ce monde. Nous ne sommes pas le noyau mais des Ă©lĂ©ments qui participent Ă  la construction, Ă  l’existence de l’univers combien mĂȘme nous sommes infinitĂ©simalement petits dans ce monde. Et nous participons en existant dans ce infinitĂ©simalement grand, cet univers. Telle peut ĂȘtre la rĂ©ponse Ă  nos questions sur le sens mĂ©taphysique de notre ĂȘtre. L’homme ne peut dĂ©tenir la vĂ©ritĂ© absolue, mais il a ce pouvoir de savoir Ă  son Ă©chelle et Ă  l’échelle du tout mais toujours Ă  ce qui lui est donnĂ© de savoir. Medjdoub Hamed Auteur et chercheur spĂ©cialisĂ© en Economie mondiale, Relations internationales et Prospective Notes 1. Message reçu de Mohammed Bensadek, ami et ancien collĂšgue qui porte un grand intĂ©rĂȘt Ă  la gĂ©opolitique et au devenir mondial 2. L’arme qui a changĂ© l’histoire. Pourquoi l’ apocalypse nuclĂ©aire », malgrĂ© Hiroshima et Nagasaki, n’est pas du ressort de l’homme ? », par Medjdoub hamed. Le 25 aoĂ»t 2018 3. Essai sur le libre arbitre », Arthur Schopenhauer. Traduction de Salomon Reinach 1894 4. Discours de Harry Truman – 7 aoĂ»t 1945 » 5. Hiroshima le combat des hibakusha » contre l’oubli », par le journal Le Monde. Le 2015 6. DeuxiĂšme message de Mohammed Bensadek 7. Seine-et-Marne une jeune femme se jette sous un train avec son bĂ©bĂ© », par Europe 1. Le 04 septembre 2018 8. Entre libertĂ© et destin, le libre-arbitre conscient et inconscient de l’homme ? Une guerre nuclĂ©aire entre les USA et la CorĂ©e du Nord ? », par Medjdoub Hamed. Le 23 juin 2017 axiostimeout after 2 minutes. le destin amoureux en islam Assalamou Aleykum ma soeur Samia, Je respecte beaucoup ton courage de raconter ton histoire, car ce n’est pas facile, pour toi et je le comprends ! Allah est toujours proche de Ses Serviteurs, et Il les guide Ă  chaque instant. C’est une chance inouie que d’ĂȘtre musulmane, ma soeur, c’est un grand cadeau qu’Allah te fait, tu aurait pu rester toute ta vie dans le faux, dans l’illusion mais Allah t’a donnĂ© la foi, alors prends en bien soin, c’est une chance immense ! Pour cela, il faut cultiver ce don prĂ©cieux et le faire prospĂ©rer pour qu’il donne ses fruits, qui sont l’agrĂ©emnt de Dieu, la paix et la sĂ©rĂ©nitĂ© et une vie de lumiĂšre comme Allah l’a promis aux Serviteurs qui appliquent Sa parole au quotidien, l’Amour d’Allah et de son prophĂšte, le messager de la MisĂ©ricorde divine. Pour cela, il faut absolument que tu prennes des descisions radicales pour changer ta vie, car cela est urgent, tant que tu vit dans le pĂ©chĂ© avec cet ami », tu ne pourras pas avancer dans ta religion, qui devrait ĂȘtre la Seule PrioritĂ© dans ta vie, car tu ne sais pas quand est-ce qu’Allah dĂ©cidera de rappeler ton Ăąme Ă  Lui et lĂ  il sera probablement trop tard. Saches que Dieu est immensĂ©ment MisĂ©ricordieux et si tu dĂ©cides de faire des sacrifices pour te repentir et retourner vers Lui, Il t’accueilleras dans sa vaste MisĂ©ricorde, et t’accorderas des bienfaits que tu ne peux imaginer ! Cette vie, passera trĂšs vite et quelque soit les biens matĂ©riels que tu auras ici bas, ils n’équivaudront jamais la paix, la sĂ©rĂ©nitĂ©, que tu pourras vivre ici bas, dans la piĂ©tĂ© et l’obeissance aux lois divines, et dans l’au de lĂ , un Paradis sans fin t’ai promis, auprĂšs de la grĂące d’Allah ! ne rate pas ta vie pour des futilitĂ©s, telles qu’un relation amoureuse, qui ne durera de toute les façons que quelques annĂ©es et finira bien un jour par un chagrin ! alors qu’Allah te propose de vivre dans le bien licite avec un mari croyant, pratiquant, et tu pourras avoir des enfants bons, musulmans et une vie de lumiĂšre, bĂ©nie par Allah et les Anges ! ne penses pas un seul instant que tu vas ĂȘtre malheureuse si tu quittes cet ami » qui t’enchaine dans le pĂ©chĂ©, au contraire c’est un mal pour toi mais tu ne le voit pas encore, aides-toi par la lecture du Qoran, Ă©coutes-le aussi, et surtout ton salut rĂ©sideras dans la frĂ©quentation de vrais croyants, musulmans qui pratiquent correctement leur foi en Dieu et la rende vivante dans leur vie ! et tu sera gagnante sur tous les plans ! ne te poses pas trop de questions et fonces dans l’agrĂ©ment et l’amour de Dieu ! c’est comme si tu demandais, s’il vaut mieux vivre dans un taudis, rempli de saletĂ©s, sans eau et puant au lieu de vivre dans un grand palais, Ă©clairĂ©, propre entourĂ© de jardins luxuriants, avec des fontaines d’eau fraiches et des fruits dĂ©licieux ! c’est cela la diffĂ©rence entre la vie dans un Ă©tat de pĂ©chĂ©s, et la vie dans l’agrĂ©ment de Dieu ! Allah nous demande de vivre dans la dĂ©cence, de se couvrir, de ne regarder que ce qui est bon et licite, de ne pas approcher les interdits, dont le mariage non lĂ©gal, l’argent de l’usure, manger de la chaire non halal, de frĂ©quenter ceux qui invoquent souvent Allah et vivent dans son agrĂ©ment. Je suis sure que dans ta ville, tu pourras trouver une associations de musulmanes, une mosquĂ©e, des cercles d’invocations d’Allah ! rejoint les au plus vite pour sauver ton Ăąme ma soeur avant qu’il ne soit trop tard, et Allah est avec toi, Il est doux et compatissant et ne dĂ©sespĂšre jamais de Son aide et de Sa rĂ©ponse et de Son pardon , demandes lui de l’aide et Il t’aideras ! Je t’encourage ma soeur et je prie Allah pour qu’Il transforme ta vie en bĂ©nĂ©dictions mais fais vite, et n’hĂ©sites pas un seul instant ! Ta soeur en Dieu, Amina Va voir mon blog . 390 411 352 24 79 115 27 315

allah peut il changer notre destin amoureux